samedi 23 novembre 2013

Topographie de la galerie des Conduits


En 1992,  SCMJCB à relevé la topographie de la partie étroite de la galerie des conduits qui démarre au dessus du deuxième siphon et qui bute sur le siphon menant à la galerie du Déca découverte en 2011. (voir ci-dessous)
Les relevés ont été égarés (comme tant d'autres), mais le traçage sur papier millimétré à été retrouvé.
L'azimut n'est pas indiqué mais peu facilement être repris ultérieurement .
Maintenant un raccordement avec une future topographique numérisée de la Trouillette est possible.
(voir aussi dans le dossier topographie)


Plan

Coupe

 

A noter que la galerie du Déca n'a jamais été topographiée. Sans beaucoup d'intérêts spéléologique, enfermée entre deux siphons, elle permet de rejoindre la galerie du Mât. (voir les compte-rendu du 17 Septembre 2011 et 17 Mai 2012)

jeudi 14 novembre 2013

Forêt de Champfromier, 112 ans d'explorations


A la demande de certains impatients: Bien loin d'être terminé, "Forêt de Champfromier, 112 ans d'exploration" est néanmoins téléchargeable en lecture seule sur la page:


https://www.dropbox.com/s/3y2jj47n08tppwy/Historique%20sp%C3%A9l%C3%A9o%20champfromier%20version%20mise%20%C3%A0%20jour26%20octobre.docx

C'est un recueil de tous les comptes-rendus et articles parus dans divers bulletins ou publications.
Le but de ce document est de concentrer un maximum d'informations sur la spéléologie de la forêt de Champfromier sans avoir à rechercher toutes ces infos qui souvent ont été dispersées.

jeudi 7 novembre 2013

Data des sondes Sensus Trouillette 2012 / 2013

Datas à télécharger après avoir installer le programme Sensus Manager

https://drive.google.com/folderview?id=0B6iTt22ong6VOWIybTlvc3YtMEU&usp=sharing

SU  09062  correspond au 1er siphon 2012 / 2013
SU  10462  correspond au siphon des Conduits 2012 / 2013
SU  10466  correspond au siphon de la St Valentin 2012 /2013 (pour l'instant les dernières mesures ne figurent pas dans les datas)
SU  10462  est pour l'instant installée dans le siphon de la galerie du Mât.

Ce sont les données brutes, qui vous donneront les variations piezométriques et de température toute les 15 minutes, la dernière sonde installée à la galerie du Mât donnera des résultats encore plus précis avec une mesure toute les 10 minutes.

lundi 4 novembre 2013

Nocturne au méandre des Avalanches en crue


La chance n'est toujours pas au rendez-vous. Ludo et Bruno en explorant les amonts du méandre se font surprendre par la crue dans une zone que l'on croyait fossile. Il faut dire que 44 mm de pluie sont tombés dans la nuit du 2 au 3 Novembre. (voir la pluvio à la Chandelette)
A la station de mesure de Métral le volume de la Valserine est passé de 20 à 125 m3 entre minuit et 6 heures du matin (voir ci-dessous)

Graphique du débit de la Valserine


A lire le Compte rendu de Ludo:
http://explossouschampfromier.blogspot.fr/p/compte-rendu-des-a.html

lundi 28 octobre 2013

Paragraphes sur l'hydogéologie en général du plateau de Chamfomier tiré de la notice explicative de la feuille St-Julien-en-Genevois n°653


Caractéristiques hydrogéologiques générales


"En période pluvieuse, ces réservoirs se remplissent en quelques jours et donnent des exurgences temporaires parfois très haut sur les versants, formant des cascades parfois spectaculaires (ex. : cascade de la roche Fauconnière au Nord de la forêt de Champfromier). Elles se tarissent vite (quelques jours à quelques semaines) après cessation des précipitations. Ce fonctionnement témoigne d'une karstification bien développée et assez générale.
 
La karstification est plus développée dans les calcaires du Kimméridgien-Tithonien des hautes surfaces (forêt de Champfromier, Reculet, Grand-Crêt-d'Eau) et les calcaires urgoniens.

En forêt de Champfromier, les gouffres sont nombreux.
On y observe également des lapiez dénommés lézinnes dans le massif jurassien, développés par exemple sur les calcaires du Kimméridgien du flanc nord-ouest du Truchet. L'eau de pluie infiltrée dans les calcaires ressort par des exurgences au contact de l'Oxfordien marneux (recouvert d'éboulis) des cirques des Avalanches et de la roche Fauconnière. Le réseau karstique de la forêt de Champfromier a été étudié par la section spéléologie de la M.J.C.de Bellegarde (cf. Bienfait, 1984).
 
L'existence d'un karst noyé à des cotes voisines du fond des vallées des trois principaux cours d'eau semble vraisemblable. Il reçoit son alimentation des unités aquifères sus-jacentes et est drainé ou soutenu par ces trois cours d'eau. On signale, sur la feuille Saint-Julien-en-Genevois, une dizaine de sources karstiques permanentes au fond des vallées de la Semine, de la Valserine et du Rhône, avec des débits approximatifs de plusieurs dizaines à plus de 100 1/s :
-fontaine Noire d'Orvaz (exutoire de la forêt de Champfromier) à Belleydoux (n° BSS : 653-1-0010) ;
-source du moulin de Trébillet (exutoire de la combe du Collet) à Montanges (120 1/s) ;
- source de Coz à Montanges (captée par la ville de Bellegarde) sortant des calcaires valanginiens (120 à 200 1/s) (n° BSS : 653-5-0013) ;
- source vauclusienne de la Buna, au bord du Rhône et au pied du fort de l'Écluse (400 1/s) exutoire des infiltrations sur le massif du Grand-Crêtd'Eau, etc."
 
 
 
 



(Source BRGM, notice explicative de la feuille St-Julien-en-Genevois n°653, pp 115,116,117)

samedi 26 octobre 2013

Article de presse et dernier Compte rendu

L'article  de la Tribune Républicaine du 24 Octobre dernier. Les journalistes n'arriveront-ils jamais à  retranscrire correctement ce qui leur a été dit:


Le compte rendu de la dernière sortie au Méandre des Avalanche a été rajouté:
http://explossouschampfromier.blogspot.fr/p/compte-rendu-des-a.html

jeudi 24 octobre 2013

Géologie et hydrologie de la commune de Champfromier (source BRGM)

Géologie et hydrologie de la commune de Champfromier

Dans sa partie septentrionale, il se limite au Sud à la faille de la Sandézanne et au Nord à l'accident dextre ENE Semine-Orvaz, de même famille que celui de Trébillet. Il bute à l'Est contre le système faille du Vuache et à l'Ouest contre l'accident NNE bordier du plateau de Giron sud, décalé de façon senestre par la faille de la Sandézanne. La faille Semine-Orvaz induit un décalage dextre d'environ 500 m, mesuré entre les anticlinaux d'Orvaz et de la roche Fauconnière. Elle bute à l'Est contre le système Vuache et s'ennoie à l'Ouest sous des formations superficielles (feuille Nantua) où elle paraît interrompue par le prolongement de la faille de la Sandézanne (Mangold, levés inédits). Le plateau consiste en quatre plis localement déversés vers l'Ouest. Le synclinal de Cottin, structure pincée formée par deux kinks conjugués et failles, sépare les deux anticlinaux amples du plateau de Champfromier. Au Sud-Est, l'anticlinal de Communal d'axe nord-est (lié au rétrochevauchement de Monnetier) est transverse aux structures du plateau.
Dans les montagnes du Jura, les caractéristiques hydrogéologiques sont déterminées par la nature essentiellement calcaire, fissurée et karstifiée, très perméable, des formations ; par la structure plissée et faillée, donc très compartimentée ; par le relief très accidenté. Les formations glaciaires et fluvio-glaciaires, en placages sur les autres formations, jouent un rôle important. Le climat de moyenne montagne préserve les précipitations abondantes (1 500 à 2 000 mm/an dont une part sous forme de neige),
réparties tout au long de l'année.

Géographie, morphologie, topographie
La commune de Champfromier est caractérisée par un relief montagneux. On trouve au plus bas (altitude 480m), encaissée dans sa vallée : la Valserine qui descend du Jura.
Sur un replat situé à une altitude d'environ 655 m, le chef-lieu s'est développé. Les hameaux et les habitations plus isolées se sont installés jusqu'à environ 780 m. Les pentes du cirque des Avalanches et du Crêt du Mont, dominent le village et marquent le début du plateau au Nord qui descend vers la Semine. La forêt est omniprésente. Les habitations de la Combe d'Evuaz, tout à fait au Nord du territoire, font partie de la commune.
Le point le plus haut est le Crêt Chalam ; il culmine à 1545 m.

Contexte géologique
La commune se situe dans la zone méridionale de la chaîne du Haut-Jura, sur la rive droite de la vallée de la Valserine, au nord de son confluent avec la Semine.
Le Jura constitue un important massif formé par une succession de sédiments calcaires, d’âges Jurassique et Crétacé, qui ont été plissés à l’Ère Tertiaire au cours de l’orogenèse alpine. Le massif, de moyenne altitude (Le Crêt de la Neige à 1726 m d’altitude, point culminant de la chaîne), présente une succession d’anticlinaux et de synclinaux en relief conforme. On emploie souvent le nom de morphologie jurassienne, où les anticlinaux constituent les reliefs ou « Monts », et les synclinaux les vallées ou « « Vals ».

Le substratum
Au niveau de Champfromier, les formations appartiennent essentiellement au Jurassique moyen et supérieur ainsi qu’au Crétacé inférieur.
- Le Lias, bien que présent sur la commune affleure très peu.
- Le Dogger est formé d’une centaine de mètres de niveaux calcaires).
On note essentiellement les calcaires échinodermiques du Bajocien et les calcaires terreux du Bathonien.
- Le Malm, débute par un ensemble marneux de 200 m daté de l’Oxfordien inférieur formant des combes visibles dans la topographie. Puis on retrouve un niveau de 200 à 450 m de puissance constitué par des niveaux calcaires formant des barres bien marquées dans le paysage (Oxfordien supérieur, Kimméridgien, Thitonien).
- Le Crétacé inférieur à Champfromier est essentiellement constitué par des niveaux marneux (Bérissien, Valanginien, Hauterivien inférieur). Viennent enfin les calcaires de l’Hauterivien supérieur et du Barémien remarquables sur le territoire communal (calcaires urgoniens).
D’un point de vue structural, le territoire communal peut être divisé en trois grands secteurs :
- le centre de la commune est constitué par un plateau calcaire à léger pendage vers l’ouest. Les calcaires massifs de l’Urgonien affleurent essentiellement sur le Plateau. Ils sont très fracturés.
- à l’est de la commune une structure anticlinale constituée par des couches allant du Kimmeridgien à l’Hauterivien est chevauchée par le plateau (Montagne du crêt).
- à l’Ouest de la commune, un synclinal reprend l’ensemble de la série et chevauche le plateau. Plus au sud, cette structure est décalée vers l’est par un grand accident.
- Au Nord de la commune, le plateau calcaire du chef-lieu disparaît au profit des deux unités précédentes dans une zone de chevauchement complexe très fracturée.
 
Un grand accident.
Au Nord de la commune, le plateau calcaire du chef-lieu disparaît au profit des deux unités précédentes dans une zone de chevauchement complexe très fracturée.
Dans le substratum calcaire Il est le siège d’aquifères perméables en grands, où l’eau circule par l’intermédiaire de conduits de dissolution dans les calcaires (réseaux karstiques) où dans les fractures de la roche (failles, diaclases). L’eau y circule rapidement notamment lors d’épisodes de crues (fonte des neiges, précipitations abondantes, etc.). La circulation rapide des eaux dans la roche rend ce type d’aquifère très sensible aux pollutions.
La majeure partie de la commune de Champfromier étant sur un substratum calcaire, les réseaux karstiques et de fissures sont donc susceptibles d’être présents partout sur le territoire communal. Les captages d’Alimentation en Eau Potable (AEP)

Hydrologie.
L’Alimentation en Eau Potable de la commune de Champfromier, y compris de ses différents hameaux, est assurée par quatre captages (se référer au rapport de l'hydrogéologue). Il s’agit de sources captées dénommées :
- la Source Potacher Ouest ;
- la Source Potacher Est ;
- la Source de la Trouillette ;
- la Source du Communal.
Les trois premiers captages sont localisés sur la commune de Champfromier, tandis que le dernier, dénommé « Source Du Communal », est situé sur la commune de Montanges.
La distribution est uniquement gravitaire, depuis les différentes sources jusqu’aux points d’usage, via plusieurs réservoirs principaux et différents petits réservoirs intermédiaires.
Des traitements par U.V. sont réalisés à l’amont des circuits de distribution, avant toute desserte.

Sources de Potacher Ouest et Est
Elles se situent toutes deux au nord – nord est de Champfromier.
- La source « Potacher Ouest » est sise à flanc de colline, au niveau d’une clairière dans la forêt tandis que la source « Potacher Est » est située au bas de la colline dans un
secteur de pâturage de faible pente.
Les canalisations en provenance des deux sources convergent ensuite au niveau d’une
prairie, à environ 150 m à l’aval de la source « Potacher est », dans une chambre de mélange.
Lors d’étés particulièrement secs, des problèmes de disponibilité de ressource peuvent survenir.
Ces deux sources alimentent les hameaux de Monnetier et Poizey.
 
Sources de La Trouillette
La source La Trouillette est située au nord - nord ouest de Champfromier, légèrement à l’aval (environ 200 m) d’une falaise calcaire dite « Les Avalanches ». Elle est sise sur le flanc d’un ruisseau dans un secteur assez pentu.
La source de « La Trouillette » alimente les hameaux de « Le Bordaz » et « La Caserne » ainsi que le village de Champfromier. Notons que cette dernière constitue la
ressource majeure de la commune.
- Source de "Du Communal"
La source « Du Communal » est située au sud-ouest de Champfromier, sur la commune de Montanges, sur le flanc d’une colline boisée.
La source alimente le hameau de « Communal ». Lors d’étés particulièrement secs, des problèmes de disponibilité de ressource peuvent survenir.


 










 

 

samedi 19 octobre 2013

Quelques dates géologiques

Quelques dates importantes à retenir:
De 250 à 65 millions d'années (ère secondaire) une mer recouvre la région du jura et déposera près de 1000 mètres d'épaisseur de sédiments ( d'origine organique et détritique).
A la fin du secondaire environs, la mer se replie. le plissement de la couche sédimentaire commence, pour s'affirmer il y a 30 millions d'années.
Quelques indices, notamment des affleurements de mollasse perchées indique que le jura s'est formé dans les 20 derniers millions d'années (source BRGM)
Le soulèvement des Alpes (5 mios d'années) provoque le plissement principal du Jura.
C'est à  l'ère quaternaire, que la tectonique conjuguée à une forte érosion atmosphérique et glaciaire  amplifie l'érosion  du calcaire pour former les grottes et gouffres du plateau.
Par endroit 300 mètres de calcaires ont disparut sous l'action des intempéries et des glaciers.
Depuis la fin de la dernière glaciation caractérisée dans la région par la calotte glaciaire jurassienne (-15 000) , l'érosion reprend à moindre échelle, conjugué au  remplissage du au rabotage du substrat par les glaciers et à une calcification des réseaux fossiles.



Source ISKKA