2000 à 2009

ANNEE 2000


ANNEE 2001


ANNEE 2002


ANNEE 2003


Dimanche  6 Juillet : La Trouillette (FC1)

TPST : 2h45
Participants : France et Dom
France Kensicher : Visite de la galerie des conduits jusqu'au siphon puis visite de quelques crevasses et petites galeries toujours dans cette galerie. Retour salle de l'horloge. Traversée de la galerie St Valentin jusqu'au siphon. Puis sortie par la galerie bien boueuse (nom à trouver) creusée par France et Dom et qui donc sort en falaise.

Samedi 12 Juillet : La Trouillette  (FC1)

TPST : 1h
Participants : France et Dom
France Kensicher : Direction la galerie des conduits pour visiter une faille qui la semaine d'avant nous a semblée mener + loin. Descente dans la faille très glaiseuse ! J'ai laisse 2 fois ma botte gauche coincée ! Heureusement j'ai un mari galant qui me la récupérera sans rechigner ! Très étroit. Dom progresse sur 10 mètres et arrêt sur étroiture infranchissable ! Nous ressortons dégueulasses et un peu déçus ! Du coup nous ressortons après seulement une heure de spéléo. Bien sympa quand même !


Samedi 19 Juillet : Combe Froide (FC34)

Participants : Stéphane, Malika, Ivan, Gibus, France et Dom, Victoria, Nicolas, et sur le soir, Bertrand, Eliane, Aymeric, Cédric, Lucile
Ivan Ragon: Départ d'Echallon vers 13h pour le chantier de combe froide. Sur place, installation du matériel (électricité, la chèvre, la tente au dessus du trou pour le soleil et remise en état de la ventilation). Nous déblayons les blocs de la désob de 2001 et faisons un tir.
Victoria Kensicher: Nous partons de la maison à 19h30 après avoir pris une bonne douche car la grotte de la Charabotte est plutôt boueuse ! Nous arrivons à la Combe Froide à 20h10. Repas autour du feu de bois. A 23h00 Ivan et Stéphane vont dans le trou pour déblayer. Cédric et Lucille son arrivés. Ivan et Stéphane sortent du trou avant de faire péter à 00h40. Nous allons nous coucher à 01h40. Beau temps toute la journée.


Dimanche 20 Juillet : Combe Froide (FC34)

Participants : Stéphane, Malika, Ivan, France et Dom, Victoria, Nicolas, Cédric, Lucile, passage de Zap dans la journée.
Victoria Kensicher : A 05h30 le chien d'Ursula aboie à cause d'un renard. Nous nous levons à 8h45 et Stéphane a mal à la tête. Petit déjeuner et Cédric et Ivan rentrent dans le trou à 9h55.
Ils déblayent et font boum à 11h20 aidé par Nicolas qui branche les fils.
Apéro et Repas de midi. Présents : Ivan, Stéphane, Lucille, Cédric, Malika, les 4 Ken.
Dominique, France et moi allons dans le trou déblayer à 14h40. Nicolas juste avant a descendu la moitié du puits.
Je sors à 15h40 et papa et maman à 16h31 après avoir fait remonter 6 sacs de cailloux. En bas du trou il y a un courant d'air. C'est bon signe !
On remballe tout. Retour à la maison à 18h05. Nicolas dort dans la voiture ! Super week-end. On a eu beau temps les deux jours.


Jeudi 20 Aout : Combe Froide (FC34)

Participants : France, Dom, Nicolas, Victoria, Steph, Ivan, passage de Jean-Jacques (SC Semine).
En fin de matinée préparation du matériel spéléo. Recherche du perfo qui finalement a été emprunté par la MJC pour du travail perso sans prévenir. La moindre des choses aurait été de prévenir ou de mettre un mot au local !
Départ et installation du camp à la Combe froide. Début de la désobstruction au fond du trou a -13. Ca avance bien et il y a du monde. Nous poursuivons la désob du 20 juillet. Le courant d'air sort d'une faille triangulaire minuscule, la poursuite dans cette direction est sans espoirs. Après un bon repas, nous décidons de reprendre la désobstruction de l'autre côté, le sac n'arrête pas de monter et descendre. Le soir, personne ne reste dormir.
Participants : France, Dom, Nicolas, Victoria, Steph, Ivan, passage de Jean-Jacques (SC Semine).

Vendredi 21 Aout : Combe Froide (FC34)

Participant : Désob : France, Dom, Nicolas, Victoria, Steph, Ivan, Marc (SDNO), Anne, Sophie, Jean-Jacques (SC Semine) + pour le repas : Jojo et Nanou et Péroline, Vistalle, Sam, Amanda (SC Semine), Edith (SDNO), Marion (fille de Marc) et les parents d'Ivan.
Après une visite chez le dentiste pour Victoria nous repartons pour le trou. Désobstruction jusqu’au soir. Victoria et Nicolas descendent au fond du trou à -13 environ. Le soir, grand repas festif avec beaucoup de monde. Les parents d'Ivan ont apportés de bonnes choses, saucisses, gâteaux, mousseux. Nuit sur place où France se caille.



Samedi 22 Aout : Combe Froide (FC34)

Participants : Ivan, Stéphane, France, Dom, Nicolas, Victoria, la sœur à Stéphane et son fils, Vistal, famille Neyroud, Jean Jacques, Famille Fufu, Edith, Marc et sa fille, les parents de Ivan.
Toujours de la désobstruction et des tirs, Nicolas et Victoria font boum. Le père d’Ivan fait de nombreuses photos et coupe du bois. Ca avance bien. En fin de journée nous avons avancé de cinq mètres et il y a un P5 ou il faut élargir le sommet. Les Kensicher redescendent à Villes. Le reste de l’équipe continu. L'élargissement du nouveau boyau à obstrué une partie du P6, il faut maintenant remonter les gravas 20mètres au dessus!
Très bon camp, ambiance sympa et bonne progression, passage de beaucoup de monde qui vient part et pour certain reviennent selon leurs possibilités. Aide importante de la SDNO, et du SCS.


Dimanche 23 Aout : Combe Froide (FC34)

Participants : Ivan, Steph, Fufu & Anne (SC Semine)
Poursuite de l'évacuation des gravas, les sacs sont lourds et il faut entre 3 et 5 minutes pour que le sac fasse un aller-retour. Vers 16h nous devons abandonner le fond, un éboulement c'est déclenché dans le puits d'entrée parallèle. Nous n'avions jamais pu supprimer les cailloux dans cette partie, les vibrations répétées ont certainement ébranlées l'éboulis.

Samedi 6 Septembre : Combe Froide (FC34)

Participants : Vistalle, Ivan, Matthieu et visite de Stéphane
Désobstruction à Combe Froide, évacuation complète de l'éboulis du puits parallèle au puits principal de 10h à 16h.

Jeudi 11 Septembre : Combe Froide (FC34)

Participants : Steph, Matthieu, Ivan
Désobstruction. Poursuite de l'évacuation des gravas du fond (-20m) au niveau de la tête du (futur) puits de 5m.

Vendredi 12 Septembre : Grotte de la  Roche Fauconnière (FC20)

Participants : Matthieu et Ivan
Petite visite de la grotte de la Roche Fauconnière qui n'a pas vue de visiteurs depuis des années. Les équipements sont en bon état, nous avons utilisés une corde de 8mm et du scotch pour le rappel du câble. Dans la grotte le siphon des Canards est plein, nous avons un métro de retard avec la météo...

Samedi 13 Septembre : Combe Froide (FC34)

Participants : Vistalle, Matthieu, Ivan, Steph, Florent (futur adhérent), France & Dom, Victoria et Nicolas, Gibus, Caro (SDNO), Fufu, Sylvain, Anne, Amanda, Sam, Sophie (SCS) et Jojo et Jean Jean en fin AM.
Désobstruction à Combe Froide. Poursuite de l'évacuation des gravas du fond, c'est de plus en plus dur. Nous avons progressés d'un mètre. Il faut songer au remplacement du sac.


ANNEE 2004


ANNEE 2005


Samedi 9 Juillet : Combe Froide (FC34)

Participants : Ivan et Caro (dans la voiture pour une bonne sieste).

Yvan Ragon : Le vendredi soir, Météo annonce de la pluie pour samedi et en plus il ne fait pas chaud. Nous avons décidé d'annuler la désob à la Combe Froide. Finalement nous avons eu 3 gouttes sur la journée avec en majorité du soleil !!! De rage je me suis décidé de à monté à Combe Froide avec une barre à mine et une massette. Mon objectif était de sonder le bouchon de cailloux dans le puits. Je me suis donc retrouvé au fond du puits, en compagnie d'un gros crapaud qui avait oublié son baudrier, à taper comme un fou sur ce fameux bouchon. Après 30 mn j'étais déjà en sueur et ma motivation un peu émoussée, l'éboulis ne bouge pas d'un poil. Juste avant de renoncer j'ai donné un coup dans un recoin et.... plic plic plic !!!! Des cailloux roulent !!!! Victoire, il y a du vide !!! Je frappe de plus belle et zou, c'est la barre à mine qui se fait la male... elle est toujours visible mais inaccessible. Désolé Bertrand.... c'est juste un bous de ferraille...

Jeudi 18 Juillet : Grotte de le Roche Fauconnière (FC20)

Participants : Ivan, Caro (SDNO), Manu (SCS)
Yvan Ragon : Suite à une mauvaise manip du câble pour l'installation de la corde pour l'accès à la grotte par le SCS en juillet, l'équipement de la grotte depuis le bas n'était plus possible. De nouveau, je me suis refait l'équipement depuis le haut en compagnie de Caro (SDNO) et Manu (SCS). C'était un vrai plaisir... la falaise est toujours aussi stable ! Un vrai château de carte. Manu nous a même avoué, qu'il aurait préféré être ailleurs que d'être pendu au bout d'une corde avec des rochers qui tombent de partout !!!
Actuellement il y a une corde en fixe pour rejoindre la grotte et le siphon 1 est vide. Il faut en profiter.


Dimanche 4 Septembre : Grotte de la roche Fauconnière (FC20)

Participants : Yvan, Caro (SDNO), JJ, Manu, Gilles (SCS)
Yvan Ragon : Notre objectif est la pose d'une poulie au bout du mat pour faciliter le passage des cordes avec le câble de rappel. Une fois cette opération effectuée, nous partons faire un tour dans la grotte, le siphon des canards nous stop rapidement, il est encore un peu haut.. Le courant d'air nous nargue !!! Nous reviendrons !

Dimanche 15 Octobre : Grotte de la Roche Fauconnière (FC20)

Participants : Ivan, Jean-jacques et Sylvain (SCS)
Yvan Ragon : De nouveau, pour la troisième fois cette année, nous voilà dans cette fameuse grotte. Cette fois-ci le siphon est vide et nous pouvons enfin faire la visite. C'est un peu étrange de repasser 20 ans après les derniers visiteurs... nous avons pris nos précautions sur l'équipement en place... il est bien d'époque ! Nous avons retrouvé des vieux mousquetons Simon à virole bleu, qui ont été supprimés de la circulation. Les cordes ont été remplacées, sauf celle qui termine la première remonté. Nous trouvons ici et là des vestiges du secours du Tonton. Nous avons ressorti environ 5 à 8 kg de détritus, ligne de tir, piles, emballages en plastique, une clef de 13, un fond de calbonde, une bit à carbure....
Nous avons fait demi-tour devant le piège à con. Nous n'avons pas eu le courage de passer dans l'eau. Nous avons observé un beau fossile d'ammonite et 2 cadavres de chauves souris. Malheureusement nous n'avions pas de boîtes pour les ressortir.
Au niveau de l'accès, nous avons remis le câble, la poulie fonctionne très bien.


ANNEE 2006
ANNEE 2007

Dimanche 4 Février : Grotte de la Trouillette (FC1)

Participants : Philippe Liardet, Victoria et France Kensicher
Philippe Liardet : Un bel après midi ensoleillé, un peu froid certes, mais ensoleillé. Une petite visite improvisée à la Grotte de la Trouillette dans le cirque des avalanches semblait s’imposer dans le but de préparer une prochaine exploration par les membres du club. Le câble était il toujours en place ? Le siphon de l’entrée était il plein ?
Victoria, France et moi-même, Philippe devons nous arrêter en bas du chemin forestier ; impossible de monter en voiture presque jusqu’à la grotte. Une marche d’approche de 20 mn s’impose, ce qui donne l’occasion à Victoria de faire entendre ses premiers râles.
Une petite grimpette dans les arbres, et joie, le câble est en place protégeant un court passage à flanc de falaise. Nous entrons ; plein d’espoir et d’envie que finalement une explo puisse se faire. Après 3 m, le siphon. Beaucoup d’eau, mais je passe presque sans me mouiller les jambes. Deux seaux m’attendent derrière l’étroiture du siphon : j’écope.
Galerie descendante sympa, nous sommes rassurés. Arrivée dans le haut de la salle de l’horloge. Superbe plafond incrusté d’une roche aux reflets métalliques. Nous suivons la grande galerie, laissant à gauche, une galerie au moins dont une partie reste à explorer et à droite le réseau du Mage. Nous passons quelques ressauts, bien équipées de cordes et de cordes à nœuds. Nous nous sommes équipés légèrement : baudriers, longes et poignée. Ou plutôt deux poignées pour trois. D’ailleurs à ce moment là, les piles de la lampe de Victoria flanchent. Deux éclairages pour trois aussi.
Mais la motivation est là. Les galeries sont superbes, il n’y a pratiquement pas d’eau, ni de boue. France évoque l’hypothèse de sortie par la galerie du chien, un départ à droite. Nous descendons un petit puits toujours parfaitement équipés. Nous suivons une large galerie. Sur le sol des éboulis tombés du plafond. Un peu d’eau, mais surtout de la boue maintenant. Nous nous arrêtons à un embranchement devant un puits dans lequel l’eau s’écoule. Une heure que nous sommes entrés. Il est 4 heures, nous allons chercher la sortie du chien, un départ à gauche maintenant qui se termine sur un siphon. Plus loin, un boyau de glaise légèrement montant. Nous nous y engouffrons en rampant et en nous couvrant de boue. Nous passons une étroiture pleine d’eau ; il faut passer à quatre pattes dans l’eau et la boue et cette fois-ci nous sommes trempés. La galerie reprend et nous apercevons la lumière au fond. Reste la dernière partie, juste avant le tuyau d’aluminium qui protège la sortie sur 10 m. Il faut ramper sur le ventre sous un plafond couvert d’araignées et de cocon de nourriture. Victoria se révèle d’un courage exemplaire et passe en hurlant dans le boyau qui grouille. Nous sortons à mi falaise sous un bon soleil presque printanier. Quelques primevères sont fleuries. Une heure 45 d’explo variée dans une grotte bien équipée où apparemment des petites découvertes restent à faire. A vos calendriers donc.



ANNEE 2008

Samedi 19 Janvier : Méandre des Avalanches (FC2)

TP: 5h
Participants : Julie, France, Grégoire et Philippe
Philippe Liardet : Que nous n’avons jamais trouvé. Crapahutage dans la neige. Montées et descentes dans les bois et les pierriers. La grotte semble bien placée sur la carte, mais les coordonnées de l’inventaire sont difficiles à interpréter, comme le confirme un article que j'ai lu récemment dans le Spéléo01 n°4, je crois.
Au cours de la recherche nous sommes tombés sur le FC11 et FC13. marqués à la peinture rouge bien visible. Voir également sur certaines topos la référence "FC1" pour la Trouillette. Interrogé sur cette numérotation, Michel nous a expliqué que les phénomènes karstiques du plateau de Champfromier avaient été répertoriés et marqués par les membres du club, il y a quelques années. "Le boulot!!!!"


Samedi 28, Dimanche 29 Juin: Combe Froide (FC34)

Participants :Diane, Julie et Olivier, France et Nicolas, Caro (Semine) et Ivan, Fabien, Véro et Clément, Ben, Rachid, Samia, Abdellah, Saosane, et Nessahyène, Jennifer, Maxime et son frère, Gibus, Isabelle, Anaïs, Patrice, Grégoire, Martine, Philippe
Philippe Liardet : Travaux, car franchement cela ressemble de plus en plus à une entreprise de travaux public, avec des moyens parfaitement artisanaux. Il faut voir l'organisation entre l'équipe sous terre et l'équipe au sol.
Au fond du puits, tel un mineur l'homme de pointe (ou la femme, car Caro et France ont pris largement leur place) charge les sacs de gravats avec une casserole sans manche. Au dessus de lui, sur une barre en milieu du puits terminal, son aide l'encourage, tire les sacs à l'aller et au retour, crie "traction" pour donner l'ordre de la remontée du sac plein. En bas de chacun des deux autres puits, une personne guide les sacs, fait passer les infos, et se ramasse les cailloux sur le casque. Quatre qui se gèlent sous terre donc.
Et au moins autant de forçats en surface, sous le soleil écrasant, poignée sur la corde qui remonte les sacs. Au cri de "traction", en file indienne, ils se dirigent vers l'orée du bois, tirant derrière eux la corde et au bout le sac. L'homme de poulie décroche le sac, le vide le raccroche et fait redescendre. Plus de 50 sacs de gravats remontés ainsi ce week-end. Pas assez selon Gibus.
Parfois, Ivan, le chef de chantier, descend sous terre pour vérifier l'avancée des travaux, préparer une charge (1 tir ce week-end), ou faire sauter une lame au marteau piqueur. Il s'inquiète de la présence du courant d'air, toujours présent. Ce maudit courant derrière lequel les membres, anciens et présents du club, courent depuis bientôt 20 ans. C'est sûr, l'année prochaine nous crevons le plafond d'une salle ou coupons une galerie qui nous emmèneras, pas de doute, vers le réseau souterrain qui draine tout le plateau de Chamfromier et met en contact La Falconette et la Trouillette. Ce chantier, c'est une grande quête moderne.
Il y a le chantier: et il y a les temps de pause et de repas, la veillée et le campement. J'allais écrire "les meilleurs moments", mais finalement accrochés à la casserole ou à la corde, on passe un bon moment aussi. La Combe-Froide ressembla ce week-end à un modeste Woodstock (référence que ne peuvent comprendre que les plus anciens). Un petit campement de 7 tentes et un camping-car au fond d'une combe perdue où les portables ne passent pas. Un feu de bois et presque un duo de guitare puisque Gibus et Rachid ont pensé à monter les leurs, mais les ont oubliées tous les deux. La prochaine fois, c'est sûr ...!
Mention spéciale pour l'inoubliable repas de dimanche midi, servi avec tables et bancs, sous chapiteau, avec nappe blanche et vaisselle. Le grand luxe. Inoubliable, la "marquisette" prise en apéro et en digestif, à laquelle il fallut s'arracher pour redescendre creuser. Merci donc à Isabelle, Anaïs et Patrice pour cette belle surprise.
Gibus nous fit un petit compte rendu qui passa dans "Le Dauphiné".
Rendez vous encore plus nombreux fin septembre pour percer un puits de minimum 50m.


Dimanche 17 Aout : Tombarets de la Biche (FC6) et de Buclaloup (FC5)

TPST: 45mn
Participants: Julie, Grégoire, Rachid, Philippe
Philippe Liardet: On a eu peur. Pour Julie. C'est ce genre de sortie qui refroidit en rappelant que, mine de rien, l'accident est vite arrivé. Je m'explique: au fond du Tombaret de la biche Julie et Rachid m'attendent. A trois mètres sous le départ en posant mon pied sur la vire, je fais partir une pierre; pas un caillou, pas un bloc, une pierre. Je crie "attention". Je la vois rebondir d'une paroi à l'autre. En arrivant 40 m plus bas, je vois Julie couchée à terre, le bord du casque ouvert et un filet de sang qui coule au dessus de l'oreille. Elle n'a pas perdu connaissance, mais a envie de vomir et ne tient plus debout. On est méchamment inquiets. Pour elle, impossible de faire la remontée seule. Rachid remonte à toute vitesse pour installer un moufflage. J'accroche Julie à la corde. Rachid et Grégoire vont mettre un peu plus d'une demi-heure pour lui faire remonter les 40 m du puits. Elle s'en sortira avec trois points de suture. Rachid fait la preuve que ses deux poulies sont très utiles dans ce genre de situation.
Ironie du sort, maintenant que nous sommes rassurés: nous avions prévu une sortie "puits" pour elle, pour son retour. Les 52 m plein vide du Tombaret de Buclaloup s'imposaient. Le trou est impressionnant mais nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d'accord sur l'équipement. L'arbre couché en son milieu, qui devait servir autrefois (depuis combien de temps personne n'est entré dans ce puits) à poser la corde semble pourri. Sous la mousse pas de points d'amarrage et la corde frotte fort en deux endroits. C'est ainsi que nous nous sommes rabattus sur le Tombaret de la Biche, plus facile à équiper. Amarrage sur le sapin en bord de sentier et un point d'équipement immédiatement sous le départ pour éviter le frottement.



ANNEE 2009


Vendredi 13 mars : Tombaret de la Biche (FC6)

Participants : Céline Le Barz, Jean-Luc Gabet, aide au portage Samuel Mathieu
Jean-Luc : Après quelques hésitations entre ski et raquettes, Nous avons opté pour des skis de rando (xad) afin d'accéder aux trous. Nous partons du parking à 14h15, il est prévu d'enchaîner le Tombaret de la Biche et le gouffre de Buclaloup. Sam nous donne un coup de main pour le portage du matos à l'aller, et pour la suite si ça veut bien aller. Il nous faut 1h15 pour rejoindre le départ de la piste non tracée, on récupère alors tout le matos. Puis 1h pour accéder au trou (il y a encore beaucoup de neige (1,5m environ), le trou n'est pas bouché. En 1h15 on a bouclé le trou sans avoir vu de chauves souris. Le retour dans la poudreuse à ski, en descente et  bien chargé, est folklorique. Les photos ne sont pas diffusables désolé ! C'est 3 h après avoir quitté Sam que nous sommes de retour sur la piste tracée. On rejoint le Buclaloup en ayant loupé Sam de peu, il est déjà 18h45. Le gouffre enneigé est superbe, la neige arrive juste au sommet du grillage qui barre le gouffre, mais on aperçoit quand même le sommet de la porte qu'on avait aménagé avec Céline l'été dernier. On décide raisonnablement d'arrêter là et de rentrer à la voiture, encore1h de ski chargé comme des mules et on est de retour au parking à 20h. Parcours en ski : env. 12km et 22km pour Sam qui a fait des boucles en nous attendant (en vain). Merci à Sam pour le coup de main au portage.

Vendredi 19, Samedi 20, Dimanche 21 Juin: Combe Froide  (FC34)
 Participants: France, Julie, Anne-Laure, Caro (du club de la Semine), Ivan, Michaël, Nicolas, Patrick (dit Vista), Jean-Jacques (dit Jiji du club de la Semine), Rachid, Ben, Philippe, avec le soutien amical lors de leur passage de Grégoire, Bertrand, Thierry (dit Le Toune), Michel, Jean (dit Jeanjean), Audrey et Coline et la participation patiente des enfants: Nicolas, Clément, Saossane et Abdellah et des chiens: Edel et Boogy.
Philippe Liardet :
Voilà un week-end dont on ne peut que se réjouir. Un week-end pas facile à résumer tant il fut riche en moments de travail (je te rassure, Gibus, on a bossé) et en moments sympas (et merci alors à chacun pour les petites attentions, avec une mention spéciale pour Julie et son 4x4 "malle à trésors"). Merci à ceux qui ont donné deux belles journées du mois de juin au service d'un fol espoir, sans certitude d'aboutir un jour, bel hommage à l'esprit de gratuité (comme on dit un geste gratuit), et merci à ceux qui sont passés nous voir pour nous soutenir et savoir si enfin on avait percé. En trois ans, le trou a bien changé. Cette année encore, il est descendu d'un mètre; le puits terminal fait maintenant plus de cinq mètres. La première journée fut consacrée à nettoyer et à remonter les gravats accumulés dans une poche aux parois bien nettes qui existait au fond et qui s'était remplie au fil des années et des tirs. Le découragement s'abattit sur nous lorsque nous constatâmes qu'une couche de glaise de cinquante centimètres au moins en tapissait le fond, avec une petite possibilité au fond à gauche où l'eau semblait avoir creusé des rigoles dans le rocher. Nous remontâmes une dizaine de sacs de cette glaise compacte et collante pour éventuellement exploiter cette possibilité. Puis Ivan descendit voir. En essayant d'élargir la niche au fond, il découvrit un filet d'air à mi-hauteur, à l'horizontal. Un tir élargit cette fissure et le souffle d'air se fit bien net. Le programme du dimanche était tout tracé: élargir encore la fissure et partir à l'horizontal. Ivan et Vista passèrent ainsi cinq heures dans la petite "salle" au fond au perfo, à la barre à mine et au remplissage de kits. Le dimanche en fin d'après midi, le souffle d'air était bien net sur le visage malgré qu'il fasse froid dehors et que les échanges d'air soient plus réduits. Dans les puits deux ou trois personnes organisent la remontée de ces fameux kits dont nous n'avons toujours pas trouvé de "remplaçants". A la surface, lorsque retentit de bouche en bouche le fameux cri du spéléo bellegardien: "traction", on saisit la corde et on tire en pestant et en espérant que le sac ne reste pas coincé. Comme chacun est descendu à un moment prendre son poste au fond ou dans les puits, on imagine le cheminement du sac: le passage de la barre, son passage dans le goulet et la montée verticale dans les premiers puits, le moment où il risque de se coincer dans le liteau de bois, ... parfois il y a un peu d'énervement: ceux d'en bas ne voient pas revenir assez vite le sac et ceux d'en haut râlent sous le poids de celui-ci, trop plein ou trop difficile à vider de sa glaise... Heureusement Michaël est là pour calmer tout ce petit monde, impressionné par son calme, sa bonhomie et sa patience légendaire. A la corde, tout le monde y passe: les enfants, les "invités" des autres clubs, les punies qui tirent seules, les "anciens" qui sont passés pour voir comment se débrouillent les nouveaux, ... seuls les chiens sont exemptés après quelques essais infructueux. Certains n'ont pas le temps de poser le casque immédiatement sollicités par le "TRACTION" monté des profondeurs. Les techniques de tirage, de mouflage, de dérivation sont expérimentées et longuement discutées, et toujours critiquées par ceux du fond pour qui de toutes façons les sacs ne sortent pas assez vite (ou trop vite d'ailleurs lorsqu'il n'y a pas le temps d'accrocher la corde ou que le sac menace de vous arracher la tête au passage). Heureusement il y a les moments de pause (Mais non Gibus, ce n’est pas les moments où on fait rien). C'est juste les moments où on prépare un tir ou on perfore au fond. Les moments aussi où une équipe remonte, croisant celle qui descend). Alors autour du trou, on devise, chacun donnant quelques conseils judicieux, s'inquiétant de ce que l'on mange et surtout de ce que l'on boit. A l'heure de l'apéro, les travaux continuent mais les rotations se font plus fréquentent et ceux qui sortent sont bien accueillis. Déjà on arrête de dire du mal sur eux et ensuite on partage un peu de cette excellente sangria bien rafraîchissante. Ils auraient peut être espérer une bonne soupe chaude. Surtout qu'il ne fait pas plus chaud dehors que dedans. On se coupe du vent froid par des couvertures et notre trou finit par ressembler à une tente de bédouins. Après les moments de pause, il y a les moments de repos. Enfin de repos! Disons que l'on se retrouve autour du feu pour des activités plus ou moins reposantes. D'ailleurs à voir certaines têtes on a envie de leur dire d'aller se coucher! Le froid nous contraint à nous rapprocher du feu et nous oblige à accepter à tour de rôle la fumée qui pique les yeux. Nous nous emballons dans les couvertures. Nous nous souvenons que Gibus nous avait promis un air de guitare, mais comme il nous a lâchés et qu'il n'est pas là pour nous faire profiter de sa saine sagesse et extrême modération, c'est l'orgie. Certains iront jusqu'à se gaver de chamalow fondus. Anne Laure, à force de reprendre des fonds de verre, finit tout doucement la bouteille de rouge. Ivan découvre les vapeurs des drogues de l'orient. Caro se remet difficilement d'avoir fini la sangria, dont elle a pourtant promis un verre à toutes personnes venant nous aider le dimanche. France mitraille en songeant avec délectation qu'elle va pouvoir encore une fois saturer nos boîtes mail avec ses photos. Les enfants sont contents qu'enfin on leur accorde quelques attentions, surtout au niveau de l'estomac. Le plus heureux est sans doute le chien qui se gave de carcasses de cailles et se roule dans l'herbe humide comme un vulgaire chien de ferme. Son seul souci est qu’Ivan a décidé de l'adopter. Julie non contente de nous avoir entraîné dans ses débauches habituelles, d'avoir transformé son chien de salon en chien de gouttière biberonne à tout va, et n'a bien sûr pas mis du lait dans le biberon. Heureusement je garde la tête froide et n'abuse en aucun cas de toutes ces bonnes choses! Le camp Combe-Froide, c'est aussi une bonne organisation. Chaque année, la combe reçoit son lot de campeurs. On rallume le feu. Les croissants sont livrés le dimanche matin pour le petit déjeuner qui se prend autour du feu. Cette année, il y eut même un coin douche, soi disant solaire. Vu le soleil que nous avons eu cette année, il valait mieux se laver à l'eau froide. Quoi qu'il en soit le coin douche ne fut fréquenté que par celles qui ne savent pas travailler sans se salir. Les autres, qui n'étaient pas sales, n'ont pas pris le risque de se mouiller. L'année prochaine, cela fera vingt ans que le premier "coup de pioche" aura été donné. L'occasion de faire un pot autour du trou avec tous ceux qui un jour ont participé à cette conquête de l'inutile. Réserver dés à présent votre dernier week-end du mois de juin.


Séance de désobstruction à la Combe Froide

Vendredi 21 Aout : La Roche Fauconnière (FC20)

TPST: 6h
Participants: Fabien, Ivan, Philippe - Invitée: Caro du club de la Semine. Avec la présence amicale de Julie et Manu pour la marche d'approche.
Philippe Liardet : Sacré Ivan! L'envie lui a pris d'aller voir au fond de la Roche Fauconnière! C'est vrai que c'est une petite grotte sympa pour une petite soirée tranquille. Nous voilà donc au parking d'Orvaz un vendredi soir alors que Mika anime la réunion. Je me dis: "on fait un petit tour dans l'entrée et je rentre me coucher. Avec un peu de chance, je raterai pas le dernier épisode de NCIS." En plus, Fabien et Julie arrivent en 4X4, ce qui nous fait gagner quelques dizaines de mètres de dénivelé. Hélas je comprends dès la marche d'approche que je ne serai pas à l'heure pour voir Gibbs tancer Di Nunzo. On escalade des gros cailloux dans le lit d'un torrent, avant d'attaquer une petite falaise où subsiste des restes de câbles et de cordes sur lesquelles, hiver après hiver, les pierres de la falaise se sont acharnées. Julie, avec son seul bras valide (accident de spéléo!) nous quitte au bas de ces petites falaises qui protègent la grande falaise. Nous nous équipons en équilibre sur une arête rocheuse, au pied de la fissure où s'ouvre 35 m plus haut la grotte. Là où dépasse un poteau. Tout part en morceaux: la falaise, le pierrier où nous sommes, le petit chemin d'accès, le paysage qui nous entoure où même les sapins n'arrivent pas à prendre racines. Un filin permet de monter la corde sur la poulie qui se trouve au bout du mât. Ingénieux! On espère juste pour Ivan qui monte en premier que l'amarrage du mât ne soit pas dessoudé par la rouille ou par un bloc tombé dessus. A mon tour de monter, et là, je songe que je vais rater Kate levant les yeux au ciel lorsqu'elle est désespérée par son coéquipier. Dire que je manque ça, pendu, essoufflé, au milieu de la falaise de Belleydoux, alors que tombe la nuit. Entrer dans la grotte vaut déjà titre de sortie. Mais c'est qu'Ivan n'est pas décidé à en rester là. Nous prenons donc tous les quatre la direction du "siphon des canards". 25 m de descente facile en oppo, dans une fissure étroite pour nous retrouver au fond dans une boue liquide. 50m de quatre pattes dans la même boue liquide dans une conduite forcée, couverte de cupules qui font mal aux genoux; c'est le passage de "la danse des canards". De l'autre côté: un enchaînement de petits puits équipés qui remontent de 20m. D'où l'impossibilité d'envisager de désiphonner. C'est "le colimaçon" puisque les puits et les petites salles sont les unes sur les autres. En haut du dernier puits, une corde équipe un P70 qui donne accès à un méandre étroit où souffle un petit courant d'air. Ce n'est pas sur la topo, comme beaucoup de départ de galeries plus ou moins évidentes que nous verrons sur notre chemin. Nous suivons le cheminement principal et la topo de 83 réalisée par Patrick Bienfait. La "galerie Sabine" est une large galerie sèche, un des seuls passages tranquilles de la grotte. Rien que dans cette galerie plusieurs passages mériteraient une petite étude dans la perspective de première et de départs. La suite est dans une petite salle fortement ventilée, un p7, un boyau en lucarne de 1m de long et le P20 tout de suite derrière. Se rétablir, se glisser pieds en avant, se laisser tomber sur ses longes et mettre son descendeur. Pour Caro et Fabien la balade se termine là, ils décident de prendre le chemin du retour. J'hésite; à cette heure, Mac Gee a fini de souffrir des quolibets de Tony. Les filles de "Sex and the city" se posent les questions essentielles de la vie: "est ce que ces chaussures roses vont avec ma jupe jaune à pois," ou "est ce que coucher le premier soir vous oblige à coucher le deuxième soir?". Et dire que je ne saurai pas les réponses. Parce que je ne peux laisser Ivan aller seul au "piège à con". Autant être deux. Le "piège à con" est sans doute l'endroit des grottes de l'Ain qui porte le mieux son nom. Imaginez une étroiture en L dont on sort en se glissant dans un deuxième temps sur le côté. On se glisse sur le dos, on se relève derrière en poussant sur les talons et on monte les fesses car un becquet empêche de simplement partir sur la gauche. Déjà, c'est pas mal; mais cela se fait dans une bauge pleine de boue liquide. Je vois Ivan se vautrer dans la boue, même s'il prétend ne pas être sale. Rien que pour voir Ivan, ici ou plus loin, à quatre pattes dans la boue, de l'eau jusqu'aux cuisses, je ne regrette pas le déplacement. Un peu lyrique il m'annonce que le "piège à con" passé, il y a 25 ans que la galerie n'a pas vu un spéléo. Nous enchaînons les méandres boueux, plein d'eau ou de coulées de calcite qui nous obligent à monter, descendre. La direction des galeries ne cesse de changer en fonction des failles que nous suivons. Nous trouvons pour la première fois l'actif, puis le perdons. Partout des possibilités de départ, des puits à remonter. Au "grand carrefour" trois grosses galeries évidentes. La progression est assez rapide, même si les galeries ne sont pas larges et s'il faut souvent accepter de se glisser dans une étroiture ("l'Estrangladou", "la boîte aux lettres") et s'il faut ne pas avoir peur de la boue. Nous atteignons l'actif final pas une descente en oppo glissante. Il y a un joli petit ruisseau que nous suivons jusqu'à une cascade qu’Ivan remonte "sans se mouiller" dit-il. Je le laisse faire seul les 20m qui conduisent au siphon terminal à 1330m de l'entrée. Il repère une autre galerie inexplorée.
Le retour se fait à toute vitesse en moins d'une heure trente. J'ai vu (je sais que personne ne va me croire) Ivan passer les vasques des méandres sans se soucier de l'eau qui lui monte aux fesses. C'est un mythe qui tombe. Mais cela lui apprendra à m'avoir entraîné dans cette aventure. Depuis la corniche de sortie, le ciel étoilé est superbe; il est quatre heures du mat. Finalement c'était une belle balade. Donc merci Ivan de cette envie. J'ai un vrai coup de flip au somment de la descente de 35 m de la falaise. Ce n'est pas mon descendeur stop, la corde est sale et glissante, et j'ai l'impression que je vais m'écraser en bas. Je ne sais plus si on doit monter ou descendre la main. Je suis aussi angoissé qu'un débutant. Fabien me dira avoir bien balisé aussi. Nous rappelons la corde. La descente des pierriers et du torrent termine d'épuiser nos dernières forces. Nous retrouvons Julie, Caro et Fabien dans le 4X4, emmitouflés dans des couvertures. Ils nous ont attendus! Les braves gens!


Samedi 12 Septembre : Grotte de la Roche Fauconnière (FC20)

TPST: 5h
Participants: Ivan, Michaël, Philippe.
Philippe Liardet : C'est motivée comme jamais que notre petite équipe se retrouve sur le parking à Orvaz, et contre toute attente, ce n'est pas Ivan qui est en retard, mais moi même....... Une joyeuse ambiance, empreinte d'espoir, de motivation, de curiosité, et même d'un peu d'angoisse accompagne notre longue et dangereuse montée jusque sous la falaise qui ne cesse pas de se déliter..... 35 mètres plus haut, et nous voila partis vers l'aventure d'une éventuelle "première".
Malheureusement, notre élan sera vite stoppé par la "danse des canards" que l'ont peut nommer aujourd'hui, la nage ou l'apnée des canards.....siphon rempli......déception......
On se tournera finalement vers le trou souffleur, où l'on buttera d'abord vers une sévère étroiture en montée, puis au sommet d'une petite cheminée fermée par une colonne qui nous barre la route vers de jolis petits gours que l'on distingue derrière, et ce malgré de nombreux coup de marteau, masse, ou burin.......
Direction la sortie donc, pour un petit repas en falaise sous le porche d'entrée, avant une très impressionnante descente, et pour finir, un périlleux "démêlage de câble"......
La descente dans la ravine est toujours aussi dangereuse, l'ambiance toujours aussi joyeuse, et nous aurons la surprise de retrouver Caro et Julie dans la vallée, qui nous accompagneront pour une petite prospection sur la route de la Pesse dans le secteur supposé où la route "croise" la grotte...... A suivre.....



Mercredi 7 Octobre : Méandre des Avalanches (FC2)

TP : 2h
Participants: Julie, Gibus, Philippe
Philippe Liardet : Reconnaissance de l’entrée de la grotte des Avalanches à Champfromier. Nous nous retrouvons comme prévu sur le parking de Trébillet, Julie, Philippe et moi Gibus, à 15 heures. Visiblement, la roue de la voiture de Philou a un problème. Nous nous rendons avec la petite Fiat de Julie jusque au lieu dit « le Pas du Bœuf » et nous attaquons la montée, d’après mes instructions, vieilles de 40 ans. L’ascension du talus fait de roches très friables parsemées de petits éboulis est hard. A mi hauteur, ça devient carrément dangereux ce qui nous oblige à changer d’itinéraire, avec cette fois, de l’herbe et quelques arbres pour nous retenir. Le pied de la falaise atteint, nous retrouvons facilement l’entrée de la grotte qui avait échappé à l’équipe précédente. Je retrouve mes souvenirs des années de début 1970, le boyau toujours là comme dans mes souvenirs. Julie s’y engage malgré un courant d’air très frais et un cimetière d’os de divers animaux. Les premiers trente mètres franchis, elle revient toute surprise de la facilité avec laquelle elle a pu progresser. Bien sûr, les difficultés sont un peu plus loin. Pour le retour, le pierrier se prête très bien à une glissade comparable à l’effet d’un tapis roulant nous entraînant vers le bas de la pente où un couple de promeneurs nous contemple. Nous faisons connaissance et apprenons que l’homme s’occupe du blog Internet du village de Champfromier, et fini par nous donner l’adresse d’un habitant de Communal susceptible de nous renseigner sur deux nouveaux trous. De retour sur le parking de Trébillet, une corvée attend Philou qui doit changer de roue. Là-dessus, nous nous séparons vers les 18h. Gibus
Il faut avoir vu Gibus attaquer la falaise et les "marches" branlantes qui vous éclatent sous les pieds et se brisent sous vos doigts. A mi-pente il faut battre en retraite sur une corniche qui s'effrite; nous tentons une traversée hasardeuse vers un coin tout aussi pentu, mais recouvert d'herbes où nous pourrons nous accrocher. C'est encore le Gibus qui sera le plus rapide; ce qui lui permettra de nous arroser de petits cailloux dans la suite de la montée.
Il faut avoir vu Gibus dévaler le pierrier de descente tel un surfeur des pierres. Ah là là, heureusement qu'il ne va plus sous terre, on n'arriverait pas à le suivre. A part ça, l'entrée de la grotte donne vraiment envie d'y faire un tour. Alors y'a plus qu'à ...


Samedi 10 Octobre : La Trouillette (FC1)

TPST: 2h –
Participants: Diane, Raoul, Philippe
Raoul : Tout commence par une petite approche des plus instable à flanc de falaise et dans les éboulis. Philippe se charge de mettre en place une corde de sécurité sur laquelle on se longera pour passer un énième éboulis, bien plus récent, à hauteur de l'entrée secondaire par laquelle on va rentrer, bien plus haute que l'entrée principale basse entièrement sous l'eau. Une fois à l'entrée, un petit couloir nous attend, tapissé de blanc et bien glissant pour nous conduire ensuite à la salle de l'horloge transformée pour l'occasion en piscine bien tentante puisque l'eau est à environ 2m de la main courante. On aurait bien fait un plongeon mais l'eau y est trop froide. On en a profité pour visiter une galerie accessible par une corde et une échelle dont un barreau est cassé. Cette partie était elle aussi très blanche et finit sur un puits dont on ignore la profondeur ce qui nous a poussés à faire demi-tour et continuer le programme prévu.
La poursuite se fera dans des galeries à taille humaine pour la plupart et elles aussi très blanches. On y a vu quelques petites concrétions dont une qui me faisait penser à des dents de scie. Par-ci, par-là on voyait quelques crottes de chauves-souris, de l'eau, souvent. En goutte à goutte ou carrément des ruisseaux et même ce qui ressemblait à une fontaine de fait du petit bassin s'y trouvant. Nous avons poursuivis jusqu'à un siphon infranchissable si on n’est pas plongeur. Du coup on a fait demi-tour pour récupérer une sortie dégagée à la force du poignet par des spéléologues bellegardiens, dont France en 92 et 93. Seulement avant d'y accéder, il nous a fallu franchir une voûte mouillante, ma première. Heureusement pour moi elle n'était pas remplie au mieux. J'ai passé celle-ci allongé sur le dos regardant mes pieds et essayant d'avancer vers eux. Mais ça n'a pas été sans mal puisque j'avais le dos sur de la boue et que je n'avais pas de combinaison. Et oui celles possibles étant trop petites pour moi, du coup j'ai fait la grotte en pantalon de jogging et pull. Et un pull ça accroche bien, vous pouvez me croire :) sans compter que ça se charge d'eau et pèse ensuite très lourd, mais ça fait de l'entraînement. Enfin une fois passé et bien mouillé on voit se dessiner le fameux conduit laborieusement dégagé quelques années auparavant. On a du progresser soit à quatre pattes, soit en rampant, sur une bonne centaine de mètres. Sous nous, encore et toujours du moulmilch blanc (pas bien sûr de l'orthographe) présent tout du long de la grotte. C'est une sorte de boue beige voir blanche comme émulsionnée, très glissante, parfois devenue très dure et absorbant les chocs. Puis de la caillasse douloureuse aux genoux et enfin le conduit, ou devrais-je dire le tuyau de tôle salvateur avec au fond la lumière du jour. Par contre les derniers mètres, habitats de grosses araignées n'a pas été des plus rassurant. Ben oui, je n’aime pas beaucoup avoir une araignée de cette taille sur moi, mais bon on est passé quand même. La sortie donne sur un autre éboulis des plus instable pas très loin de l'entrée mais pas facile de progresser quand on manque à chaque pas de glisser plus bas pour allez dire bonjour à la falaise, sans compter que bon nombre d'arbres sont traites puisque pourris et rompant sous nos mains. Sur le retour, Philippe a récupéré la corde pendant que Diane et moi sommes allés nettoyer un peu notre matériel dans l'eau qui bloque le gros porche d'entrée. On a tout de même passé 2 H dessous. Par contre à la descente de la voiture, une fois les muscles refroidis, je peux vous dire que j'ai sacrément mal aux jambes, encore heureux que les chaussures de canyonning m'ont sacrément bien tenues les chevilles. Et que les chaussettes néoprènes de 7mm m'ont bien tenues les pieds au chaud, sinon je ne sais pas dans quel état je serais! Allez je vous laisse, je vais me faire couler un bain bien chaud.

Mercredi 14 Octobre : Forêt de Champfromier

TPST: 20mn
TP: 2h30
Participants: Julie, Vistalle, Philippe.
Philippe Liardet : Sortie repérage sur le plateau de Champfromier - Découverte du FC31 ou Tombaret du mercredi: Contacté par un habitant de Champfromier, nous avons rendez-vous avec lui pour voir un "trou" dans un bois où il a effectué une coupe deux ans auparavant. Nous montons sur le plateau et prenons les chemins forestiers en direction de "La Biche" que nous laissons à gauche derrière nous. Petite promenade de 5mn dans les bois, et M Rinaldi nous montre deux puits parallèles (4m sur 3m et 3m sur 2m d'ouverture) séparés par une lame rocheuse de un ou deux mètres. Vite équipés, nous descendons (Vistalle et Philippe), dans le plus grand. Les deux puits communiquent au fond par une petite ouverture. Au fond du plus grand s'ouvre un ressaut de 3 ou 4 m; au total, nous estimons la profondeur totale entre 12 et 15m. Nous cherchons des infos auprès des anciens du club ou de la Semine et dans les documents (inventaire ou répertoire et carte des phénomènes du plateau). Eh bien apparemment et sauf info contraire, il s'agit bien d'un nouveau tombaret et du FC31. Coordonnées approximatives pour l'instant: 869,50 - 141,60 - 1340m.
Nous faisons encore un petit détour par la grotte des avalanches pour tester le balisage mis en place par Michel. Pas moyen de le rater: nous suivons les marques orange fluo jusqu'à l'entrée. Effectivement l'accès par le haut est bien plus rapide.


Dimanche 1er Novembre : FC31

Carte IGN 3328 OT Crêt de la neige - Oyonnax. Lélex;
Coordonnées GPS: 18900 - 22960 - 1310m
Coordonnées Lambert II: 870,05 - 142,12 - 1310m.
TPST: 1h
Participants: Marie-Christine, France, Gibus, Raoul, Philippe avec la participation amicale de Domi.
Raoul : Alors tout a commencé il y a peu de temps. Des membres du club spéléo ont été avisés d'un tombaret sur le plateau de Champfromier en pleine forêt. Ils ont été voir et le verdict est tombé: non répertorié. Du coup vu qu'ils ont fait la descente un mercredi, ils l'ont nommé "tombaret du mercredi".
Du coup on y est retourné aujourd'hui pour s'essayer à la topo avec Gibus qui s'y connaît bien. L'équipe était composée de: Marie-Christine, France, Dominique, Gibus, Philippe et moi-même. Arrivé au tombaret (nom du coin pour désigner un gouffre sur le plateau), je l'ai trouvé joli avec ses deux puits parallèles et son habit de mousse verte. Philipe installe la corde et je descends. Je ne descends pas jusqu'à la petite salle ne me sentant pas trop à l'aise pour y aller avec le sac à dos. France me rejoint et descend dans la salle, puis c'est au tour de Philippe d'y descendre et enfin je les rejoins. Pour bien comprendre, voici une description sommaire: deux puits parallèle de 13/14m qui se rejoignent en bas, l'un des puits fini un bon mètre en dessous de cette jonction. Tandis que l'autre "décroche" et file en étroiture à l'opposé de l'autre puits et descend de 2 mètres environ pour une mini salle de quelques mètres à peine. Je vous mettrai un dessin un peu plus tard. Arrivé au fond, on mesure de toutes parts, je remonte chercher la boussole et redescend accrocher au décamètre pour mesurer la hauteur du puits, ensuite on continue les mesures. Les mesures faites, Philippe remonte et déplace la corde au 2e puits, par lequel je remonte et France me suit. Sinon j'y ai trouvé un crâne de carnassier que France a récupéré avec ses gants, m'expliquant que je risquais à mains nues de choper une maladie. C'est d'ailleurs elle qui l’a remonté lorsqu'elle a recherché les appareils de mesure manquants car Marie-Christine était impatiente de le voir. On en saura plus dans quelques jours j'espère. On a au final passé une bonne heure au fond du puits.


Mercredi 2 Décembre : Méandre des Avalanches (FC2)

TPST: 3h
Participants: Julie, Vistalle, Philippe.
Philippe Liardet : Je n'y tenais plus. Depuis 2 ans que nous cherchons l'entrée, puis que nous cherchons le meilleur moyen d'y accéder, que chacun y va de son anecdote (du sac des lyonnais oublié au fond à l'échelle vieille de 40 ans cédant sous le poids du spéléo valeureux qui revient sans secours malgré un bras en compote), que les anciens des différents clubs du coin signalent des perspectives de premières non faites mais certaines, et bien, cette grotte me trottait furieusement dans la tête! Ni la neige, ni le gel (qui a failli nous empêcher d'aller jusqu'au parking et de descendre la petite falaise d'accès), ni les réticences de mes deux camarades du mercredi moyennement motivés par ce qui s'annonçait comme le contraire d'une partie de plaisir, n'ont pu me détourner de cet objectif: aller le plus loin possible en quelques heures dans cette grotte de légende. Vistalle était là puisque cette grotte est réputée "vistalienne". Julie a bien tenté de freiner l'aventure, en collectant le moindre bout d'os dans les premiers mètres: "oh, un os! Oh, un autre". Puis de raconter l'histoire du lynx Zorro qui soit disant aurait élu domicile ici. Je m'attends donc à me trouver nez à nez avec lui dans chaque boyau, mais rien! C'est plus le kit, qui m'inquiète, car pour se venger sans doute, mes deux compagnons me le laisse traîner, pousser, tirer, soulever, saisir, jeter, récupérer au fond du méandre où il ne cesse de vouloir se fourrer, ...
Tout de suite, dans les premiers mètres, une belle gouille de boue nous accueille qu'il faut passer à quatre pattes; c'est la seule, mais nous serons bien boueux pour faire la suite et pour ressortir. Vraiment cette grotte a tout pour plaire, et je sens bien que vous aurez tous envie de m'accompagner pour ma prochaine visite. La progression se fait dans un méandre pas très haut, mais extrêmement glissant où il faut en permanence jouer des coudes, des fesses, des épaules, ... pour trouver un appui supplémentaire. Régulièrement une petite étroiture vient pimenter cette progression, et les endroits où l'on se tient debout sur ses deux pieds sont très rares et très courts. Nous suivons un petit actif courbés sous la voûte. J'entends Julie déclarer que la prochaine fois elle ira au "Puits perdu de Plagne" (Voir l'excellent compte rendu du 24 mai 2009) et là je comprends qu'elle n'aime pas cette grotte. Nous avançons pourtant jusqu'au premier puits : un P6 équipé d'une échelle et d'une corde (j'ai donc traîné le kit pour rien?). Le puits est large et le fond est plein d'eau. Petit espoir d'un changement de physionomie! Mais la suite est un méandre étroit où alternent les passages en haut et en bas, jusqu'à une petite salle. Là nous rejoignons un actif amont auquel on accède par un P5 non équipé au fond duquel Michel signale de la première. La suite est en hauteur par une fissure étroite et glissante équipée d'une petite échelle. Vistalle va voir, et il accède au sommet d'un autre P6 équipé par deux étroitures enchaînées. Il est au cinquième de la grotte. Je laisse une corde (celle-là, elle sera là et je n'aurais pas à la traîner jusque là pour la prochaine fois). Il reste deux P10 pour aller jusqu'au fond. Je suis sûr que je vais trouver plein de volontaires. Hein? Allez, soyez sympas!!!
Après un dernier collectage d'os, nous sortons sur la plateforme d'entrée. La nuit est tombée, elle est claire, il gèle. Mais c'est sympa de dominer Champfromier et au loin Bellegarde. Il nous faut encore nous changer dans la neige. L'hiver est là et nous retrouvons nos sensations du début d'année.


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