vendredi 22 mars 2024

Inventaire

info du 21 mars 2024

Pour info, le vieux calque que je tenais à jour jusqu’en 1985 à pu être numérisé(malgré son état) par le cabinet de géomètres << alia-GE >> de Valserhône,qui nous a aussi fait un tirage papier, et tout cela gratuitement.

Grand merci à lui. Voir PDF en PJ.
Cet inventaire papier s’arrête au FC 49 de l’époque.
Depuis, environs 45 autres entrées ont été repérées,
essentiellement dans les années 1990/1991, comme indiqué
sur le super inventaire “excel” de Toutoune, que j’ai remis au gout du jour,
et qui est désormais alimenté, complété ou corrigé au fur et à mesure de
vérifications sur et sous le terrain. voir JPG en PJ.
Certaines cavités font l’objet d’un marquage avec plaquette inox,
les marquages peinture de l’époque ayant disparu.
Il va sans dire que pour chacune de nos découvertes, chaque travaux, ou autres,
et cela quel qu'en soit la dimension,
l’information doit circuler (dans tous les sens...) afin que cet inventaire vive et soit à jour.
(coordonnées, descriptif et accès sont un minimum)

Michel Neyroud







mercredi 14 février 2024

                                                    Il était une fois sous terre en 1985



                        1, William Wanhout

                        2, Lucette Marmillon

                        3, Robert Lepenec (Bebert)

                        4, Jean Claude Furlan (Fufu)

                        5, Thierry Tournier (Toune)

                        6, Ursula Rhiner

                        7, Michel Gallice (Le Grand)

                        8, Jacques Romestan

                        9, Dominique Kensicher (Uboot)

                        10, Bertrand Valton

                        11, Christian Locateli (Lulu)

                        12, Marc Beltrami

                        13, Jean Yves Kournwsky (Le Zanzi)

                        14, Anne Rugieri (Nanou)

                        15, Denis Bombois (Le Bix)

                        16, Gilbert Marmillon (Gibus)

                        17, Jean Hudry 

                        18, Pascale Bosson (La Bosse)

                        19, Michel Neyroud (Le Chef)

                        20, ...........Rolandez

                        21, Spa

                        22, Catherine Kournwsky (La Kakli)

                        23,

                        24, ............ Gobo (Le P'tit Gobo)

vendredi 10 juillet 2020

Tout fou le camp !

Après avoir mis de coté la mise à jour de ce blog pendant plusieurs mois, et la page des compte-rendu 2015/2020 ne s'affichant pas au public, sans que j'arrive à règler le problème, je poste cette page comme article pour que tout le monde puisse avoir accès.
J'avais également pointées les cavités sur google maps en mode partage, l'inventaire excel était en relation avec ce pointage, il a malheureusement disparu.


Samedi 28 mars 2015  -  grotte de la Trouillette  
(Elagage)

TP : 6h
Participants : Bruno et Clément
Clément : Avec le retour du printemps il y aussi le retour des explos. Donc on commence d'abord par élaguer les accès après être passé à la gendarmerie de Chezery pour prévenir que nous montions à la demande du maire.
On commence le chemin carrossable où il y avait que un sapin et quelques arbres qui n’empêchaient pas la passage mais qui gênaient juste un peu en largeur.
On mange un bout et on va ensuite faire le chemin qui mène jusqu'au lit de la rivière. Avec le tridents sur la débroussailleuse ça va super vite et c'est très propre.
Il y encore un bon gros paquet de neige dans la combe ! Au dessus du porche il doit y avoir bien 3-4 mètre et les crus de la fonte des neiges on créées une jolie galerie dans le névé.
A cause d'une grosse pavasse qui est tombée, le câble qui permettait de traverser la rivière a été arraché. Sur le coté droit, le rocher où était posé l'amarage a été complètement arraché et de l'autre coté la vis a cassée.
Nous avons aussi vu que le petit câble sur le chemin entre les voiture te la rivière a encore été victime d'une coupure. Il sera donc aussi à changer.
Concernant la montée jusqu'à l'entrée supérieur, on commence avec la petite tronçonneuse qui déraille au bout de 2 branches (problème de tension de chaîne). Après avoir monté et re-démonté trois fois et changer la chaîne on repart jusqu'à ce qu'elle cale. Et au moment de redémarrer la ficelle du démarreur lâche.
Il a donc fallu prendre la grosse qui fait 7kg : c'est sacrément sportif à bout de bras dans la montée pleines de feuilles et de caillasses instables. On en profite aussi pour tout purger en dessous du chemin pour éviter les chutes de pierres et de branches dans le porche.
Notre journée se finira au club pour boire un bière, ranger les câbles et virer les cadavres pour les emmener au verre.


Samedi 11 Avril : Trouillette (FC1)

TP : 5h30
Participants : Clément, Jérome + Bruno et ses enfants en visite.
Jérôme Rousselle : Donc samedi nous sommes allez à la Trouillette pour réparer ce qui a été détruit par les intempéries. Précédemment Bruno et Clement avais déjà bien bosser avec l'élagage de printemps, cette fois on y va pour remettre les câbles qui ont été arrachés.
On arrive vers 13h00 et on commence par casser la croûte sous la pluie, pendant que le café chauffe on fait une reconnaissance sur le coté Ouest pour voir si l'on ne pourrais pas faire un chemin direct sur ce bord. Le principe est de partir du parking voiture, monter les éboulis et tracer une sente a peut près horizontale jusqu’à l'entrée sup'. On se rend rapidement compte que c'est trop de travail et trop exposé. Par contre le point de vue me laisse entrevoir un possible trou en falaise.
Pour la suite on attaque à la pioche et au burin la première partie du chemin bord Ouest, juste avant d'arriver dans la rivière qui s'est bien fait rogné. Aprés quelques amélioration on passe aux amarrages du cable d'accès au trou. On décide d'en profiter pour réaliser un tracé que l'on pensait faire depuis longtemps avec Sylvain L, à savoir couper en diagonale pour avoir un tracé moins physique lors des portages de bouteilles. Seulement avant de mettre les amarrages il faut purger le rocher pour trouver quelque chose d'a peut prés sain... c'est qui est rare. On attaque au burin avant d'aller chercher les gros moyens. On pose le groupe électrogène aux derniers sapins et tire les câbles électriques quand arrive Bruno avec ses enfants, et on attaque la purge au perfo. On dégagera les deux premiers amarrages du futur cable avant de plier et de partir vers 18h.
On va poursuivre la mise en place du nouveau sentier en soirée cette semaine, il reste beaucoup de travail a faire.


Mercredi 16 avril : Trouillette (FC1)

(Rééquipement , aménagement vire)

Participants : Clément Sage, Jérôme Rousselle

Jérôme : Le temps de tout charger (2perfos, 1 groupe, 1caisse de rallonge, corde, masse, pioche... ) on part de chatillon à 17h30, pour être sur place à 18H. Clement a bricoler un chassis nu de brouette qui va vraiment bien, on gagne du temps pour amener le groupe et la caisse de cable. On descend vite fait et on s'apercoit que la vasque est pleine, elle laisse même s'échapper un petit pipi. A deux le soucis c'est la manutention on est obligé de faire plusieurs allers retour et la pose du cable n'est pas trés simple, mais on fait ca au plus vite pour pouvoir attaquer. On a à peine le temps de se mettre en place que c'est la crue, la vasque deborde cette fois plein pôt, il faudra scruter le niveau regulierement pour s'assurer du retour puisque le cable pour traverser en sécurité n'est plus là.

Cela donne une info interessante tout de meme puisque si on compte un debut d'infiltration de la fonte vers les 11H, cela fait un temps de passage d'environ 7H. Il serait trés trés interessant d'aller voir sur le plateau où sont les poches de neige restant, et d'aller dans le trou voir quelle galerie se met en charge. (Attention il n'y a plus de MC à l'horloge et le premier qui passe doit bien noter toutes les traces laissées par la crue pour interprétation)
Bref le niveau d'eau semblant rester fixe, on continu le taff. Clement fini de faconner un bloc au burin, pendant que je tire une corde pour pouvoir travailler et mieux se rendre compte du futur tracé. On pli à 20h30, on a un peu avancé, on a surtout une idée claire de là on nous allons passer, les cordes et les cables electrique sont restés en place la suite ira donc beaucoup plus vite.
Concrétement voila le travail qu'il y a à faire :



 En bleu le tracé existant, en rouge le tracé futur et les étoile jaune c'est les amarrages à mettre (+1 amarrage à l'intérieur du trou)
(vieille photo à toune pour le copyright)
Et voila ce que cela implique :
- Mise en place de spit pour poser une corde en double independante (8 points)
- Réalisation des amarrages :
     * Purge des rochers pourris jusqu'a une base saine (le plus possible)
     * Percage des 8 points
     * Scellement des tiges filletées
     * Soudure de plaquette sur tige filletée pour rendre le premier amarrage inviolable.
- préparation du cable :
      *Récupération des fournitures
      *Manchons termoretractible aux extremités
      *Mise en place du premier cosse-coeur et soudure des serres cables
- pose du cable
- amelioration du tracé
      *Démontage d'une strate pour poser les pieds
      *Pose d'un renfort (tronc) au départ.

Jeudi 16 Avril : La Trouillette (FC1)

TP : 3h
Participants : Clément, Jerome, Bruno, Leo, Zian , + cousin ?
Jérôme : Troisième jour de travaux.
Je prend clément à 17h chez lui et on se rend sur place. Clément met des spits et pose la corde de sécurité, on peut ainsi travailler plus en sécurité tout au long du tracé. 
On poursuit notre aménagement du sentier, a la pioche et au burin. Il à fait gris la riviere ne coule donc pas. Vers 18h30 Bruno nous rejoins avec Leo, Zian et un cousin. POur s'occuper les enfants taille des marches dans la terre.
On remballe à 20h30.


Vendredi 17 Avril : La Trouillette (FC1)

TP :4 h
Participants : Clément, Jérome, Bruno, Leo , Sylvain S.
Jérôme : Aprés pas mal d'hésitations on declare que le temps n'est pas si mauvais que ca. De toutes facons taper a la pioche suspendu sur une corde ca rechauffe. 
L'idée du barbecue est abandonnée, on s'arrete au Vival de champfro pour faire le plein et on attaque le chantier un peu plus tôt, il est 17h15. Le temps c'etait tenu, mais c'est sous une belle averse que l'on commence nos travaux.
On est toujours sur notre chemin. Vers 18h30 Bruno et Leo arrive nous voir, bruno nous donnes un bon coup de main mais Leo à l'air de s'ennuyer un peu. Puis c'est sylvain Sautier qui arrive.
Bruno et Clément poursuivent à buriner en falaise, le but étant de faire sauter des strates de faible épaisseur pour créer une sente, pendant que l'on va chercher un if de 4m avec sylvain pour épauler un passage. 
On arretes à la nuit, vers 21h. S'en suis une collation aux voitures alors que les averses reprennent. Juste avant de partir on verra une trés jolie salamandre au parking.


Samedi 18 avril: La Trouillette (FC1)

TP : 4 h 30
Participants: Clément, Jerome, Bruno, Zian, Ludo. 
Jérôme : On arrive vers 14H (aprés 3jours à l'heure j'ai decider de reprenne mes habitudes d'arriver à la bourre). Il fait trés beau mais on est seul, et la riviere crache pas mal.
Ca ne nous empeche pas de traverser et comme il y a de la marge on attaque les travaux sereins. Juste aprés nous être équiper on vois une voiture "pot de yaourt" bleue arriver a fond les ballons, finir sa course au frein à main. C'est un Ludo avec quelques cernes qui débarque ! Un peu plus tard Bruno arrive avec Zian.  Les trois nous quitterons à la faveur d'une pause bouffe, on finira donc à deux avec clément jusqu'à 19h. 
Ne nous mentons pas, la fatigue et la lassitude commence a se sentir, meme si tous les jours on a l'impression d'avoir bien avancé, le taff à faire est bien plus conséquent que ce que l'on pensait au départ. 

Concretement, on a fini le chemin à 75% , mais 2 passages nous pose problèmes et pour le moment on a trouvé une solution juste pour l'un des deux. On a également un peu repris le bas de l'accès. Bon le cable en lui-même devrait aller assez vite à poser, c'est l'histoire de 4-5H de travail. Par contre on ne sais pas trop où remettre e cable de sécurité qui permettait une évacuation en cas de crue. 



Vendredi 1er Mai : La Trouillette (FC1)

TPST : 3H30 
Participants : Clément, Stephane (SSG), Jerome, et toutoune pour les photos.
Jérôme : La crue était prévisible, annoncée, finalement redoutée, elle a tenue toutes ses promesses voir trop.
La journée avait mal commencée avec tout un tas de petit pépins, camion en portefeuille sur la route, trousseau de clé perdu, réveil pas branché... sur le chemin d'accès les bucherons on ébranché un arbre et on tout laissé sur place, merci !!  Bref on arrive à la bourre, en sortant de la voiture rien que le bruit suffit pour savoir que la crue est déjà là. Confirmation au bout du chemin puisque le niveau est équivalent à ce que j'avais pu avoir quand j'avais filmé la crue dans la salle de l'horloge. 
Comme le câble a été arraché cet hivers on ne peut donc pas traverser, on décide quand même de s’équiper pour tentant de trouver une solution. Clément commence donc à mettre un départ de MC sûr pendant que je vais tenter de traverser plus en aval. J'ai beau regarder, bien que plus large il est impossible de traverser sans prendre le risque de se faire emporter, retour donc vers clément qui finit sa main courante sur une tige filetée de Ø10 qui semble en état. Entre temps Stéphane nous a rejoint mais il faut toujours traverser, on échafaude plusieurs théories, j'essaye de tenir debout dans la rivière en étant sécurisé par clément. Peine perdue le débit et si fort que je suis balayé avant de pouvoir poser un pied. Finalement clément réussi un lancer de corde autour d'une souche, on assure et tend tout cà pour que je puisse passer et aller mettre un point définitif beaucoup plus haut sur le rocher. La corde est à quelques centimètres au-dessus de l’eau, Stéphane propose d’utiliser un bi 4L pour plus de sécurité. L’idée est bonne mais finalement on préfère un kit bourré de bidons étanches vides plutôt que de se rajouter du poid sur la corde. La traversée se passe sans encombre, on met la corde plus haut et Clément et Stéphane passe à leur tour.


On se rend à la salle de l’horloge, en chemin Stéphane apprécie notre nouveau tracé, et moi j’apprécie les améliorations dans le trou puisque ça a bien changé depuis la dernière fois où j’y suis allé. La galerie d’entrée est transformée en actif, cela pisse de partout, et on arrive finalement devant un siphon, impossible d’aller a l’horloge. Après quelques observations, nous ressortons, pour apercevoir toutoune en bas. On file vers la kensicher pour accéder à la saint valentin. On trouve l’entrée avec moins de mal que prévu, Stéphane et clément me laisse le privilège de dire bonjour aux métas en premier ! Là aussi ca pisse de partout, la galerie est un vrai toboggan. Le passage de la voute mouillante est moins problématique que dans mes souvenirs, il faudrait vraiment beaucoup d’eau pour que ça coince à cet endroit, on continue donc à descendre, cette fois le grondement de la grotte est bien perceptible, sauf qu’on ne devrait pas entendre grand-chose à cet endroit !! L’explication arrive au débouché dans la saint valentin : il y a un vacarme assourdissant et le ruisseau de la kensicher, qui devrait logiquement s’écouler à droite vers l’aval au siphon, tourne a gauche en volutes. Il faudra quelques secondes pour bien comprendre ce que je vois : oui c’est bien la St Valentin, encore oui c’est le point le plus haut de la galerie au sommet des ressauts, et bordel oui je suis bien en train de patauger dans 1m40 d’eau qui viens du siphon !!! Stéphane me rejoins un peu dubitatif, après explication du phénomène il m’hurle dessus de filmer ! Clément arrive enfin, on est collé à la paroi et on contemple pendant quelques instants le spectacle, le temps d’expliquer la différence entre une chasse et la crue. Là on est clairement encore dans la phase de chasse, l’eau est belle et limpide. Comme on ne tiens pas forcement à voir la suite on ressort. En bon africain j’ai mis toutes les couches de néoprène à ma disposition pour lutter contre le froid (bien 3cm de neo par endroit !), le but est atteint par contre je suis aussi a l’aise qu’un hippopotame dans un conduit !
Le retour ce fera s’en encombre auprès de toutoune qui est resté pour prendre des photos, c’est sympa.
Au final on aura fait aucunes des observations prévues, ni pu mettre les sondes. Mais on c’est rendu compte de visu de la puissance du phénomène. Par contre on peut déduire que les conduits sont un système plus court, puisqu’ils crachaient bien vert avant qu’on rentre alors que la saint valentin était toujours claire avec plus d’une heure de décalage. Egalement le volume d’eau qui passait dans la St Valentin était simplement monstrueux, comparable à la rivière en extérieur, ce qui explique les montées de charge dans l’horloge.

Dimanche 10 Mai : La Trouillette (FC1)

TPST: 2h30
Participants: Bruno, Jérôme et Clément
Clément : On a déjà tous 15min de retard donc la journée commence bien ! Le temps de charger le coffre des deux voitures de passer prendre du pain et de l'essence pour le groupe on monte au parking.
Le but étant de poser la main courante de l'horloge ainsi que 3 sondes, il faut tout préparer à la voiture en plus Jérôme a récupéré son matériel la veille et c'est le bordel pour tout remettre dans l'ordre. On rentre donc dans le trou seulement a 11h45.
On avance vite jusqu'à l'horloge et pour ne pas perdre de temps on se répartit la travail: Jérôme et Bruno installent la corde pendant que je met la sonde dans le S1 qui est 10-15 cm plus haut que son niveaux bas.
On va ensuite à la St valentin. Après avoir fait seulement quelques mètres dans la galerie, on, retrouve de la mousse de crue au plafond qui nous fait un peu flipper, faut vraiment pas se retrouver coincés dedans ! Au siphon on se répartit encore le travail: Pendant que Jérôme installe la sonde en dansant, Bruno et moi le regardons en rigolant (bah ouai faut quand il est là faut bien le faire bosser !).
On va finir ensuite par la galerie du Mat ou il faut aussi récupérer le matériel testé là l'hiver à Stéphane. Cette fois c'est au tour de Bruno d'installer la sonde. Pendant ce temps Jérome commence a partir avec du matériel tandis que je finit de mettre en kits le reste. On le rejoint en haut des ressauts et ressortons avec 4 kits et 2 gros dévidoirs pour seulement 3 gas mais bon pas grave après il y a la barbecue.
Comme c'est la Trouillette bah on est dégueux ! Un lavage dans le S1 s’impose en plus il y a le rosé qui nous y attend bien au frai. Quand nous rejoignons Bruno dehors qui ne s'est pas laver, il a déjà fait le feu et a commencé a faire sécher les affaires le tout en slip (qu'il est bien ce président !).
Ayant chacun de la bouffe pour 3 croyant que d'autres âmes charitables seraient venus nous aider, on mange comme des porcs jusqu'à 16h30. 
Le programme de l'après-midi sera donc vachement plus court. On bossera que 1h sur le chemin d'accès dont deux tirs de pailles vraiment pas concluant.
A bientôt pour de nouvelles aventures !

Juin : La Trouillette (FC1)

Portage et plongée à la galerie du Chien, 200m de première, cr à suivre…

Samedi 23 Mai : La Trouillette (FC1)

Tpst : 7h 30
Participants : Ludovic Manillier, Christophe Girod, Jérôme Rousselle
Jérôme : Donc la journée a été bonne nous avons pu , grâce à l'aide de Christophe (merci chrichri !), amener tout le matériel au siphon. Et également faire la topographie depuis l'entrée du trou jusqu'au fond de la galerie du chien, sans les diverticules. 
A la sortie ludo nous attendait avec bière et grillades, de quoi oublier les galères de la journée !! Merci Ludo. Le programme continue donc aujourd'hui avec de la topo et la pointe en début d'après-midi on sera à la grotte vers 9h30.
A noter  côté observation que le chien semble etre une perte de la galerie Saint-Valentin.


Dimanche 24 Mai : La Trouillette (FC1)

TPST : 11h
Participants : Jérôme Rousselle, Clément Sages, en visite à l’interieur, Jean-Jacques Humbert, Bruno Moiret, à L’exterieur, Thierry Tournier.
Jérôme : Bon on va pas vous faire attendre plus longtemps, donc voila un bref descriptif des 207m de première attendait sagement derrière le siphon.
On poursuis l'orientation générale de la galerie, a savoir ~75° ca file donc sur Truchet / La biche / Haute crête pour le moment. La galerie en elle même suis apparemment un miroir de faille, c'est une succession de siphon fossiles. On fait donc des yoyos en montant/ descendant le long des strates qui par chance sont couchées à 45°, ça donne de grand pans inclinés sur environ 8m de haut (la topo le confirmera). Ça reste une galerie bien merdique, plus petite que la partie avant siphon, mais couverte de dépôts d'argile sablonneux plutôt agréable du genoux ! Coté régime c'est assez complexe puisque cette partie semble avoir connu plusieurs successions de phase active/fossile. On a ainsi été assez surpris de tombé sur des stalagmite, clément a trouvé une ammonite, et juste après d’énormes coup de gouges de Ø30cm montrant bien que çà a circuler sérieusement la dedans. De petit gours semblerait indiquer que c'est calme ces temps. 
On a topographiè toute la pointe à l'aller, et on s'est arrêté sur un rétrécissement (il y a 2 bonnes étroitures avant) qui semble passe.
Ah j'allais oublier... il y a un petit courant d'air qui s'amplifie tout le long dans la galerie, et un beau bruit d'actif au fond !

«  Ça commence vendredi, pour une bonne sortie il faut une bonne préparation. Le tableau du club nous sert à lister tout ce que l’on a besoin, détailler le remplissage des kits pour mieux nous représenter l’organisation. Mine de rien alors qu’on pensait qu’il faudrait 6 kits de matos on se rend compte qu’avec 4 cela devrait suffire.
Samedi 23 Mai.
La place à tourner de la Trouillette ressemble à une expo matos du congrès, je ne savais pas qu’on pouvait mettre autant de choses dans ma voiture !! On prend bien 2H pour tout repartir et empacter correctement. La liste du matos est la suivante pour chacun:
-          1 bi 2L acier
-          2 détendeurs
-          2 masques
-          1 dévidoir
-          1 combine néoprène
-          1 surcombine spéléo
-          1 ordi de plongée + 1 boussole + sécateur + Kawetch
-          5kg de plomb
-          1 casque de plongée
-          Piles de rechanges
Il faut encore rajouter en commun la bouffe, le matos de topo, on prend aussi 40m de cordes des sangles, la trousse à spit et une pharmacie. 
On en repartie une grosse partie dans deux gros kits de 50L que l’on sangle l’un sur une luge, l’autre dans un bidon coupé en deux. Et un troisième kit plus petit pour la bouffe et la pharmacie, il est midi, nous voilà partis on dirait 2 tortues ninja avec nos kits carapaces sur le dos ! On amène tout çà jusqu’à la salle de l’horloge à l’aide de grand coups de pied cela avance relativement vite. On retourne ensuite à l’entrée pour attaquer la topo. J’explique les rudiments de principe à clément et le disto X² débite ses données que l’on note scrupuleusement. Les débuts ne sont pas trop évidents mais arrivés à la salle de l’horloge on commence à avoir pris un bon rythme. Clément positionne les stations et écris les mesures sur le carnet, moi je mesure tout ce qui me parait utile.
A l’horloge Christophe nous rejoins, il sort de convalescence mais on lui file quand même le kit « bidon » à amener jusqu’à l’entrée du chien. On prend les kits « luge » et « bouffe » restant et on continue notre topo dans la saint Valentin à l’avancée. Les diverticules sont laissés de côté pour le moment, on laisse des points de rattachement au marqueur bleu pour les séances suivantes. Cette fois on carbure, en moins d’une heure on a rejoint Christophe qui nous attend à l’entrée du chien. L’occasion de faire le transfert des mesures sur le téléphone on vérifie en direct que la topo corresponde, c’est beau le progrès !! On perd un peu de temps pour se passer les kits dans les voutes mouillantes puis Christophe pars devant pendant qu’on reprend nos mesures en poussant le deuxième kit. Comme on est sur un rythme lent cela nous permet quelques observations, un détail sur la disposition des argiles attire notre attention. Le centre de la galerie est bien propre alors que les bords sont argileux, particulièrement observable a un ressaut descendant. Cela nous donne la conviction que le chien absorbe les eaux de la saint valentin avec le puit de gauche fonctionnant en perte. Les mesures continuent la poussée de kit aussi, dans les mares de boues sur les rampings de cailloux… 10m avant le siphon on pose le matériel dans un endroit un peu plus large que d’habitude. Christophe n’a pas l’intention de s’éterniser il a pris un peu froid on fini de topographier les derniers mètres et observer le siphon. On ressort à mach 12, et se retrouve au parking. Ça sera une de nos plus longue sortie ici, on totalise plus de 400m de galeries topographiées, il ne reste plus qu’a se reposer pour demain.
TPST :   Participants : Clément, Christophe, Jérome.
Dimanche 24 Mai
De nouveau on réétale tout le matériel dehors pour être sûr de tout prendre, il reste 2 bouteilles, les plombs, le matos d’explo et toujours notre bouffe et pharmacie, cela fait 1 kits chacun bien chargé. Avant de partir lulu nous a rejoint, on discute un peu et on rentre dans le trou à midi. On s’économise au mieux pour se passer les kits dans le chien, et on arrive sur la place pour se changer. Cela fait 3m² a peut prés, 1m50 de plafond au plus haut, il va falloir enfiler nos combinaisons et régler tout le matériel. On tache de ne pas nous salir pour garder le siphon propre, cela nous prend 1h. Peine perdue pour la propreté, avec le ruissèlement l’entrée est déjà chocolat. Clément pars en premier, il reste le fil de Michel mais il est très lâche, on pose donc un autre fil. C’est une mise en œuvre immédiate du stage de la semaine dernière, merci lulu ! Moi je galère pour la mise en eau, le kit persiste à flotter, ma combinaison aussi et il y a un passage bas d’entrée. Clément s’inquiète un peu et viens voir ce qui se passe. Finalement ça passe, c’est court c’est moche on a une visibilité de 20cm le kit qui pars au plafond dans une main, le fil dans l’autre qu’il ne faut pas lâcher. Une fois derrière clément m’explique que c’était clair quand lui es passé !!! Pas le temps de trop râler, devant nous le conduit remonte en se pinçant un peu, c’est pour lui qu’on est là. On pose tout le matos de plongée et on reprend notre topo en avançant dans l’inconnu cette fois. Il y a quelques concrétions en calcite, preuve qu’il y a eu un moment de sècheresse dans la vie du trou. Bon avec 1 pauvre colonne de 30cm et 3 bitoniaux de calcite on ne concurrencera pas Orgnac tout de suite. 
Bref après le siphon la galerie remonte donc, sur une 10aine de mètre, suivi d’une partie relativement plane, le tout à 4 pattes au mieux ça reste le chien. Rapidement le casque avec toutes les lampes de plongée devient insupportable, j’abandonne une partie des lampes. La progression se fait au rythme des visées. On a oublié le stylo pour marquer les points mais la galerie étant entièrement recouverte de glaise type « galerie noyée longtemps » on fera des croix dedans. Au bout d’une 40aine de mètre la galerie plonge, un pan incliné à 45° bien lisse et sans glaise cette fois sur 8 -9m de haut.  En bas nous retrouvons un lit de sables, graviers et argiles caractéristique des diverticules du mât. Clément qui es devant m’annonce une visée confortable, en effet je mesure à plat ventre sur ce lit de sable ça permet de souffler un peu, la progression en ramping avec combine de plongée n’étant pas des plus simple. La galerie reste horizontale sur ce fond en graviers. Clément m’annonce qu’on approche les 100m de première avec un azimut à 80, on fonce vers le Crêt de Chalam !! Rapidement l’euphorie retombe, clément m’annonce qu’il y a un gros bloc en travers, ça passe par-dessous mais surtout juste derrière ça parait être la fin. En effet il faut passer sous un rocher de 500kg en travers, pas très rassurant et après ça pince avec de nouveau de la glaise partout. Finalement on trouve la parade par le haut, le même type pan incliné qu’a la descente nous fait remonter de 10m. C’est délicat il faut de pousser avec le plafond c’est le seul endroit sans glaises. Arriver au sommet on est debout, c’est la joie ! Ça continue et en plus on est debout pour la première fois !! Bon ça ne durera que quelques mètres pour repasser a 4 pates puis en ramping mais on y prête pas vraiment attention. On discute à coup d’azimut, pente, distance, clément note et commente «après ça monte, ça continue encore sur 10m minimum ». Toujours plus ou moins à quatre pattes la galerie fait des yoyos ce n’est pas confortable mais on avance dans la joie. Au bout d’un moment clément qui n’arrive pas trop à se réchauffer nous fais réaliser qu’il y a un courant d’air aspirant de plus en plus marquer. Au milieu d’une phase montante c’est le drame.
- étroiture, ça passe pas !!
- Rah non t’es sur ?  
- Attend y’a une lame qui bouge…..  ouai c’est bon ca passe !! par contre toi tu va en chier ! 
Effectivement une sale étroiture montante entre des blocs, je ne passe pas. En attendant clément fais la compta «  la partie connue du chien faisait combien ? » je compte tant bien que mal entre deux jurons «  165m  - 170 ! cool on l’a dépassé, vas y on essaye d’aller jusqu’à 200 ! » Je ressors, pose tout le matos et passe ! En route pour les 200m ! La progression est de plus chaotique, ca alterne entre couché, vrillé, coincé, montant descendant, on es couvert de glaise comme jamais. Au début d’une remontée un trou dans un agrégat de blocs et de boue nous vole le courant d’air en sifflant, on s’arrête quelques instants, on écoutes… « y’a un bruit d’actif là ?!!! ». On repart gonflés à bloc sur quelques mètres jusqu’à
ouah étroiture sévère !!»
- Quel genre ?
- la même qu’avant la cathédrale du méandre, sauf que ça tourne en plus
Apres plusieurs minutes d’effort clément passe et va voir la suite… autre étroiture… mais juste derrière le bruit d’actif est vraiment clair !! On fait un peu le point : il y cet actif à portée mais on n’a pas de montre, pas de bouffe, pas de flotte… on pense au retour, à la touille qui nous attend dans le siphon et on décide que cette première est déjà pas si mal. Je passe l’étroiture pour arrêter la topo proprement et on fait demi-tour. 
Le retour est rapide, même trop. A cause des néo on doit se ménager des poses pour se refroidir, à la dernière au pied du pan incliné propre on remarque les énormes coups de gouges sur la paroi, preuve que cela à du circuler à un moment par ici. De retour au siphon, on remet le matériel comme on peut, de toutes façons il y a déjà une touille a couper au couteau et on n’a plus 1cm de combinaison propre. Je passe en premier le détendeur me file moitié d’air moitié d’eau, qui va se mélanger avec toute la glaise récoltée en faisant du lave-vitre sur le disto. Je change de détendeur, comme il était cotre la combine je recroque un bon millésime d’argile… et pas d’air ! Repasse sur le détendeur qui fuis et je m’arrache de là tant bien que mal, le kit trouve une cloche pour m’ancrer sur place… décidément ! Le bousin dégagé je file vers la sortie, finalement l’étroiture finale est plutôt un soulagement juste derrière c’est la surface, ouf ! Ça n’à durer que 2min mais c’était suffisant pour siffler la moitié de la bouteille. Clément arrive sans soucis et rigole quand je lui explique pourquoi je fais des bains de bouche avec l’eau du siphon ! On en a marre, on décide de ne pas se changer, on emballe le matériel, on part avec le plus gros il restera deux kits à sortir ensuite. Le retour est laborieux, sur la luge le kit ne bouge presque pas, on galère et surchauffe à pousser tout ça. Arriver à la st valentin clément pars comme une balle dehors, une envie trop pressante. Moi je regrette que la bouteille de flotte soit restée au siphon, je suis desséché !
La sortie se mérite, avec ce kit luge sur le deux, je m’allonge sur les rocher pour sucer l’eau qui vient de la kensicher puis une bonne immersion dans la piscine en bas du ressaut pour le refroidissement. Finalement j’abandonne ce foutu kit-luge dans les parties basses de la galerie et ressort hagard, sur le chemin il y a Bruno qui s’inquiétait et clément dehors depuis 20min. 
On fait les comptes… 204m de première avec un arrêt sur rien. C’était la première première de Clément, un beau coup ! »


Lundi 25 Mai : La Trouillette (FC1)

TPST : 1H30
Participants : Bruno Moiret, Jerome Rousselle, Pierre Valton
Pierre : Bruno et jérôme ont commencé par me montrer comment s'équiper.
nous sommes entrer vers 15h. dès notre arrivée a la salle de l'horloge, il m'ont appris a remonter sur cordes fixes et comment descendre avec un bloqueur. ensuite pendant que jérôme ressortait un premier kit, nous sommes allés avec bruno dans la galerie du chien (jusqu'au siphon) pour récupérer les 2 derniers kit laissés par les plongeurs.
belle journée qui m'a permis de me familiariser avec le matériel, de découvrir le trouillette et qui m'a fortement motivée a m'investir dans la spéléo! 
au top donc et merci a mes profs! 

Mardi 16 Juin : La Trouillette (FC1)
Jéròme : Pour info j'etais sur champfro pour le taff hier, j'en ai profité pour mettre un coup de GPS à la vasque. 
La sortie exacte ne passait pas, j'ai donc pris en reference le boulon de la traversée sur le gros rocher en contrebas. 

Ca nous donne :

Coordonnées
Lambert CC46
Lambert 2 Etendu
Lambert 93
UTM 31 Nord
X  (est) =
1 916 584.729
   867 738.688
  913 398.504
   716 556.392
Y (Nord) =
5 227 494.894
2 140 675.265
6 571 978.722
5 121 549.065
Z (Altitude) =
          833.997
          833.997
          833.997
          833.997

Bon ce sera a mettre en relation avec les coordonnées des autres cavités à mesurer ultérieurement (et avec du beau temps !!!).
Salut, voila quelques réflexions suite à nos topographies.Maintenant que l’on commence à avoir des altitudes (relatives) on peut travailler un peu.L’entrée sup est pour le moment définie à 854.00 (sur carte IGN), le somment des ressauts de la St Valentin est lui à 858.3m, c’est le point le plus haut de tout le réseau à ce jour… puisque l’on a vu ce ressaut sous 1m d’eau les vieilles histoires de résurgence par l’entrée sup pourraient avoir un fondement. Sinon la topo est a contrôler mais le siphon de la Saint Valentin se situerait vers la cote 819 soit ±39m de dénivelée avec le point haut, on a pas encore mesurer le S1 mais on peut déjà estimé qu’il se situerait plutôt aux alentours de ±826 ce qui fait ±7m plus haut que le Siphon de la Saint Valentin. Cela vient confirmer que ce réseau est relativement indépendant des autres.  Prenons maintenant le chien, point de départ à la cote 849.00, le siphon se trouve lui à 845.10 avec le point haut de la galerie à 854.40. La galerie à gauche avec le puit vers le petit siphon part à 853.20. Si le chien fonctionne en perte, comme on le pense, on devrait donc trouver un palier sur les logs à +34m du siphon de la saint valentin. La bonne nouvelle vient du report de notre explo post siphon, puisqu’il apparait que finalement ce siphon est pompable en gravitaire : nous avons le point bas de la galerie 50m plus loin à la cote 837. On peut espérer mettre en place un col de cygne permanent la bas, le fond semblant être en lien avec le sommet des diverticules du chien puisque c’est le premier endroit où l’on rencontre les sables caractéristiques de ces galeries. Une topo merdique est à prévoir pour éclaircir cette idée. Pour en finir le point le plus éloigné de la galerie ce situe à la cote 847, c’est-à-dire que lorsque la Saint Valentin est en crue elle noie aussi entièrement ces parties ( !).


Concernant le Mât pour le moment il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est que l’altitude du siphon est à : 826.50 ce qui correspondrait au S1. On n’a pas encore levé les conduits, on va voir s’il a bien la même altitude que le mât et le S1.


Jeudi 2 juillet : La Trouillette (FC1)

TPST: 4h  
Participants: Stéphane Girardin et Clément Sages
Clément : En vue d'une plongée au Mat samedi, le programme d'aujourd'hui est d'emmener presque tout le matériel au siphon. Pour plus de simplicité, Stéphane passe 4 bouteilles, les bouteilles du recycleur, la bouteille d'inflation et les palmes par le S1. Pendant qu'il plonge, je commence a monter le recycleur par la galerie de l'apnée et en attendant qu'il arrive avec les détendeurs, le monte les 7kits au Mat. Pas moins de 3 allers-retours jusqu'au siphon nous seront nécessaires pour tout emmener.
Pour gagner du temps, nous mettons tous les détendeurs sur les bouteilles et branchons et testons le recycleur qui ne fuit pas, parfait !



Samedi 4 juillet : La Trouillette (FC1)

TPST : 8h30      
Participants: Stéphane Girardin, Clément Sages et Léticia (amie de Clément)
Clément : Grâce a notre travail du jeudi, il ne reste plus que la combi, la sous-combi et le scooter a emmener. 
Directement en arrivant, je passe le scooter dans le S1, ça fait déjà ça de moins a monter et porter dans la falaise et dans la galerie de l'apnée. Et en plus ça me fait plonger donc c'est cool !
Après avoir grignoter un bout et s'être changé, nous nous dirigeons dans la galerie du Mat. Un amie que j’emmène aujourd'hui pour sa première sortie sous terre est avec nous (d’ailleurs félicitation a elle pour avoir triballer les kits avec nous).
On est vite au siphon; Steph se change pendant que je descend tout dans l'eau et fini les dernière préparations.
Stéphane se met à l'eau pour entre 2h et 3h de plongée jusqu'au terminus de la galerie principale.
Pendant ce temps, nous allons faire un tour jusqu'au siphon de la St valentin.
En revenant au Mat, Stéphane est déjà sortie et est en train de se changer. Nous laisserons que les 4bouteilles, tout le reste sera ressorti en deux allers-retours pour être utilisé au conduits lundi.
 




Lundi 6 juillet : La Trouillette (FC1)

TPST: 2h30      
Participants: Stéphane Girardin, Pierre Valton et Clément Sages
Clément : Le programme d'aujourd'hui était pour Stéphane de plonger au conduits et pour moi de plonger dans le petit siphon a gauche avant celui des conduits pour voir ce qu'il donnait. Je dit bien "était" car au final rien de tout ça n'a put être réalisé à cause d'un accident de couteau petzl dimanche aprem qui me vaudra 4 points de sutures au pouce... Étant déjà énervé de ne pas pouvoir plonger pendant 2 semaine, je décide quand même d'aller sous terre en faisant une belle protection au doigt.
Malgré la présence de Pierre nous nous rendons vite compte que le temps n'allait pas permettre a Stéphane de plonger, nous décidons d'aller au siphon pour Stéphane aille voir la cloche en apnée pour savoir si le kiss allait passé. Au final, il pense que non donc aucun regret de sa part a part les conditions optimales (car elles étaient vraiment tops !!).
Un bonne partie du matériel sera ressortit par Stéphane dans le S1 pendant que nous ressortons le reste avec Pierre par le haut.
Le coffre plein, nous descendons a Coz pour tout laver où Jérôme nous rejoints après être rentré de l'aéroport. Avant de rentrer, nous passons a Trébillet pour voire le niveau du siphon vu qu'il n'a pas plut depuis un moment.

Stéphane : Belle visibilité, je me régale dans le beau puits d’entrée, roche claire et bien polie. Pente de galets à sa base, ensuite la très régulière conduite forcée, parfois entrecoupée de décrochements verticaux ou horizontaux, changements de direction parfois très nets mais orientation générale au nord. Raboutage de mon fil de l’année passée à un ou deux endroits, nettoyage de vieux fils, et je perds surtout passablement de temps à rabouter le fil de Jean-Jacques. Vers la fin, moins de hauteur, plus de blocs au sol et un deuxième superbe puits de 35 m. à 45 m. et, comme au début, juste après, une pente de galets avec passage rabaissé, encore quelques mètres et ce colmatage argileux décrit par Jean-Jacques. Comme à d’autres endroits, son fil est encore tout proprement attaché sur un petit rocher isolé. 
Je tremble un peu car je suis assez légèrement isolé pour ici, je suis déjà à plus de 64 min de paliers  et j’ai dit grand maximum 180 min à Clément. Au retour, je jette juste un œil sur une arrivée verticale potentielle repérée à l’aller -un peu comme celle de la St-Valentin- par où pourrait venir de l’eau mais ce n’est pas le moment de m’enquiller là-dedans. 
Passablement froid aux paliers, pédalage intensif par moments. Très près de l’entrée, je repère une cloche qui semble de dimension correcte – en lien avec les autres découvertes par Michel ?
Deux choses à revoir donc.
Un grand merci à Léticia et Clément pour le gros coup de main.

Paramètres : 55 m, 151 min.

Remarque de Stéphane: ça queute sur remblai argileux. Question "aux anciens" : la galerie est grosso modo de dimension 3 par 3, quasiment aucun dépôt ni percolation, les puits sont grands et il me semble voir des traces d'écoulement dans ceux-ci. J'ai quand même vu un départ vertical en faille -un peu comme à la St-Valentin- par où pourrait venir de l'eau. Mais comment expliquer ce brutal cul de sac ? 
Est-ce que le Mât serait une sorte "d'exutoire" des Conduits, si ceux-ci sont potentiellement reliés par la galerie latérale du Mât ? Trop tôt certes, mais qu'est-ce qui vous vient à l'esprit ?
Je retournerai voir cette galerie et prendrai la caméra de Clément. Tout est désormais bien équipé, je pourrai alors me concentrer sur le film."        



Samedi 18 Juillet : La Trouillette (FC1)

TPST : 5h30  
Participants: Stéphane Girardin, Bruno Moiret, Jérôme Rousselle et Clément Sages
Clément : Le rendez-vous était fixé a 8h30 chez moi mais vu les orages qui on éclaté vers 7h et quelques débats au téléphone pour savoir si on annule si on essaye quand même ou si on va juste faire un tour dedans. Ce sera on essaye quand même qui sera retenu avec le départ 1h plus tard.
On fait les derniers kits, on se change et on rentre sous terre. Arrivé au siphon, on monte vite le recycleur et pendant que Stéphane se change, je fixe la gopro et les lampes sur le nez du scooteur pendant que Bruno et Jérome descendent tout au siphon.
Stéphane rentre dans l'eau à 11h40. Pendant ça plongé, nous allons faire l'escalade au niveau des ressaut du Mat pour vérifier que c'est bien qu'une arche et que ça ne continu pas. Je prend la barre raumer, les multi-mounty, le petit perfo et c'est partit. Jérôme m'assure et en 30 minutes je suis en haut. Je fixe la corde statique et Jérôme monte par la dynamique que j'ai accroché en haut pour déséquiper. Cette technique au pas super marché car impossible d'enlever les dégaines il va devoir finir sur la corde statique . Résultat autant de temps pour déséquiper pour monter mais bon c'était bien marrant ! En haut nous retrouvons une sangle coincé contre un bloc qui montre que l'escalade avait déjà été faite dommage rien derrière.
Le temps de retourner au siphon , Stéphane était déjà changé. Il nous raconte sa plongée (voir son cr) et décidons donc de laisser le matériel pour une plongée la semaine prochaine. Il n'y aura que les bouteilles du recycleur a ressortir ainsi que la combi.
Notre journée se finira au petit chezery pour le visionnage des vidéos faitent avec la gopro sur le scoot.
Stéphane : Conditions exceptionnelles, je me régale. Dommage qu’une des deux lampes de Clément pour filmer lâche peu après le départ car l’installation qu’il a installée sur le propulseur est parfaite. Je prends mon temps pour choper quelques images à des endroits clés.
Parvenu à la galerie en rive gauche entrevue la fois passée, je me glisse entre les blocs et constate qu’elle est pénétrable et qu’elle se poursuit ! Je ressors, me déleste de ce dont je n’ai pas besoin et m’y engouffre à nouveau. L’eau est jaune comme dans les deux parties basses de la St-Valentin avec une visibilité d’environ 1, 5 – 2m. Elle fait en moyenne un peu plus de 2 m. de large pour 1 à 1,5m. de haut et monte par paliers avec des ressauts et des puits. Il y a parfois de brusques changements de direction, parfois jusqu’à 180 degrés, où elle est alors superposée à la portion précédente. La direction globale est orientée vers la St-Valentin.
Sur le sol, des blocs, des planchers de calcite ou des plaques de graviers agglomérés. Je suis monté de 30 m. à 6 m. de profondeur et c’est la fin du fil. Minimum cinquantaine de mètres de parcourus. Il faudra revenir et faire une topo. avec du fil métré de manière rapprochée. Retour dans une légère touille.
Je vais revoir le terminus et là, je regarde mieux : il y a un superbe puits qui monte ! Le fil de Jean-Jacques était attaché face à ce remblai argileux. La fois précédente, pris par le froid, je l’avais scruté sans vraiment regarder ailleurs. Je me demande alors si c’est à coup sûr son terminus mais, sans fil, je dois stopper là.
A la fin des paliers, je jette un œil à la cloche près de l’entrée. En surface, je vois sur 5 -6 m, direction la galerie latérale. Mais les dimensions diminuent progressivement et il y a de l’argile tout au fond ; ça va probablement pincer, Clément ira vérifier ceci.
Durée : 110 min. profondeur : 55 m.
Merci beaucoup aux trois joyeux lurons pour leur aide !



Lundi 20 Juillet : La Trouillette (FC1)

TPST : 2h30
Participants : Stéphane Girardin, Pierre Valton et Clément Sages.
Clément : Comme Stéphane bossait de nuit et qu'il a pu beaucoup dormir, il nous rejoindra un peu plus tard. Pendant ce temps, nous avons le temps de faire un aller-retour au siphon pour poser un premier kit kit et en prendre un autre vide pour pouvoir tout emmener en un voyage.
Dès que Stéphane arrive le temps de faire les kits, de bouger les voitures pour permettre au grumier de faire demis-tour, de me mettre en néo et nous somme devant le S1. Je passe toutes les bouteilles et ma stab jusqu'à l'horloge.
Pendant que je me change, Stéphane et Pierre commencent a monter. Je les rejoints dans la salle de l'horloge.
arrivé au siphon avec tous les kits, nous montons d'abords les bouteilles sur le recycleur puits ma stab et les détendeurs sr mon bi9.
Pierre ressort vite un peu avant nous a cause de ses impératifs familiaux.       

Mercredi 22 Juillet : La Trouillette (FC1)

TPST:
Participants: Bruno Moiret, Clément Sages, Jérôme Rousselle, Pierre Valton, Stéphen Girardin.
Stéphane: D’abord je retourne dans la galerie perpendiculaire. Parvenu au terminus, elle s’oriente toujours vers l’ouest, ce qui semble effectivement être la direction générale. Je rajoute quelques dizaines de mètres mais je suis trop légèrement plombé malgré le lest rajouté. J’ai tendance à être emporté au plafond alors je m’arrête à 2,5 m. dans une visibilité de plus en plus dégradée, dans une galerie en forme de tunnel aplati exempte de dépôts, comportant des coups de gouge et des surcreusements au plafond -ce dernier ressemble un peu à celui de Combe Nègre dans le Lot.
De retour dans la galerie principale, je retourne au terminus et là, c’est grandiose : sur la gauche il y a effectivement un beau puits de bien 4 m. de large que je remonte de 50 m. à 26 m. Il est très propre, la roche est claire et lisse : il n’y a pas d’aspérités ou de becquets pour accrocher le fil durant toute la montée. En tête de puits, je pose le propulseur juste après une portion horizontale. S’ensuit une zone plus chaotique due à un effondrement de blocs du plafond. Depuis une certaine distance ça semble bouché à cause d’une dépression dans le sol mais en fait ça passe parfaitement. Parvenu de l’autre côté, je réalise que je n’ai plus de caouèches sur moi alors je retourne au propulseur pour en prendre. De retour au même endroit, il y a de suite une portion verticale avec un énorme pilier au milieu de la galerie qui me laisse le choix du passage. Je prends à gauche et remonte jusqu’à 23 m. avec vue à la verticale une dizaine de mètres au-dessus. Le temps passe (déjà que nous avons démarré avec du retard), le froid est là et, surtout, ça commence à faire de gros yoyo pour aujourd’hui et il y aura des efforts après la plongée, alors je rentre après avoir rajouté 80 m. de fil.
Aux paliers le chauffage me lâche, avec la fatigue accumulée ces derniers temps j’ai froid. Je sors la tête de l’eau, Clément est quasi prêt.
Ensuite nous allons voir la tête de puits, puis la cloche où je l’aide à décapeler. Et là, ce qui semblait pincer est un simple changement de direction : il disparaît de ma vue pour revenir assez vite avec une bonne nouvelle car ça continue dans les mêmes proportions, mais il faudra qu’il revienne en humide avec Jérôme pour y revoir dans de bonnes conditions. Ensuite, nous allons à la galerie latérale. Je l’attends au petit ressaut, il ira voir la fin où il estime qu’une montée en opposition est faisable, puis il ira jeter un œil au puits qui mène au nouveau siphon dans le but qu’on installe un système pour descendre et remonter le matos avec une poulie.
Plongée 1 : 53 m. 152 min.
Plongée 2 : 8 m. 30 min.
Une fois le matos conditionné, Bruno et Jérôme arrivent plein d’entrain pour nous aider à ramener les nombreux kits. Pierre nous rejoint aussi ensuite, déplorant « d’arriver après la bataille ». Oh non, y’aura encore du boulot, et Clément repassera par le siphon d’entrée pour ressortir des blocs et le propulseur. En début d’hypoglycémie, je me réjouissais de me réchauffer dehors. Raté, nous voilà trempés en moins de deux par le déluge. Malgré la fatigue, l’ambiance est joyeuse, …c’est beau ces frontales dans cette atmosphère  grise et sombre fréquemment illuminée d’éclairs !
…Enfin au bistro à Bellegarde vers 22 h. pour prolonger les bons moments avec quelques bières !

Les prochaines fois je ne ferai pas deux plongées en une car c’est délicat pour plusieurs raisons et si une (ou deux) galerie(s) sort(ent), une topo sera faite. Le fil de la petite galerie n’est pas métré car je n’y croyais pas trop et avais pris celui pour rabouter mais celui rajouté au terminus de la principale l’est.
Merci à Bruno, Clément, Jérôme et Pierre pour le gros coup de main !


Dimanche 23 Aout : Exsurgence de la Trouillette (FC1)

TPST : 1H
Participants : Bruno Moiret, Clement Sage, Jerome Rousselle
Jérome : On part vérifier le materiel de stephane qui est resté depuis 3 semaines au bord du siphon du Mât et à du subir une crue il y a 10jours. Stephane aillant soucis de santé les explos ont du être mis en pause.  
Arrivés au siphon Clement sors la bache et commence l’inspection du materiel, il ne semble avoir trop de dégats cependant on constate une fuite d’air. L’ordinateur de plongée nous confirme que les 40mm tombés ont entrainés une crue de 6m de dénivelé, ce qui fort heureusement constitue une réaction plutôt faible. L’inspection du reste du materiel ne revèlant rien d’anormal, nous ressortons.

Mercredi 26 Aout : Exsurgence de la Trouillette (FC1)
Tpst : ?
Participants : Clément Sage, Stephane Girardin

Jeudi 27 Aout : Exsurgence de la Trouillette (FC1)
Tpst :
Participants : Clement Sage, Pierre Valton

Dimanche 30 Aout : Meandre des Avalances (FC 2)

Tpst : 8h30
Participants : Clément Sage ; Pierre Valton
Pierre : Après une approche sur le chemin un peu chaotique pour une voiture de ville, nous sommes arrivés sur le parking vers 7h45. le temps de faire un café de s'équiper et la courte marche d'approche, nous étions a 9h a l'entrée du méandre. pas de soucis pour passer le méandre et l'étroiture verticale ou nous progressons plutôt bien. nous sommes restés émerveillés a la salle de la cathédrale ou nous avons fait une courte pause et repéré un coin pour une possible future escalade artificielle.... reprise de la progression sans embûche jusqu'au lieu de l'explo(dans le méandre, une petite gallerie part sur la droite et c'était notre objectif). pour l'explo en elle même , vu la taille de l'étroiture, nous décidons de laisser notre équipement (kit, descendeur, torse...) a l'entrée.après environ 1,50 mètres, la galerie oblique a droite puis encore 1 métre et la elle tourne encore a 90 degrés et devient moi engageante... Cément est en tête et progresse difficilement dans l'étroiture, après environ 5 mètres de ramping difficile, ça se rétréci encore... du coup obligé de faire marche arrière ou nous avons battu un record de vitesse (3 mètres en une demi heure pour sortir de la). étant allé moi loin et ayant les épaules un peu moi large, j'arrive a sortir sans trop de problèmes en éssayant de guider clément pour qu'il se sorte de la! 
une fois sortie nous faisons une pause pour nous remettre de nos émotions et direction la sortie a bon rythme.
nous arrivons a la sortie a 15h. après s'être changé nous rejoignons jérôme sur le parking de la trouillette.
Pour la suite de l'explo: bien que c'était trop sérré, nous pensons qu'une sortie n'est pas très loin, en effet il y avait un fort courant d'air, une odeur de terre et de nombreux insecte... affaire a suivre!
Clément : Ouai bonne sortie où on avance plutôt vite à l'aller même en faisant des poses. Arrivé dans la galerie a explorer c'est pas très engageant. Je fait passer quelques cailloux à Pierre et m'y engage. Ça frotte un peu mais ça passe. Arrivé à un léger virage ça se rétréci encore je décide donc de revenir en arrière. La suite à l'air de vraiment se rétrécir...
Ne pouvant pas faire demi-tour, le retour se fera en marche arrière. Au bout de 50cm de marche arrière un caillou se coince sous la poche de ma combi il me faudra bien 5 bonnes minutes pour la décoincé et pouvoir continuer. 1m en arrière c'est les épaules qui passent pas, il a fallu que je me calme pour pouvoir passer sans paniquer. Comme si cela ne suffisait pas, 50cm derrière les épaules passent pas non plus mais cette fois c'est encore plus étroit qu'avant. Je réussi a sortir en battant mon record personnel de vitesse: pas 3m en plus d'1/2 heure.
On mange au pied du puis de la boue avant de ressortir tranquille.
Merci beaucoup a Pierre pour m'avoir guidé dans ma marche arrière chaotique.


Dimanche 30 Aout : Exsurgence de la Trouillette (FC1)

Tpst : 40min
Participants : Jérôme Rousselle (+2 réservistes !)
Jerome : Stéphane est passé me filer sa combinaison a emmener au siphon en vue de sa plongée de demain. Je monte à la trouillette pour y retrouver Clément et Pierre qui sont sortis du méandre. Ils ne sont pas trés fatigués mais vraiment pas motivés pour renfiler la combine. Qu'a cela ne tienne, j’amène les 2 kits au siphon du mat qui est propre et ressors. Sur le parking pierre et clément se sont entraînés à la pose de tavaillons... sur mon pare-brise !


Mercredi 9 Septembre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

Tpst : 40min
Participant : Jérôme Rousselle
Jérôme : Sortie de préparation au mat. Le matos est mis en place pour la plongée de demain histoire que Stéphane ne gaspille pas d'énergie inutilement avant de plonger. 
Entree a 19h sortie a 19h40. Bruno me rejoins sur le parking une minute apres etre dehors.


Samedi 12 Septembre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

TPST : 2H environ.
Participants : Bruno, Clement, Jerome
Jérôme : On à failli ne jamais rentrer dans ce trou !! A la crotte rencontre avec l'equipe de la felicité qui va faire péter au S4. Sur le chemin rencontre avec Toutoune qu'on avait pas vu depuis longtemps, malheureusement il redescend. Dans le retro un Duster inconnu à fond, qui sera finalement Ludo venu nous raconter des blagues pour nous motivés !
On pars entre soleil et pluie, arrivé au materiel il manque pas mal de chose pour conditionné correctement le recycleur, seulement on a pas vraiment le choix. Bruno et clement s'occupe de cela pendant que je fait un A/R au siphon pour y deposer le scoot. Entre temps le recycleur a été pu etre préparé, les bouteilles ont été remontées du siphon tout est en ordre, on prend chacun un kit avec la combine, le recycleur et les bouteilles pour ressortir. Une fois dehors c'est le deluge, clement se change tout de meme pour récupérer le materiel poser au siphon (bouteilles et scooter).
Il passe le siphon sans soucis bien que trouble et reviens tracté par le scoot. Pendant qu'on sort les bouteilles il refais un tour avec le scoot pour mieux apprécier l'engin !
Finalement on a tout ressorti et il ne pleus plus pour se changer, les combine sont même un peu propres, superbe on fini au bar de chamfro.



Jeudi 1er Octobre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

Tpst : 2H30
Participants : Stéphane Girardin, Pierre Valton
Pierre : Ce matin j'ai accompagné stéphane a la trouillette pour transporter le matériel en vu de sa plongée au mat samedi.
arrivé a 10h sur place, le temps de boire un thé et de s'équiper, nous sommes entrés sous terre a 10h30.
Lui est passé par le siphon, moi j'ai fais 2 aller/retour par la galerie. nous nous sommes rejoins au mat pour monter le matériel.
Le temps d'assembler le recycleur, de vérifier les bouteilles et de sortir le scooter, nous sommes sorties un peu avant 13h.
Stéphane : Sortie avec Pierre pour amener quatre charges de matériel. Nous nous séparons au début : il amène le recycleur et un kit par la galerie supérieure pendant que je passe le propulseur et le kit avec les bouteilles par le S1. Retrouvailles à la Salle de l'Horloge, il me précède à la Galerie du Mât et monte les charges avec la poulie avant que nous nous les passions de main à main aux deux ressauts suivants. Trajets et préparation qui se sont bien goupillés, il nous faudra un peu plus de deux heures pour tout effectuer et être à nouveau dehors.

Samedi 3 Octobre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

Tpst : 4h
Participants : Jérôme Rousselle, Bruno Moiret (dehors), Thierry Tournier, Stéphane Girardin.
Stéphane : De manière un peu improvisée, nous nous retrouvons avec Toune et Jérôme sur le parking. Nous passons un moment à discuter au soleil avant de nous équiper avec Toune, Jérôme repassera en fin de journée.
Parvenu au siphon tout est quasi prêt suite à la sortie avec Pierre. Toune m'aide pour la mise à l'eau et teste son nouvel appareil de photo. 
La visibilité est supérieure à la fois passée, environ 4-5 m. Le but est de tracer pour éviter le plus possible de paliers ...en espérant que le fil a bien tenu suite aux récentes grosses crues ! Il est rompu vers les 200 m, je ne veux pas perdre de temps alors je le prends en main, continue au propulseur en vitesse lente et parviens ensuite à le rabouter en forçant un peu sans devoir sortir mon dévidoir. 
Ouf, tout le reste a tenu, j'ai bien fait d'y passer du temps la fois passée ! Au terminus ça continue de monter quasi à la verticale, il n'y a presque pas d'amarrages possibles sur les quarante mètres suivants. 
Je n'ai qu'une dizaine de minutes de paliers que je savoure en voyant une surface ! La tête hors de l'eau, je teste pour voir si ce n'est pas gazé puis bataille en appui bancal pour attacher le fil avant d'enfin mieux regarder : même pente qui se poursuit avec une cascatelle qui coule d'un petit ressaut quelques mètres plus haut. Au-dessus, une quinzaine de mètres sous plafond à escalader en artif. De côté, un filet d'eau qui semble provenir d'une petite galerie accessible en légère pente tout comme la cascatelle. Il n'y a pas de dépôts. 
Avec de l'aide, ce sera probablement possible de sortir. Je profite un moment avant de repartir, une oreille coince et m'oblige à remonter en surface. Je pense à la petite galerie latérale alors ça me contrarie...
Parvenu à celle-ci, j'hésite car je sens mon oreille assez fragile mais j'ai foncé, il y a toujours peu de paliers, alors la décision est vite prise ! 
...Même pas dix mètres de plus et je suis dehors, c'est assez propre, toujours environ 1,5 m. de large pour 1 à 1,5 m. de haut. C'est très facile de continuer hors de l'eau mais je ne voudrais pas devoir batailler pour remettre le matos et, surtout, je sais que je vais revenir avec de l'aide en enchaînant les deux exondés. Difficile de voir mais il semble que ça continue sans replonger.
Toujours peu de paliers à la fin de ma troisième plongée, ça change tellement quand il n'y a pas à rééquiper ! Je majore un peu car il y aura des efforts à fournir et la dernière fois j'ai senti mes bras un peu douloureux, signe d'une décompression médiocre. 
Une fois hors de l'eau je mange un morceau et prends tout mon temps pour conditionner le matos.  
A la sortie du trou, je fais une pause sur la vire et vois bientôt apparaitre Jérôme. Quand je le rejoins, je lui dis que nous allons devoir faire de la topo, il comprend aussitôt...Bruno nous rejoint, prépare un bon café avant de sortir de bonnes bières, Toune appelle ensuite. Nous sommes tous contents d'imaginer les suites possibles dans cette sacrée Trouillette !
 Toune : Sachant que Stéphane et Pierre Valton avaient mené du matos dans la semaine pour une plongée ce samedi, je me décide à la dernière minute d’aller rejoindre Stéphane à la Trouillette.
J’arrive à 12h sur le parking, Stéphane est déjà là…discussion sous un ciel azur, Jérôme arrive à son tour. L’objectif du jour est de dépasser le terminus de Stéphane au siphon du Mat et jeter un coup d’œil au nouveau départ entrevu la dernière fois. Handicapé par un mal de dos récurant j’annonce mon incapacité à transporter du matos trop lourd, d’autant que Jérôme a prévu de ne rentrer dans le trou qu’a 18 h ce soir…Heureusement, le gros du matériel est déjà au siphon et Stéphane se chargera tout de même d’un énorme kit contenant ses combis.
Départ…entrée dans le trou à 13h, facilité par un accès royal réalisé dans l’année par nos spéléos terrassiers (bon boulot). Nous progressons relativement lentement pour que Stéphane n’arrive pas en sueur au siphon.
20 mn plus tard préparatifs minutieux de Stéphane sous les clic clac de mon nouvel appareil.
14h 20, Stéphane s’immerge…14h 21 retour de Stéphane…petit réglage du détendeur…14h23, Stéphane disparait dans un halo bleu turquoise… 14h25, plus aucun bruit…14h 40, je part du siphon…15h00, de retour dehors, je lance un message à Jérôme pour l’avertir de l’heure d’immersion et de la sortie relativement plus rapide que prévue de Stéphane.

                    
Mardi 6 Octobre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

TPST : Stephane : 1h30; Jerome 1h
Participants : Stephane, Jerome
Jérôme : Samedi avec Steph on avais aalyser la météo dans tout les sens.
On était arrivé à la conclusion que ce n'etait pas la peine de ressortir le materiel samedi soir, qu'il serait sur place pour poursuivre les explo s'il ne pleuvait pas trop dimanche et qu'en suite on verrai.
Donc lundi on se rappelais un peu soucieux devant la météo, comme tout ce qui pouvait être en pointe avais été sorti samedi (encore bravo steph) on a décidé de sortir le matériel le plus rapidement possible. Ce fut fait mardi entre midi et 14H, cela nous a permis de tester le nouveau kit AV 60L de steph, parfait pour transporter le recycleur. Sur place, malgré les pluies du week-end, le siphon n'avais pas bougé. Cela dit il pleuvait a seau depuis 1H on ne s'est donc pas attardés.
Au final, on a ressorti 3 Kits comprenant, le recycleur et ses bouteilles ainsi que la combine étanche.    

Dimanche 18 Octobre : Méandre des Avalanches (FC2)

TPST: 8h15
Participants : Pierre Valton, Ludovic Manillier
Pierre : Ce dimanche nous sommes allé au méandre des avalanches avec ludo.
l'objectif était d'aller tout au fond.
rdv a 9h a champfromier, le temps de monté, s'équiper et faire le kit, nous sommes rentrés peu après 10h sous terre.
Ludo prend le kit a l'aller. on attaque tranquillement pour ne pas se cramer et au bout de 20 mètres, j'ai déja les pieds trempés...
passage du méandre et des différente étroitures sans trop de difficultés.
Au bout de 2h, petite pause pour ludo qui mange un morceau pendant que je vais voir des puits beau mais bien merdique avec des spits en place qui font bien flipper! ( j'ai mis le pied sur une échelle qui a lachée, jme la suis pris sur la gueule...)
on repars dans le réseau qui est bien humide et a nouveau quelques étroitures délicates! 
On arrive devant la baignoire, je fais une pause pour grignoter avant de me tremper complètement.
On repars et quelle plaisir!!!!!! des étroitures pleines d'eau ou nous sommes tremper... On arrive presque au fond en pensant rééquiper le dernier puits mais il y a encore un spit (a peu près valide) en place. on met une plaquette et la corde et c'est parti pour une descente très sécuritaire sur un seul point d'amarrage pourri, une corde fumée et un frotement de dingue! en bas de puits, encore un ramping humide et nous arrivons dans la dernière salle. de la , il y a plusieurs possibilité de continuité mais il faut désobstruer une grosse quantité de glaise bien épaisse. 
On tente un peu, sans succès. l'objectif d'aller au fond a été atteint!!!
On entame le retour et je repère une petite galerie qui part sur le côté et décide de m'y engagé. a nouveau étroiture de dingue je bloque un peu et ludo et obligée me pousser pour que je la passe, de l'autre côté un peu plus large et après sa quéute.
On repars direction la sortie (ce qu'il y a de bien dans se trou, c'est que toutes les choses abominable que tu as passés pour venir, tu dois les passés en sens inverse avec la fatigue et trempé en plus :D)
Je prend le kit au retour et bien entendu il se coince partout ce qui lui vaut de nombreuses insultes!!!
On ressort bien fatigué mais heureux d'avoir été on fond.
Pour d'éventuelles explo: on a repéré plusieurs départ de galeries pouvant être prometteuses, mais soit avec désob soit en faisant péter... 


Dimanche 8 Novembre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

TPST: 8h
Participants : Stéphane Girardin, Nicolas Andreini, Bruno Moiret, Jérôme Rousselle, Benoit…, Savannah…, à l'exterieur:  Pierre Valton, Jean-Jacques Humbert.
Stéphane : Avec Nico, nous retrouvons le reste de l’équipe vers 10 h sur place, c'est-à-dire Benoit, Bruno, Clément, Jérôme et Savannah. Heureusement qu’il y a du monde pour nous aider car il y a pas mal de charges à se répartir.
Parvenus au siphon, nous passons un certain temps à tout assembler et mettre à l’eau, c’est un peu la fourmilière. Avec toute cette aide, la préparation et la mise à l’eau sont très agréables, tout roule.
La touille du départ dépassée, nous trouvons une visibilité de 4-5 m. Le trajet se passe bien, le fil est intact. Parvenus au puits terminal remontant, je souhaite jeter un œil au couloir de droite repéré lors de mon premier passage. Je fais quelques mètres jusqu’à un brusque changement de direction pour constater que c’est bien une nouvelle galerie qui se prolonge en remontant ! Retour vers Nico et, peu après, nous émergeons dans la vasque.
Nous plaçons la cordelette le long de la vasque et y attachons les relais et le reste du petit matériel. Etant donné que la sortie de l’eau est plus aisée que prévue, nous nous aidons mutuellement pour décapeler et attacher les recycleurs avant de sortir tous les deux de la vasque.
La partie de droite s’escalade assez facilement mais, après deux ressauts, elle conduit dans une galerie plus basse et courte qui se dédouble : les deux branches sont rapidement impénétrables et une partie de l’eau qui coule dans la vasque provient de chacune de leurs extrémités.
La partie de gauche, le grand volume où il doit bien y avoir une vingtaine de mètres sous plafond, est assez ardue à escalader pour de piètres grimpeurs, surtout en combinaisons étanches ! On parvient sur un premier ressaut commun aux deux branches, suit un deuxième ressaut assez difficile à grimper sur lequel coule la deuxième cascatelle. On peut ensuite se poser sur une petite mais confortable plateforme. De là, il semble qu’une fois le ressaut suivant franchi, le plus difficile serait fait et qu’on pourrait remonter l’écoulement de l’eau sur une portion beaucoup moins raide. Mais il faudra revenir avec du matériel pour s’assurer car d’ici, on se trouve environ dix mètres au-dessus de la vasque, mais en léger escalier, donc gare à l’éventuelle chute !
Lorsque nous repartons, nous convenons de ne pas aller dans la galerie perpendiculaire qui monte de trente mètres en surface car nous n’aurions pas assez de gaz pour gonfler les combis. En revanche, nous irons faire quelques mètres dans la galerie découverte aujourd’hui. Elle commence à 25 m, est recouverte de blocs au sol dans sa partie initiale, les dimensions générales sont d’environ trois par trois. Deux principaux changements de direction et, après une portion verticale, ça continue au-dessus de la partie précédente pour aboutir à un replat à 7 m. de profondeur où je coupe le fil après environ cinquante mètres parcourus car la galerie redescend ensuite brusquement. Nous rentrons dans une légère touille car il y a quelques dépôts d’argile au sol et dans les fissures du plafond.
Retour sans histoire, grâce aux propulseurs nous minimisons grandement les paliers. Ceux-ci terminés nous ferons un tour dans la galerie latérale. Nous sortons pile au moment où l’équipe arrive : même pas le temps de sortir de l’eau que tout le matériel est déjà remonté !

Une fois dehors, Pierre nous attend autour d’un grand feu avec de la bonne bière, Bruno a sorti un savoureux Bourgogne aligoté qu’il avait mis au frais dans la vasque, nous prolongeons un bon moment au bord des flammes cette belle journée en pensant notamment à dimanche prochain !


Dimanche 15 Novembre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

TPST:
Participants : Stephane Girardin, Nicolas. Andreini, Bruno Moiret, Zian…., Léo…., Savannah….., Benoit, Jean Jacques Humbert, Pierre Valton, Jérôme Rousselle.
Stéphane : Départ un peu chaotique : je ne prends pas le fil en main dans la touille et j’ai plein d’eau dans le masque ; résultat je tournicote pendant un moment à tâtons en essayant de dépasser l’eau opaque, jusqu’à sortir la tête de l’eau… pour aussitôt m’entendre dire par Jérôme : « qu’est-ce que tu fous là ?!? »…
Nouveau départ, enfin une très belle visibilité, de l’ordre de 8 m. Je rejoins Nico, nous descendons le puits et il fait une ou deux photos au début de la conduite forcée et en fera d’autres dans le puits terminal.
Le trajet est très beau mais je suis considérablement gêné tout du long par le poids du kit que nous avons emmené avec nous. Nous nous régalons dans la remontée de l’autre côté, nous n’avons quasi pas de paliers et restons un moment supplémentaire sous l’eau en vue des futurs efforts.
Sortie, dépose d’une partie du matos et, rapidement, nous sommes à pied d’œuvre pour poser le premier spit à hauteur d’homme afin de franchir le ressaut au pied duquel nous nous étions arrêtés il y a une semaine. Nous pensions qu’un, voir deux amarrages maximum suffiraient et que l’escalade serait assez aisée mais nous déchantons assez vite : déjà, il faudra trois spits, dont un seul posé de façon absolument sûre et, surtout, outre le fait qu’on était gênés par la combi étanche, même partiellement retirée, les forages seront d’autant plus longs par la position instable dans laquelle ils seront effectués. Nico effectuera la grande part du boulot avec une détermination sans faille ! Après un temps depuis la sortie de l’eau estimé à trois heures, il franchit le ressaut et continue la montée en en passant plusieurs autres jusqu’à être bloqué par un dernier que nous ne pourrons pas franchir sans amarrages. D’ailleurs, nous n’avons plus le matériel nécessaire ni suffisamment de temps. A cet endroit, il passe la corde autour d’un gros bloc et je le rejoins. La direction globale sur les 25 m. de corde déroulée est au 300°.
Au-delà du ressaut d’environ 3,5 m. qui nous barre l’accès, et au pied duquel il y a une magnifique vasque de trois par trois pour environ deux mètres de profondeur, on revoit la petite cascade descendre d’une pente dont le sommet visible est bien sept mètres plus haut. En regardant vers l’amont, sur le côté gauche de la vasque, à mi-hauteur, il y a un conduit de 20 à 40 cm. de haut par 80 de large qui se prolonge sur environ 3 m. et qui semble remblayé.
Le rebord de la vasque est d’environ un mètre de large. De l’autre côté de cette dernière, en redescendant donc, se trouve un trou d’environ cinq mètres de profondeur, pour un diamètre estimé à 1,5 m, qu’on franchit aisément sur le côté. Sur le rebord suivant, on se trouve à environ trois mètres sous le ressaut précédent. D’ici, au-dessus, on aperçoit un petit orifice à la jonction paroi-plafond et, surtout, un autre d’environ deux par deux, comportant une grosse coulée de calcite surplombante. Encore trois mètres de descente pour être à l’aplomb du grand ressaut qui était difficile à franchir. Sous la margelle de ce dernier se trouve une marmite d’environ un mètre de profondeur au fond tapissé de galets. A cet endroit il y a environ 6 m. jusqu’au plafond. Nico pose un amarrage supplémentaire au cas où la corde sortirait du bloc du haut ou deviendrait usée. Nous mesurons le ressaut équipé, il fait 8 m. jusqu’à la plateforme de départ d’un peu moins d’un mètre de large, le ressaut suivant fait 5,5 m. jusqu’à la vasque qui elle, fait de 3 à 4 m. de diamètre (estimé). La galerie de deux par deux qui se dédouble au milieu du grand ressaut part plein nord sur une longueur d’environ 7 m. Et donc, tout en bas, il y a la première petite anfractuosité pénétrable mais vite bouchée.
Donc, si on additionne le dénivelé mesuré et estimé depuis la sortie de l’eau jusqu’à la vasque du haut, on a 26 m., plus environ 7 m. de visible au-dessus du ressaut surplombant la deuxième vasque.
Parvenus dans la vasque, nous nous rendons compte que cela fait plus de 5h30 que nous sommes partis. Nous nous doutions déjà depuis un moment du retard mais, de toute façon, nous ne pouvions pas faire plus vite ni redescendre sans sécuriser au mieux la montée pour la prochaine fois. Et, d’autant plus avec la fatigue accumulée, ce n’était pas le moment de se stresser et de faire une bêtise en plongée.
Bien contents du résultat et d’avoir rapporté des informations sur l’exondé et autres photos, nous effectuons le retour sans encombre et sortons au moment où les copains commençaient à s’inquiéter.
A ce sujet, la prochaine sortie devra se faire si possible avec un jour de congé qui suit… Et ce sera à la perforatrice - nous avons sous-estimé les conditions de pose dans ces conditions. Et probablement aussi en tenue spéléo mise sous la combi de plongée car celle-ci freine tout mouvement et, question habileté ou sûreté des prises niveau pieds… on peut mieux faire !
Assez rapidement ce sera la sortie du matos avec de l’aide (cf CR de Jérôme) et on pourra goûter autour du feu au délicieux Cerdon amené par Jean-Jacques, merci à tous !

PS : le graphique des dernières plongées va suivre. Etant donné que ce sont celles où le trajet a pu être effectué sans s’arrêter, ce sont les plus représentatives.


Jerome : 8H, c’est parti pour une grosse journée. 
Je prends mon matériel de plongée au club pour sortir les bouteilles et autre par le S1, une corde pour les plongeurs en post siphon et une pour la vasque du S1. A 9h20, c’est parti, j’amènes les 5 bouteilles des recycleurs au siphon. Au mât l’eau est limpide, ça ne va pas durer ! De retour en extérieur, Benoit, Bruno et ses enfants, Savannah et nos deux plongeurs sont en grande discutions.
On prépare les affaires, il y a 5 kits à monter : le propulseur de Steph, les 2 combines, un kit de petits matos, et un petit avec la corde et la trousse à spits. En 30 minutes tout est au fond, les plongeurs se préparent et discutent des derniers détails puis s’immergent à 13h45 pour « 4h, 5h max ». Quelques minutes après Steph ressort, parti côté gauche il pensait retrouver le fil un peu plus loin mais la touille en a décidé autrement. Il repart immédiatement, côté droit et fil en main. 
Nous ressortons tranquillement, avec Bruno on s’occupe d’enlever les câbles électriques qui étaient là depuis un petit moment, Jean Jacques arrive à notre rencontre sur le chemin. 
Ensuite c’est collation, et corvée de bois pour faire un feu. Avec les enfants à Bruno c’est la St Jean !! Pas une seule feuille morte sera épargnée. Vers 17h30 Benoit sonne la reprise pour retourner au siphon, Bruno remmène ses enfants et Savannah chez eux. On est donc plus que 4 : Pierre, Benoit, Jean Jacques et moi et on arrive au siphon vers 18h00, il n’y a personne, Jean Jacques nous raconte les épopées sur le plateau de Flaine. A 19h il n’y a toujours personne, on décide de démonter le Bi à Clément et de le ressortir, plus pour s’occuper que par nécessité. Benoit reste au siphon, qui est plutôt réchauffé pour un sudiste, reste au siphon. Une fois le bi jaune aux voiture on retourne au Mât, espérant croiser Benoit commençant a sortir les affaires des plongeurs, mais rien. 
On est les 4 au bords du siphon à attendre, assez inquiets il est 20h30 cela fait presque 7H qu’ils sont partis. Lumière éteinte pour les voir arrivés on discute de ce qui pourrait arriver, l’accident de plongé est exclu d’office, peut-être qu’ils sont à la Pesse en train de faire du stop, où peut être qu’ils ont eu un accident en escaladant. Quand on commence à envisager de devoir ressortir pour lancer une pré-alerte des bruits se font entendre, a priori du siphon, ce qui est surprenant mais nous incite à continuer d’attendre. On compte les minutes, des bruits de voix se font entendre, mis à part s’ils ont émergé dans la cloche on ne comprend pas trop comment ils pourraient discuter. On essaye de faire du bruit dans l’eau pour avoir une réponse… cette fois les bruits viennent de derrière. Alors qu’on n’y comprend plus rien, le siphon s’illumine et Stéphane émerge du siphon.
Avec son insouciance vaudoise il nous dira « tchoo, désolé du retard » avec un grand sourire. 
Nico arrive à son tour et tout le monde et soulagé, le résultat ne compte presque plus. Puis Bruno fait aussi son retour, les bruits dans la galerie c’était lui ! 
On fait le point rapidement puis Benoit, Pierre et Jean Jacques partent avec des bouteilles et le recycleur à Stéphane. Bruno prend l’oxy + un petit kit bien lourd et j’emmène la torpille de Nico. Sitôt le matériel déposé on retourne à l’intérieur sauf Pierre et Bruno. D’ailleurs le petit kit y retourne aussi puisque les baudriers des plongeurs étaient dedans. En prévision des crues tout est amené au sommet des ressauts du mât, puis finalement à l’horloge. On accroche 5 Kits de bouteilles à la corde et on ressorts les combinaisons + recycleur + du chenis, soit 5 kits et un bidon étanche pour 4. 
Malgré la plongée Nico s’obstine à ressortir son recycleur lui-même, et traîne même le 5eme kit qu’on voulait reprendre ensuite. Finalement j’arrive à lui subtiliser le kit pour la descente en extérieure, il est 23H le parking est couvert de matos c’est la fin de cette journée.
Au final on se dit que des personnes censées auraient considérées cette aventure comme impossible (à raison !). Quels idiots se trimbaleraient des tonnes de matos pour envoyer des plongeurs grimper un puits de 40m au-delà d’un siphon de 400m ?!! Si on rajoute qu’on leur a montré sur le parking le principe d’un spit… c’était vraiment de la folie ! Bref, heureusement l’hiver arrive pour refroidir un peu les esprits, pour la prochaine saison on devra forcement s’y prendre autrement.


Mardi 24 Novembre : Exsurgence des Avalanches (FC1)

TPST:45 min
Participants : Bruno Moiret, Pierre Valton, Jérôme Rousselle et Morgan.
Pierre : Comme lors de la dernière plongée de Stéphane il restait du matériel en bas de la galerie du mat, nous sommes montés hier soir pour ressortir les derniers kit.
RDV a 8h sur le parking du château d'eau. je monte avec Morgan et nous retrouvons Bruno et Jérôme.
Jérôme nous fait la trace dans le chemin d'accès enneigé et nous suivons a 3 dans le kangoo 2 places de Bruno...
Avec le froid et l'heure tardive, on ne traîne pas a s'équiper. 
Une fois prêt, Jérôme qui a la crève repart et nous partons a 3 a la galerie du Mat.
Arrivé la bas, nous constatons que tout est encore en place malgré la grosse crue du weekend dernier.
On en profite pour faire grimper Morgan au mat (la premier puits sous terre pour lui)
Je monte en premier. Bruno s'occupe de Morgan en bas. dès que Morgan arrive en haut je le coach pour la descente et redescend a mon tour.
Nous sortons les kit sans soucis sur le parking.
Je prépare le thé tandis que Bruno appel Stéphane pour l'informer que nous avons sortis les bouteilles et ce dernier nous informe qu'il avait laissé son baudrier et ses poids en bas du S1. étant encore équipé je retourne a la salle de l'horloge et je ne peux que constater que la crue a emmener le baudrier...

Je ressors rapidement, retrouve Bruno et Morgan sur le parking et nous redescendons content d'avoir pu ramener l’essentiel!



ANNEE 2016


Lundi 9 Mai: Exsurgence des Avalanches (FC1)

TP: 2h
Participants: Pierre Valton, Stéphane Girardin

Pierre : Hier Stéphane et moi sommes allés a la Trouillette pour apporter du matos au mat. RDV a 9h chez Stéphane ou nous chargeons sa voiture et départ vers Champfromier. arrivés  vers 9h45 sur le parking d'accès, on mange un bout, on se change, faisons les kits et on attaque le portage vers 10h passé. Stéphane décide de passer la majeure partie du matos par le siphon. nous amenons les kits jusqu'au siphon ou les graviers on recouverts totalement le baudrier et la bouteille laissés la saison précédente. je les dégages non sans peine... Steph me rejoins, se met a l'eau, et je remonte a l'entrée supérieure pour le retrouver de l'autre côté. une fois rejoint, je monte le puits pour accéder au mat et installe la poulie-block pour monter les kits. une fois ceux ci en haut, Steph me rejoint. on continue de se faire passer les kits dans les ressauts suivant. il nous faudra 2 aller/retour depuis le sommet des ressauts pour les amener au siphon du mat. nous vidons les kits, accrochons les bouteilles a la corde fixe et on fait demi-tour. Steph repasse par le siphon au retour, et nous nous rejoignons a la voiture. on se change; prévenons les autres de notre sortie et nous rentrons.


Samedi 4 Juin : Grotte des Kilowatts

Participants : 25 secouristes du SS01

Toune : Ce samedi 4 juin, 25 spéléos du Spéléo Secours Français de Spéléologie du département de l'Ain étaient à l'oeuvre sur les falaises de Sous-Roche.
Sous l’œil attentif de Guy Pesanti, (conseillé technique départemental auprès du Préfet), Bernard Abdilla etBruno Hugon (conseillés techniques adjoints), une simulation de transport de civière en milieu souterrain fut organisé et mise en place par les différentes équipes...
Le terrain de jeu sera situé sur le site des grottes des Kilowatts, bien connu des randonneur et des grimpeurs locaux ...

L'évacuation du blessé, qui pour l'occasion sera une jeune victime du club de Bellegarde, se ferra depuis le pont de bois enjambant le ruisseau sortant de la grotte des Kilowatts inférieure... passage par la vire qui mène à la grotte des Kilowatts supérieur... descente en tyrolienne à l'aplomb de la cascade... récupération de la civière en falaise avec un petit passage à l'horizontal... franchissement d'un pilier rocheux nécessitant l'installation de poulie de renvoie largable puis descente  de la civière à l'aide d'un balancier. 
Un atelier d'apprentissage des techniques amarrages, répartiteurs, amarrages sur cordelette dyneema, palans et frein de charge fut également mis en place, utile autant pour les nouvelles recrues que pour les vieux briscard en recherche de perfectionnement.
La visite de Mr Michel De Souza, Maire de Champfromier et de son adjoint a permit à nos conseillés techniques de les informer sur le fonctionnement du Spéléo Secours Français et de rappeler que ce sont les bénévoles de la Fédération Française de Spéléologie qui constituent les équipes en assurant elle même les secours, tout en précisant le haut de degré de compétence de ses bénévoles qui sont les seul capables à assurer la sécurité de leur pratiques et des éventuels sauvetages...
Le repas de midi a été offert par le Comité Départemental de Spéléologie du Département de l'Ain ...


Mardi 28 Juin : Méandre des Avalanches (FC2)

TPST : 5h
Participants : Pierre Valton, Morgan Augustin.
Morgan : Donc objectif: " On verra bien jusqu’où on va". Le but était de se faire une sortie physique et pour moi un test pour savoir jusqu'ou je peut aller.
On c'est retrouver à 9h sur la place du marché a Bellegarde, Vistal est venu nous faire un coucou avant le départ, sympa. Après être arriver au dessus du méandre, on se boit un café, on s'équipe et on part avec 1 kit. Entrée dans le trou vers 10h30. Après les quelques passages d'entrée on étais déja chaud. Malgrès la difficulté constante du début du méandre on progresse tranquillement sans s’arrêter en se faisant passer le kit tour à tour. L'avoir dans le méandre, c'est vraiment un bon moyen de progresser en réfléchissant bien plus à comment progresser sans perdre trop d'énergie. La dernière fois que je m'étai rendu ici je m'était arrêté a la salle de la cathédrale. Cette fois-ci on y est parvenue relativement rapidement et c'est avec grand plaisir que j'ai découvert le laminoir qui suit. La 2eme partit du méandre est quand même plus simple bien qu'il y est quelque passage un peut plus délicat. Arrivé devant une grosse marre d'eau Pierre me dit: " Je crois qu'on est bientôt arrivé... mais il me semblait plus long le méandre". Effectivement après avoir passer "la baignoire", qui nous a rafraîchit un peut, on se retrouve devant le puit de 10m. La corde normalement en place avait été mise hors cru lors du dernier passage de Pierre et ludo. Seulement cette année il a beaucoup plus... donc résultat la corde qui attendait patiemment "hors cru" a été emporter par l'eau et c'est retrouvé en bas du puit... Ah elle étais belle vue du haut, bien propre toute lavée ! Après avoir envisagé toutes les possibilités pour descendre, récupérer la corde et remonter, j'ai du admettre qu'il fallait faire demi tour à 97% du bout du méandre... Un peut déçu de la situation mais heureux d'être arriver "au bout"... on se retourne vers la sortie. On s’arrête 5 minutes après la baignoire pour manger et boire puis on repart de nouveau d'un rythme normal mais constant. Le retour c'est fait sans problème notoire, je suis juste resté coincé dans l'étroiture qui suit celle qui est verticale. Pierre a du m'aider en m'indiquant la manière de me décoincé. A par sa, la 1ere partit du méandre c'est avérer plus dur qu'à l'aller. La fatigue commençant, je tenais moins bien en opposition donc je glissait plus souvent. La boite au lettre du retour a été dur a passer mais quand on est arriver a la vue magnifique de l'entrée du trou, c'étais le soulagement et un petit repos bien agréable. Sortie vraiment sympa, 

Lundi 8 Aout : Grotte de la Trouillette (FC1)


TPST: 
Participants: Stéphane Girardin , Clement Sage et Pierre Valton
Stéphane : Nous retournons - grand luxe - à trois pour ramener le recycleur réparé dans la galerie du Mât mais c’est quand même Pierre qui se le coltine quasi tout du long.
Pendant que je le prépare avec Pierre, Clément va mettre sous pression et vérifier toutes les bouteilles laissées au bord de la vasque. Il arrange le matos en différents points pour que le jour de la plongée je ne m’embête pas à tout placer sur moi lorsque je serai seul dans la vasque troublée.
Après plusieurs vérifications et le même souffle sympathique à chaque fois chassé lorsque la boucle est mise hors dépression, nous ressortons. Ouf, ce coup-ci tout est prêt !
Ensuite, nous nous retrouvons aux Pertes de la Valserine pour une plongée à trois. Très belles conditions, visibilité de 4 à 5 m. et très peu de courant…C’est la première avec Pierre qui se débrouille très bien et trace sous l’eau ! Nous apprécions les roches magnifiquement polies des Pertes, y croisons des truites et effectuons plus de 30 min de plongée jusqu’à 11 m. de profondeur. Je constate que Clément maîtrise parfaitement sa flottabilité, même après beaucoup de temps sans plonger. Bref, ce sera un beau moment.
Je devais plonger le lendemain mais serai au final trop fatigué, tout comme une autre prévue après une nuit de boulot le 16.08…Désolé pour Pierre qui avait eu la gentillesse de m’amener un kit la veille pour me faciliter la tâche.

Merci à Clément et Pierre pour tous ces coup de main alors même qu’ils sont déjà très occupés de leur côté !

Vendredi 12 Aout : Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 
Participants: Stéphane Girardin
Stéphane: Tout étant en place, la préparation est tranquille et je me paye même le luxe de manger un bol de pâtes tout étant impatient de retrouver le siphon.
Dans l’eau, la mise en place de tout le matos s’effectue très bien. Seulement, une fois parti, je suis bien trop lourd (surestimé les poids avec la grosse combi que j’ai dorénavant choisi de prendre ici pour les longues plongées) mais tant pis : étant seul et les plombs étant dans le dos, il faudrait ressortir de l’eau pour y régler et ça, non merci.
Je dois beaucoup trop gonfler, l’impression d’être un avion cargo surchargé et je ne fais que du rase-motte pendant les premières dizaines de mètres ; d’ailleurs inutile de vouloir proprement décoller car le fil est déjà cassé avant le puits. Heureusement pas dans ce dernier car, ainsi équilibré et avec ce que je trimballe, c’eu été pénible.
Par la suite, il est rompu à beaucoup d’endroits. La plupart du temps je récupère le même fil, le prend en main et poursuit doucement au propulseur pour rabouter ou juste rajouter quelques mètres. Souvent, il faut quand même laisser le propulseur pour réparer et revenir le chercher avant de continuer, et enchaîner les séances « spaghetti » ou les tas de fil planqués sous un rocher avec ce qui est cassé. J’estime à plus de 150 m. de fil réinstallé.
Bref, ça prend du temps, et dans cette eau à 6°, je suis bien vite content du choix de ma combi.
Tenant à ce qu’avec avec Nico nous n’ayons qu’à traverser au plus vite, je poursuis dans la remontée terminale. Dès 24 m. je suis stoppé par les paliers mais ce n’est plus nécessaire  de continuer, car même s’il n’y avait plus de fil depuis ce point, ce ne serait plus un souci pour ressortir, alors j’en profite pour tirer le fil métré dans l’autre galerie remontante. Outre l‘absence de dépôt constatée la dernières fois, j’ai la confirmation qu’elle est active car le fil est aussi rompu à deux endroits.
J’ai la tentation de revoir la descente entrevue après le point haut à 6 m. mais  j’ai bien trop de paliers. Je continue tout doucement au rythme des paliers et cale finalement le dévidoir à 15 m, prêt pour la fois suivante.
J’effectue le retour à fond pour rajouter un minimum de décompression, avec seulement de brefs arrêts pour fignoler des amarrages. Aux paliers, je dégusterai tout du long avec la grosse ceinture qui me scie le dos, ce ne sera que gymnastique pour me soulager, la meilleure position étant genre transat : posé sur le dos avec jambes calées sous un rocher.
Enfin, sortie avec le gros kit bourré : ça tire un peu sur les bras suite à la décompression, alors je fais gaffe à y aller le plus tranquille possible.
Paramètres : 55 m. 191’


Vendredi 16 Aout : Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST : 1H30
Participants : Nicolas Andreini, Stéphane Girardin
Stéphane : Avec Nico, nous rejoignons Vistalle à Trebillet pour prendre du matériel. Nous conditionnons le matos et attendons Clément qui sort de sa plongée, un peu déçu d’avoir été si vite arrêté par un rocher. Ensuite, départ pour la Trouillette, le temps file et nous décidons de reporter la plongée du lendemain pour faire les choses tranquillement car il y a encore beaucoup à préparer. Finalement, nous amènerons une bonne part du matos au pied du puits du Mât, Nico passant par en haut et moi par le siphon.

Samedi 27 Aout : Exsurgence de la Trouillette (FC1)

TPST : 2h30
Participants : Nicolas Andreini, Stéphane Girardin, Clément Sages, Sylvain,
Stéphane : Nico, Sylvain et moi passons prendre Clément à Bellegarde. Il y aura quand même encore six kits à amener. Clément en prend deux, Sylvain effectue un aller et retour et nous préparons le tout. Je change la chaux de mon recycleur avec l’aide de Sylvain pendant que Nico et Clément s’occupent d’équilibrer le container étanche qui contient la perfo, les amarrages, la bouffe, le kit de premier secours, etc…Ensuite ce sera au tour de Nico de préparer son recycleur, deux ou trois bricoles de plus et nous serons prêts pour revenir seuls lundi. Heureusement que nous aurons été quatre car il y avait pas mal de choses à régler.

Dimanche 28 Aout : Grotte de la Roche Fauconnière

TPST :
Participants : Clément Sages, Pierre Valton, Ludovic Manillier,
Jusqu’au piège à con, Clément se fait une entorse, retour….

Lundi 29 Aout : Exsurgence de la Trouillette (FC1)

TPST : 15h
Pacipants : Nicolas Andrieni, Stéphane Girardin
Stéphane : La traversée du siphon se passe bien ; je suis surpris d’avoir seulement été gêné par mon double et volumineux chargement remorqué que lorsque je n’avançais plus au propulseur.
Nous sortons de l’eau dans la galerie en cul de sac pour reconditionner le matos dans le kit et nous mettre en tenue légère. Après un test de résistance, je monte le premier ressaut en me tirant sur la corde mais, parvenu en haut, je constate qu’elle est sacrément usée. Je me cale pour soulager le haut de la corde pendant que Nico me rejoint. Je monte le ressaut suivant avec cette fois croll et poignée mais là, il y a deux longes pendues aux plaquettes qui permettent d’accroître la sécurité. La corde est un peu usée à l’amarrage, mais bien plus à d’autres endroits jusqu’à la gouille assez profonde et la cascatelle du ressaut où nous nous étions arrêté l’année passée.
 Je me propose d’y aller pour que ce ne soit pas toujours le même qui fasse le boulot (et peut-être aussi parce que c’est bien moins exposé et plus confortable avec la perfo… qu’avec le tamponnoir en position instable). Pour accéder à la paroi du ressaut située en face sans se mouiller, il y a une cavité latérale où poser ses jambes et une petite arche à hauteur de bras permettant de passer une longe afin de se pencher face au ressaut pour perforer la roche à bout de bras. Mis à part le ruissellement d’eau un peu gênant, l’escalade est assez facile et, après quelques ancrages,  je fixe la corde pour que Nico monte à son tour. En haut se trouve une toute petite plateforme partiellement à sec précédent une gouille profonde au pied d’un autre ressaut. Heureusement, il y a possibilité de monter se mettre confortablement au sec un peu en hauteur.
Je m’attaque à ce ressaut qui, lui aussi, n’est pas directement en face. Il faut donc contourner la gouille en hauteur pour atteindre la paroi. Le problème est qu’il n’y pas de prise pour les pieds car le bas est surplombant, sans aspérités et glissant. Heureusement que nous avons pris les étriers ! Parvenu à prendre pied sur la paroi à escalader, je pensais que ce serait plus facile mais ça glisse beaucoup et, en perçant en appui, impossible de ne pas se mouiller. Ce n’est que vers le haut que je pourrai m’appuyer à la paroi derrière moi et enfin soulager bras et cuisses. La sortie est facile, je ne mets pas d’ancrage supplémentaire, me délonge et suis enfin en haut pour, cette fois, assurer en double.
Et voici un troisième ressaut face à nous avec toujours une profonde gouille à ses pieds. C’est bien plus haut mais on voit la margelle au-dessus de laquelle l’orifice se prolonge verticalement et dans lequel sont coincés des blocs. Il semble que la couleur de la roche et la morphologie des lieux diffèrent avec ce qui précède, c’est très attirant !
A ce stade, nous commençons à être fatigué, avons un peu froid et sommes aussi confrontés à un choix concernant le matos : soit nous attaquer à cette escalade et ne plus en avoir assez pour rééquiper à la descente comme il faut, soit continuer et nous retrouver à nouveau la prochaine fois avec une montée que partiellement sûre. Nous décidons d’aller seulement jeter un œil par la droite où ça s’annonce plus facile, du moins initialement, et gardons ce qu’il faut pour rééquiper correctement le retour jusqu’en bas. Nico s’y colle sans assurage mais la roche est bientôt recouverte d’une mince couche d’argile, alors il équipe en se dirigeant latéralement pour tenter de mieux voir la sortie du ressaut d’où coule l’eau, mais l’angle de vue n’est pas suffisamment bon pour se rendre compte de la suite. J’y vais ensuite, pas à l’aise du tout de progresser sur la corde déployée en U pour la récupérer, avant que Nico ne la fixe sous moi pour que je puisse y monter sans me soucier du mouvement des deux cordes.
Nous décidons de nous arrêter là en estimant à une bonne vingtaine de mètres de dénivelé effectué, ce qui porte le total depuis le siphon à plus de quarante. Pour l’escalade de ce ressaut, il semble y avoir trois options : continuer sur cette pente mais c’est argileux, ça devient plus raide, assez haut et, avant d’être parvenu au sommet, il n’y a pas moyen de savoir exactement comment accéder ensuite à la galerie.  Ou passer par la gauche de la cascade mais c’est surplombant vers la fin. Enfin, plus directement par son milieu où coule l’eau, mais il faudra alors prévoir de s’habiller en conséquence. Cette option a l’avantage de comporter peu d’incertitude.
Nous entamons la descente, plaçons de nouveaux amarrages plus hors des crues, en rajoutons où ça manque, changeons les cordes, enlevons les ancrages peu fiables, etc…Désormais tout est équipé de manière sûre du haut jusqu’au siphon.
De retour en bas, tout reconditionner et nous changer dans cet espace exigu avec les pieds juste à côté d’une flaque prend du temps. Il nous faudra plus d’une heure pour être prêts à retraverser le siphon qui ne nous fait que très moyennement envie avec le froid et la fatigue accumulés. Ce n’est que lorsque les ordis se mettent en marche que nous réalisons que ça fait plus de 9h30 que nous sommes de l’autre côté.
Nous traversons sans traîner, posons le matos au bord du siphon et ressortons dans la nuit sans trop nous charger pour retrouver nos lits à respectivement trois et quatre heures du matin.
Paramètres plongée aller : 50 m. 43’ /  retour : 50 m. 45’     

Merci aux copains pour leur aide avant cette belle sortie !


Lundi 12 Septembre : Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 5h30 pour steph, 3h30 pour moi.
Participants : Stéphane Girardin, Pierre Valton
Pierre: lundi dernier nous sommes allé a la trouillette avec stéphane. l'idée de base était de ressortir le matos a nico et une partie de celui a stéphane. nico étant allé sur place le matin, on ne savait pas exactement ce qu'il y avait a sortir. du coup stéphane a décidé de faire une autre plongée au mat dans le but de voir une galerie repéré précédemment dans le siphon...
rdv a 13h30 chez steph, on charge le matos et direction champfro. arrivé sur place, on fait un petit kit, on se change et c'est parti. on avance tranquillement jusqu'au siphon du mat. sur place, nous constatons que nico a déja sorti tous son matos. nous changeons la chaux du recycleur, les batteries des lampes de plongée et on charge un bon kit de matos a ressortir. le temps que stéphane se change en combi de plongée, j'amène le kit jusqu'a la salle de l'horloge. je retourne au siphon, aide steph a s'équiper puis je le regarde partir dans le siphon. il est 16h30, il en a pour 3h max. ça me laisse le temps de revisiter la trouillette. je vais voir le siphon de la saint valentin et la galerie du chien qui s'arrete direct le siphon étant plein. dans les ressauts de la galerie de la saint valentin, il y a un forte odeur de terre et un léger courant d'air arrivant d'un petit boyau impénétrable. ensuite, je ressors pour amener le kit a la voiture. j'en profite pour appeler bruno et jérôme et les informer de la suite des événements. après une petite pause sur le parking, je retourne au mat a la rencontre de steph. il est en train de se changer quand je le rejoins.je le questionne sur ses découvertes, la plongée a été fructueuse puisqu'il a réalisé 50m de première et a trouvé un nouveau siphon!!
 une fois débarrassé de sa combi étanche, on trie le matos et on fait 2 gros kits avec le recycleur et quelques bricoles dans l'un, la combi, le casque, les vêtements dans l'autre. on attache solidement a la corde le matériel restant et on ressort bien chargé et tranquille jusqu'a la sortie. il est 20h30 lorsque nous sommes sur le parking. on se change rapidement et on s'arrête chez ludo et émilie ou nous sommes encore une fois reçu comme des papes a coup de foie grave et de bon vin... on repart de chez ludo vers 23h30.

merci beaucoup a ludo et émilie pour l'accueil!
Stéphane: Objectifs avec Pierre : ressortir ou au moins rapprocher de la sortie une bonne partie du matos à Nico et ressortir une bonne partie du mien pour l’expé. prévue à Vallorbe en fin de semaine.
Nico m’a dit qu’il irait lundi matin pour déjà avancer avec la sortie de son matériel. Le connaissant, je me doutais bien qu’il ne ferait pas les choses à moitié mais, parvenus au siphon, nous constatons qu’il a carrément tout embarqué (cf CR Pierre).
Voilà qui nous laisse le champ libre et je décide alors de plonger pour continuer dans la nouvelle galerie pendant que Pierre ira découvrir les galeries qu’il ne connait pas encore.
Très bonnes conditions. Au terminus, ça se poursuit en dent de scie à faible profondeur, direction générale le Méandre des Avalanches. Je scrute le plafond à l’endroit de la cloche entrevue la dernière fois : trop petit pour remonter. En revanche, il y a une autre surface que je peux atteindre juste 4 mètres au-dessus : devant moi un exondé d’environ 1,5 m. de large pour un peu plus de deux de haut avec une mini arrivée d’eau qui coule dans le siphon où je suis. Il y a un virage à moins de dix mètres alors je ne peux pas voir la suite.
Je replonge et parviens rapidement à un nouveau passage bas avec un fond sableux et argileux. Avant que la touille ne soit trop importante, je distingue en face une paroi qui semble fermer le trajet. Je me retire, regarde vers le haut, monte de plus de deux mètres et me retrouve face à un passage resserré dans la largeur à 1 mètre de la surface. La touille est sous moi mais aussi en face : la galerie rejoint donc ce shunt supérieur. J’essaie de passer en me mettant de côté mais ça racle devant et derrière et c’est compliqué pour tirer en plus le fil à bout de bras. Il y aurait une possibilité en descendant et remontant en effectuant un v mais il n’y a pas d’amarrage visible en bas car c’est touilleux et le fil serait alors en plein sur mon trajet au retour.
J’hésite à me lancer et prends un peu de temps pour réfléchir car la légère fuite que nous avons constaté avec Pierre sur ma bouteille de diluant se poursuit et le bloc approche des 70 bars. Etant donné qu’il y a la surface toute proche qui m’attire aussi, je préfère revenir mieux préparé et retourne voir cette surface. La distance depuis la galerie principale est de 100 mètres.
C’est assez facile de me poser sur le bord de l’eau et de me déséquiper. Juste après le virage, une petite salle avec de gros blocs recouverts d’une épaisse couche d’argile qu’il faut enjamber, et juste après, une mini plage sablonneuse en pente douce, une superbe vasque d’environ six mètres de long pour deux de large et, après avoir pataugé quelques mètres plus loin au ras du plafond ou en passant juste sous l’eau, je me pousse sous l’eau et voit le siphon d’environ trois par trois qui semble partir dans la direction de celui où j’étais. Superbe ! J’estime la longueur depuis la sortie de l’autre siphon au départ de celui-ci à moins d’une trentaine de mètres. Le plonger maintenant me ferait dépasser de beaucoup le timing alors je retourne vers la sortie pour rejoindre 

Vendredi 23 Septembre : Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 3h
Participants : José, Stéphane Girardin
Stéphane:Avec José nous devions effectuer une explo. aux grottes de Vallorbe mais, à cause des pluies, nous n’avons pas eu le temps pour pomper un siphon afin de passer en bateau pour amener le matériel plus loin. Partie remise à plus tard.
Le jeudi soir, sitôt sorti de Vallorbe, j’appelle Pierre et Sylvain qui étaient intéressés à venir aider au portage de Vallorbe le vendredi. Pierre se concentre pour son explo. du samedi aux Fées et Sylvain se propose de venir en ce cas à la Trouillette car j’avais gardé cette option en plan B. Je suis ravi car, sans aide, je n’aurais pas pu amener et préparer le matériel au Mât.
Bien glauque car rentré tard et fatigué de Vallorbe, je le retrouve vendredi matin. Nous nous chargeons de 4 kits et amenons le tout en nous passant les kits dans le puits et les ressauts. Avec son aide, je peux tout préparer minutieusement pour lundi.

Mardi 4 Octobre: Grotte de la Trouillette (FC1)


TPST: 2 h
Participants: Pierre Valton, Stéphane Girardin
Stéphane: Sortie express avec Pierre pour ressortir du matos pour les vacances en Grèce. De toute façon les batteries du propulseur étaient bientôt à plat et le recycleur a encore besoin de maintenance.
Nous entrons vers 9h15 ; parvenus au dépôt de matériel nous ramenons tous les blocs et le propulseur qui traînent au bord du siphon pour les accrocher en haut et, pendant que je trie et conditionne le matos, Pierre amène déjà le propulseur en haut du puits du Mât. De retour, il m’aide pour enkiter le recycleur et le reste : un autre kit avec 4 petits blocs, et le dernier avec le bidon étanche rempli et un autre bloc.
Il porte le recycleur et le kit avec le bidon un bout dans la galerie pendant que je me charge de celui avec les blocs. Ensuite, il amène le recycleur et mon kit en haut du puits pendant que je vais chercher le kit qu’il a posé au préalable. Je le rejoins et lui descend le matos à la main dans le puits. A un moment, un kit est bloqué dans sa descente car la corde s’est enroulée autour de la poignée du propulseur, je tente de le remonter, la corde glisse alors brusquement de la poignée et il retombe sèchement : d’un peu plus haut, je ne le retenais probablement pas…
Nous nous aidons mutuellement dans la galerie d’accès, et effectuons chacun deux aller et retour à la voiture.


Mercredi 5 Octobre : Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 0,30 h
Participants:Stéphane Girardin
Stéphane : Oublié ma combi à la galerie du Mât alors que j’en ai besoin pour mes vacances. Aller et retour express pour la rechercher vers le siphon : moins de deux heures pour être de retour à la maison ; comme c’est agréable la légèreté !

Mercredi 26 0ctobre: Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 4 h
Participants: Stéphane Girardin
Stéphane: Je me retrouve seul au siphon pour aller revoir la nouvelle galerie. Grâce à la sortie avec Sylvain du vendredi tout est prêt si ce n’est que je constate une légère fuite sur un des tuyaux du recycleur. Une fois mis sous pression ça va mais les portages le mettent quand même un peu à l’épreuve.

Une fois dépassé la touille habituelle du début je suis surpris : visibilité de 1 à 1,5 m. Etant donné les pluies du weekend précédent, je ne m’attendais pas à de bonnes conditions mais j’espérais quand même mieux. Je vais jusqu’au puits et hésite un petit moment : pour traverser et ressortir dans l’exondé, ce ne serait pas un problème mais pour découvrir une nouvelle galerie, je préfère renoncer. Je ressors très déçu.

Samedi 28 Octobre : Giron

Toune : Le samedi 29 octobre 2016, la commission inventaire du CDS01 à organisé une journée de présentation, formation, débats sur BASEKARST, au Centre de vacances "La Fauconiere"
Une vingtaines de spéléologues du département de l’Ain , du Jura et du Doubs se sont rencontré sous la direction de Claude Alliod.
Pour mémoire, sur le plateau, 91 cavités sont répertoriées.

Dimanche 29 Octobre : Plateau de Champfromier

Participants : Bruno Moiret et ses 2 fils, Marc Beltrami, Cristian Locatelli, Patrick Vistali, Jean-Jacques Humbert, Michel Neyroud, Anne Ruggeri, Thierry Tournier, Nida Tournier, Bertrand Valton, Pierre Valton, Clément Sage, Jérôme Rousselle, Ludovic Manillier, Stéphane Girardin, Anne Girardin, Nicolas Andreini.





Toune : Rendez vous à 14h à Giron. Visite des gouffres de Combe Froide (fc34), Tombaret de la Maison Forestière (fc4) , Tombaret de l’Auger(fc9), Grotte de l’Auger(fc7), Aven de l’Auger (fc8), Tombaret de la Biche (fc6), Tombaret Incliné (fc29), Tombaret oublié (fc27), Mini Tombaret (fc28), Tombaret de Buclaloup (fc5), Pierre gravée de Buclaloup, Doline du Tamiset (fc76). 


Puis direction Lamoura pour une fondue à L'Anversis.





Mercredi 30 Novembre : Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST : 1 h.
Participants: Stéphane Girardin
Stéphane: Un aller et retour rapide pour amener le propulseur et 4 bouteilles par le S1 et les amener au pied du Mât. La visibilité est de deux mètres grand maximum, donc doute levé et plongées repoussées.


Jeudi 1er Décembre: Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 1 h 30
Participants: Stéphane Girardin, Pierre Valton
Stéphane: Pierre et moi amenons 3 autres kits au bas du Mât. Pierre y grimpe et hisse les 5 kits en se prenant un bon coup de chaud (la température extérieure ayant eu son influence sur son habillement) avant que nous fassions la navette entre les deux ressauts suivant en nous les passant quasi tous de main à main. Nous posons le tout en haut du dernier ressaut et ressortons.


Vendredi 2 Décembre: Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 2 h 30
Participants: Stéphane Girardin, Clément Sage
Stéphane: Clément amène son bi 10 en vue d’une prochaine plongée au puits du Mât. Je me coltine deux kits légers avec du matos mis en commun. Nous retrouvons les kits déposés la veille avec Pierre en haut du dernier ressaut et c’est donc 8 kits que nous allons nous trimbaler jusqu’au siphon. Clément aura la bravoure d’en porter parfois deux en même temps, aussi nous sommes assez rapidement à pied d’œuvre pour tout préparer pour ma future plongée. C’est tellement pratique à deux, surtout à cause de l’argile qu’il y a partout ! Il y a en plus du boulot pour tout remettre en ordre et trier. En ressortant, nous réfléchissons aux quelques aménagements qui pourraient nous faciliter la tâche et effectuons des mesures pour la future pose d’échelles aux deux ressauts.

Dimanche 11 Décembre: Grotte de la Trouillette (FC1)

TPST: 8h
Participants: Nicolas Andreini, Stéphane Girardin
Stéphane: Nico et moi nous retrouvons à midi. Il porte un kit avec ses bouteilles pour le recycleur en vue de notre plongée future dans l’exondé de la galerie principale, j’amène la bouteille d’O2 et des bricoles. Nous nous chargeons aussi chacun d’une échelle pour les deux ressauts du Mât que nous posons au début de la vire. Ensuite, nous continuons jusqu’au siphon où nous faisons le compte du matériel en vue de la suite dans l’exondé. Nico me donne un bon coup de main pour peaufiner des réglages et m’aider à la mise à l’eau en me passant tout le matos.
Parvenu à mon terminus de la galerie latérale en fin de siphon, ma lampe principale me lâche et je ne peux pas bien regarder la suite. Tant pis, je descends les pieds en premier dans le passage plus étroit qui communique avec la partie inférieure (cf CR 12.09.16) mais c’est ensuite que ça se corse : pas moyen d’accrocher le fil qui, quoique je fasse, sera toujours au milieu du passage et, lorsque je remonte en glissant de côté entre les deux parois et que je me tourne pour amener le dévidoir vers moi, voilà que je me coince. Il me faut osciller comme un têtard et bouger mon relai pour me décoincer et pouvoir redescendre où c’est plus large. Vu la faible profondeur et l’absence de plafond qu’il semble y avoir après un deuxième passage resserré, il est très probable qu’il y ait une surface juste après, et même peut-être un nouveau puits, alors je me dis que je reviendrai en configuration allégée.
Je retourne ensuite au nouveau siphon que j’avais repéré, situé peu avant ce terminus après un court exondé. Cette fois, il me faut y amener le recycleur et mes deux relais avec un passage sur des blocs recouverts d’une épaisse couche de glaise. En revanche, la mise à l’eau est en pente douce comme à la plage - quelques petits graviers et l’eau claire complètent le tableau. En me mettant à l’eau et en pensant au terminus d’il y a quelques minutes, j’ai un doute sur ce siphon et ma crainte se révèle vite fondée : après une vingtaine de mètres, une surface d’environ 2 m. par 1,5 et des parois verticales qu’on doit néanmoins pouvoir grimper. J’ai pied mais c’est tout, donc je ne peux pas enlever le recycleur ici. Je rebrousse chemin et vais directement le poser à la sortie du premier siphon. Retour à ce siphon pour m’attacher les deux relais à mon tour de cou et, en les soutenant avec les bras, je vais le plus loin possible en surface en effectuant des petits bonds sous l’eau pour revenir dans des cloches et, lorsque je n’ai plus le choix, je parcours le reste en respirant sur mon détendeur tout en me propulsant avec les pieds au plafond car je suis évidemment bien trop léger. En surface, j’accroche tout mon matos avec des élastiques sur une aspérité et escalade la paroi qui fait dos à la sortie du siphon. Pas de possibilité de grimper plus haut que deux mètres de ce côté et, de toute façon, ce n’est pas la partie intéressante : il y a un filet d’eau qui coule sur la paroi d’en face avec un ressaut. Par un pont rocheux qui atteste de la cascade qui doit parfois couler ici, je contourne la vasque et rejoins la paroi opposée. Sur la gauche, impossible de remonter, ça devient même surplombant vers la fin visible, une bonne dizaine de mètres au-dessus de l’eau. Je monte à droite en n’ayant qu’une confiance modérée sur la solidité des concrétions qui procurent des prises. Je vois que ça va devenir horizontal et, à quatre mètres au-dessus de la vasque, il ne me reste presque qu’une bonne allonge en me propulsant pour agripper un gros becquet. Mais c’est la descente d’après que je sens moyennement : je ne verrai pas bien mes prises et, si je venais à tomber, la paroi étant un peu déversante, je ne tomberai pas forcément dans la vasque mais plutôt en direction de la roche à l’opposé. Je préfère donc ne pas prendre de risque et revenir avec un peu de matériel, voire de l’aide. Je redescends et saute ensuite de deux mètres dans la vasque en me marrant, la fraîcheur au niveau de la tête et la grosse vague produite me font beaucoup de bien !
Retour dans le siphon les pieds en haut, acheminement du reste du matos à l’autre siphon et pause dans l’eau pour me refroidir. Un ou deux détails rendent le rééquipement un peu fatiguant mais me voilà reparti avec l’idée de revoir la galerie latérale plongée l’année passée, située plus en direction de la sortie. Reprise du propulseur et des autres relais sur le trajet du retour. Ayant pris au cas où deux bouteilles pour la combi, je sais que j’aurai assez de gaz malgré les yoyos du jour mais mes sinus sont déjà un peu récalcitrants. Parvenu à la galerie, je m’y engage en me disant que je pourrai les soulager une fois parvenu en surface.
C’est effectivement facile, bien que bas de plafond, de me délester du matériel. Au début, je prends le minimum pour aller voir la suite qui, l’année passée me semblait replonger. En fait, je pose vite le matos car ce n’est finalement qu’une grande flaque de cinq mètres de longueur et de quelques dizaines de centimètres de profondeur, la première d’une série de quatre.
Voici la description approximative du post-siphon : après la première flaque, un mètre la sépare d’une deuxième de quatre mètres de long. Deux mètres après se trouve un ressaut de deux mètres, un petit peu délicat à monter, ensuite il y huit mètres à parcourir avant un nouveau ressaut de deux mètres. Six mètres plus loin, la troisième flaque de deux mètres de long. Il y a là un croisement, je prends la branche en face qui est dans la continuité : filet d’eau permanent au sol, cupules d’érosion, dépôts noirâtres dans la mini-partie qui semble toujours immergée… Après une quinzaine de mètres, une nouvelle flaque de cinq mètres de long par deux de large et, sept mètres plus loin… une vasque de quatre mètres par 1,5 m. avec un nouveau siphon ! Il était attendu car le trajet remonte et, à peu près à mi-parcours, ça redescend, cette fois en pente douce. Sur le parcours, les sections varient, mais de peu : on ne peut jamais être debout et on est souvent à quatre pattes, la largeur est de l’ordre du mètre à guère plus, sauf dans les flaques. La distance estimée depuis la sortie du siphon jusqu’à celui-ci est donc de 60 m.
Au retour, je prends l’autre branche, plus étroite, moins haute, recouverte d’un épais dépôt argileux sur les bords mais dont le fond est heureusement composé de roche propre. Après une quinzaine de mètres se trouve une cheminée remontante sur une bonne dizaine de mètres dont les parois sont plus ou moins tapissées de boue avec, à sa base, un monticule boueux et glissant à souhait de plus d’un mètre de haut. Il pourrait y avoir une suite sur la partie gauche de la cheminée mais ça semble peu évident.
Maculé de boue, je me rince abondamment dans les flaques en revenant, remets mon recycleur sur le dos pour la quatrième fois de la journée…, me mouche à fond et fonce pour éviter un maximum de paliers.
Fatigué et affamé (oublié mon petit déjeuner à la maison), je n’ai pas le courage de reprendre la combi. Après avoir mis un peu d’ordre au matériel, je ressors avec un kit, constate que Nico a posé son propulseur en haut du deuxième ressaut et me pose la question de la localisation des échelles mais, connaissant Nico, je ne suis pas surpris et encore plus ravi de pouvoir les emprunter pour descendre les deux ressauts avant de me régaler d’une superbe lune sitôt sorti !






Mardi 13 Décembre: Méandre des Avalanches (FC2)

TPST:
Participants: Pierre Valton, ...
Pierre: Je suis allé en initiation au méandre avec un jeune de champfromier. il se débrouille bien et va certainement adhérer au club. nous sommes allé a la cathédrale. après observation et grace a la scurion, j'ai pu voir ce qui semble être une galerie de belle taille qui part a mi hauteur et une autre en plafond. j'ai aussi repéré un passage pour y accéder en escalade artificielle. qui serait dispo samedi soir 17 ou lundi 19 pour m'accompagner a cette escalade?

Lundi 26 Décembre: Grotte de la Trouillette (FC1)
(Explo siphon du Mat)

TPST: 9h
Participants: Stéphane Girardin
Stéphane:Les buts du jour sont au nombre de deux, voir trois : d’abord revoir sans mon recycleur le terminus de la petite galerie du Mât, située dans la remontée avant l’exondé exploré avec Nico, où je m’étais arrêté sur une restriction. Ensuite, escalader le ressaut après le petit siphon dans la branche annexe de cette galerie. Enfin, éventuellement plonger en reconnaissance en configuration ouverte et légère dans le nouveau siphon après les 60 m. d’exondé (cf dernière plongée du 11.12).
Je prévois donc pour commencer de quasi traverser le siphon principal pour ressortir dans la petite galerie débouchant à l’air libre, de déposer le recycleur et de me préparer en configuration circuit ouvert avec blocs sur le côté pour aller au terminus situé 20 m. plus loin. J’emmène, en plus de mes habituels blocs de sécurité, un kit avec deux petits blocs pour le circuit ouvert. Pour le ressaut, j’ai une corde et un peu de matériel vertical et, pour le nouveau siphon, un bob pour transporter le matos, léger mais un peu encombrant.
Mais le principal souci est la grande quantité de plomb qu’il me faut emporter pour plonger en latéral sans rien sur le dos. Etant donné que je porte aujourd’hui deux baudriers de plombs, et n’utilisant d’ordinaire pas de wing à la Trouillette par souci de simplicité, j’en ai cette fois simplement glissé une sous mes sangles, seulement fixée à la plaque dorsale par du fil pour ne pas qu’elle remonte (il m’est trop délicat d’enlever les vis pour la mettre en bonne et due forme sous terre). Et, pour alléger le kit avec les blocs, j’ai également glissé une petite wing dans ce dernier.
Lors de la préparation du matériel, je constate deux fuites au départ de tuyaux MP de mon recycleur mais, ma clé à molette étant trop grosse, je ne parviens pas à la glisser pour resserrer les tuyaux. Je finirai par le faire à la main mais je garderai ensuite tout du long une oreille attentive pour déceler une éventuelle fuite, surtout que je n’ai plus de mano visible pour le diluant. A cause de ceci et d’autres réglages nécessaires, je perds passablement de temps…
Une fois parti, malgré mon triple système de flottabilité, c’est tout simplement catastrophique : je n’ai que difficilement pu m’élever malgré la wing gonflée à bloc, donc aucune chance de traverser, au mieux je me serais craché au fond du puits d’entrée ! Je pose une partie du matériel et ressors de l’eau avec celui que je peux modifier, repose le recycleur au dépôt et réfléchis tranquillement. Finalement, je vais me servir du container étanche pour y mettre le baudrier supplémentaire et le matériel vertical.
Nouveau départ concluant mais, avec les blocs de sécurité (5 au départ), le kit, le dévidoir, le bob et le container un peu trop lourd, ma mobilité est limitée et mon déplacement assez fastidieux, d’autant plus que je dois me battre pour compenser quasi en permanence les mouvements de tout ce bordel ! Surtout, mieux vaut bien anticiper les trajectoires, d’autant qu’il n’y a personne derrière moi pour éventuellement m’aider à me dégager du fil. Le trajet est lent, heureusement que je me déleste d’une partie du matériel au fur et à mesure. J’aurai quand même une petite série de paliers.
Bref, me voici enfin sorti dans l’exondé pour préparer mon matos. Un des détendeurs d’une de mes bouteilles à utiliser en latéral, bien que mis sans problème sous pression à la mise à l’eau, part cette fois à plusieurs reprises en débit continu. Je change avec un autre d’un de mes blocs de sécurité, prépare ma nouvelle configuration et pars vers l’étroiture que je franchis évidemment sans autre. Comme il me semblait, juste derrière, une surface, en fait une cloche d’environ 7 m. de long pour maximum 1,5 m. de large, avec un filet d’eau qui coule d’une cheminée dans la vasque. Je replonge et constate que le siphon continue. C’est ce que je voulais savoir, je coupe donc le fil à 120 m. depuis la galerie principale. Au retour dans l’étroiture, j’évalue les dimensions et m’imagine la repassant avec le recycleur dorsal et, bien que ça devrait être faisable, je préfère revenir avec le recycleur latéral pour ne pas risquer de me coincer à nouveau.
Une fois de retour dans l’exondé, départ pour le ressaut situé après le siphon que je monte finalement sans me servir de quoique ce soit du kit car il y a un solide becquet très saillant vers le haut. Ensuite, après moins de dix mètres, il y a déjà un puits d’environ 5 m. impossible à descendre et remonter sans matériel vertical complet. Je me penche pour voir s’il y a de l’eau en bas mais ne vois rien. Il doit forcément y en avoir, ça communique d’ailleurs probablement avec la cloche de tout à l’heure. En tout cas, doute également levé ici et peu d’intérêt à y revenir, du moins pas avant d’avoir effectué bien d’autres choses… Je laisse quand même la corde en place pour une future descente du puits, aussi par curiosité de revoir un jour sa position et son état après des crues. En redescendant, tenant mon becquet, j’accroche mon kit sur celui d’à côté et, deux secondes après, il cède : plouf, le kit coule déjà au fond de la vasque! J’en suis plutôt ravi car sinon j’allais m’y accrocher à mon tour !
De retour à l’exondé, je me restaure, me prépare à nouveau et c’est cette fois mon détendeur principal qui fait des siennes lorsqu’il retrouve sa bouteille, je dois m’y reprendre durant plusieurs minutes pour enfin le remettre en pression. Etant seul, je prévois toujours une marge pour ne pas être bêtement bloqué par ce genre de souci, j’aurais donc pu revenir sereinement sans ce bloc sauf en cas de problème de recycleur.
Je me dirige vers la sortie jusqu’à la petite galerie latérale mais je ne me sens pas de la remonter, de me taper l’exondé pour plonger dans le nouveau siphon car j’ai dépensé pas mal d’énergie. Aussi je préfère m’y engager pour déjà déposer le bob et le kit en surface, afin de revenir la prochaine fois uniquement avec le container comportant le baudrier et la corde pour les ressauts. Ceci fait, je retourne vers la sortie du siphon, remets un peu d’ordre dans mes affaires et ressors avec un gros kit. J’apprécie encore une fois l’aménagement de Nico : d’abord la traversée de la gouille à sec, puis les deux échelles. J’apprécie encore plus la sortie sous un magnifique ciel étoilé avec le hululement incessant d’une chouette jusqu’à mon départ du parking !


ANNEE 2017


Dimanche 1er janvier : Grotte de la Roche Fauconnière (FC20)
(Equipement de l’accès)

TP : 3h
Participants : Pierre Valton, Clément  Sage, Stéphane Girardin, Patrick Vistali Christophe , Jérôme Rousselle, puis, Bruno et Zian Moiret, Ludovic Manillier.
Jérôme : On est nombreux à monter au pied de la falaise pour aller mettre en place 
l'équipement et poser le matériel de pierre. Arrivés sur place on démêle le 

câble, met la corde et Christophe fait contrepoids.
À noter que la falaise est étonnamment calme aujourd'hui puisqu'il ne tombe 
pas de pierres. Par contre une volée d'injures descend de l'entrée lorsque 
le croll de pierre, qui n'a pas vraiment voulu fonctionner à la montée, se 

bloque et le scotch sur le mât au moment de descendre. Après moult 

remerciements à l'entreprise Petzl il touche finalement le sol.
Au final une balade agréable, à la descente nous rencontrons Bruno et son 
fils accompagnés de Ludo qui sont venus à notre rencontre. On termine la 
journée dans la bonne humeur au soleil d'une combe de Belleydoux avec un 
peu de Clairette de Die.

Lundi 2 Janvier : Grotte de la Roche Fauconnière (FC20)
(Equipement de l’accès)

TP : 3h
Participants : Jérôme Rousselle
Jérôme : Ayant l'intention de monter le soir pour attendre les deux loustics à leur 
sortie, je profite de quelques heures de temps libre pour aller préparer le 
site. Par déformation professionnelle je monte avec une pioche terrasser 
une plateforme confort pour faire un feu et j'en profite pour tailler 
quelques marches et une sente plus sécurit dans le devers exposé. Je monte 

quelques kits de bois sur place et retour maison. Cette fois il faisait 
relativement doux au pied de la falaise et on entendait bien les pavasses 
tomber comme d'habitude.

Meme jour à 22h30.
Participants : Bruno Moiret et Jérôme Rousselle.
Jérôme : Il fait -3° on se prépare à passer un moment frais au pied de la 
falaise en attendant les autres. Pierre ayant envisagé de sortir à 2h du 
matin. On monte avec nos victuailles et nos morceaux de bois dans le sac 
lorsque l'on voit arriver deux pains de glaise équipés de Scurion. Le 
premier, au regard hagard, semble être aidé par le sens de la pente pour 
avancer, le second plus en forme insulte la terre entière!! On requinque les 
deux affreux avec un gueuleton dans le coffre a Bruno et un feu timide dans 
l’épaisse couche de givre. Finalement une bière et le canapé a Ludo mettent 
tout le monde d'accord et on se sépare à 1h du mat.

Lundi 2 Janvier : Grotte de la Roche Fauconnière (FC20)
(explo au fond)

TPST: entre 10 et 11h nous n'avions pas de montre....
Participants : Ludovic Manillier, Pierre Valton pour l'explo et Jérôme Rousselle, Bruno Moiret pour l'extérieur.
Pierre : je passe chez ludo a 9h et nous voila parti. le temps d'aller a orvaz, faire les sacs et la marche d'approche, il est déja presque 11h quand on attaque. ça avance bien, le siphon est bien sec. on avance sans problèmes et relativement vite jusqu'en bas du p20 ou l'on part du mauvais côté ce qui nous fais perdre un peu de temps. pour la suite, première baignoire ensuite piège a con qui passe tout seul. on fait une pause casse croute assez courte car on se les gèles.  on repart ,encore succession de baignoires, l'estrangladou et on arrive au grand carrefour, le point d'arrêt de notre dernière visite. on continue jusqu'a la boite a lettre. de la, michel nous avait indiqué un possible départ pas franchement accueillant. on laisse les kits et on continue.  on prospecte un peu dans le secteur. ludo passe en bas de la galerie principale je passe par un potentiel départ en haut . les deux ce rejoignent plus loin. nous sommes a la base de l'actif. effectivement ça change de configuration, c'est large, propre et ça dénote vraiment avec le reste du réseau! on continue jusqu'a la cascade de 4,5m elle n'est pas équipée ce qui nous étonnes. on pense même faire de la première! je la monte en oppo. une fois en haut, je trouve un peu limite que l'on monte les 2 car la redescendre sans corde peut s'avérer craignos. on fait donc demi tour pour aller chercher nos kits.(on aurait du les prendre...) on préfère perdre du temps que de prendre des risques inutiles. on perd quand même 30min mais nous voila en haut de la cascade qui est désormais équipée. nous continuons et on se trouve au croisement qui se situe une centaine de mètres avant le siphon. on va d'abord voir le siphon. il est propre, bien rempli et profond. on rigole en pensant a ce que nous a dit vistal "c'est peut être juste une voute mouillante" et toune "si ça se trouve il passe"! on jette une grosse pierre qui s'enfonce tout droit dans l'abime aquatique et disparait de notre vue après en tout cas 5 mètres de chutes. conclusion le siphon (d'ou sort l'actif d"ailleurs) ne se vide pas naturellement en tous cas. 
on décide de partir voir la bifurcation susdite et dont michel nous parlait. la voyant on ne peut que s'étonner qu'elle n'ai pas été visitée. la galerie fait 3m de haut par 2 de large... en tout cas elle est hors topo. on remarque vite des traces de pas ce qui nous confirme que ce n'est pas de la première. par contre qui l'a faites? en tout cas elle n'est ni topographier et il n'y pas de CR concernant cette première. on sait que ce n'est pas les anciens qui y on été et les suivant a être allé au fond ne sont pas nombreux. a ma connaissance, seul ivan et michael avait atteint se point, serais-ce eux qui ont fait la première?
bref, on continue dans cette galerie qui est entrecoupée par un puit. je commence a équiper pendant que ludo va voir la suite. il me rappel aussitôt: "vient il y a des gros puits qui donne sur un actif, jackpot!". je le rejoint et on pense que ces puits n'ont jamais été descendu puisqu'il ni traces d'équipement ni de passage dans les têtes de puits pourtant très glaiseuses. on équipe et ludo descend en premier. il arrive en bas tout excité il me dit: "c'est gros, l'actif par dans les 2 sens!!!" je le rejoint. en effet c'est gros! seule interrogation de ma part, l'eau de l'actif qui arrive est dégueulasse. je questionne ludo, "tu es remontés une partie de l'actif déja?" lui "euh non..." donc il n'y a que 2 explications possibles , soit il y a une grosse crue qui arrive soit on est retombé dans le réseau principale d'ou l'on vient! vu la situation extérieure, le choix est vite fait, on est retombé sur nos pas! grosse déception donc... pour résumé, la grosse galerie qui bifurque avant le siphon est en fait une galerie sup qui au bout d'une centaine de mètres retombe dans la partie déja connue. dernièr espoir de première pour aujourd'hui, on a repéré un petit départ dans la galerie sup. vu qu'on est sur place, autant profiter! c'est étroit et  très sale. en tout cas aucune traces, la c'est de la première. ludo passe en tête, ça continue! chose intéressantes, il y a un courant d'air aspirant assez marqué dans ce boyau. au bout de 15 mètres, petite étroiture. ludo pose ses agrès et s'y enfile non sans une certaine appréhension bien compréhensible! il passe, ça continue encore. un angle a 60 degrès lui demande des efforts considérables  puis ça se rélargie un peu. de la, la galerie continue et le courant d'air aussi mais c'est obstrué par un bloc. il fait demi-tour, repasse l'étroiture  qui lui vaut des contortions et des beuglements assez amusants a voir! 
on a fait tout les départs possibles dans ce secteur et n'ayant aucune idée de l'heure, on retourne vers la sortie.
le retour se fait tranquille mais sans arrêt malgré la fatigue et le froid. nous sommes a l'entrée de la grotte, il fait nuit noire et très froid. ludo descend le mat en premier avec les kits. je commence a déséquiper la corde mais le noeud est téllement sérré que je n'arrive pas a le défaire,de plus mes gants  commencent a coller au mat a cause du gel. je décide de laisser la corde en place. je viendrais la chercher plus tard! je redescend, rejoint ludo et on cavale dans la pente. arrivé en bas de la rivière, 2 lampes c'est bruno et jérôme que nous sommes content de trouver, la suite vous la connaissez....


bilan: peu de vrai première (30m a tout péter). par contre on a pleins de réponses sur les interrogations au sujets de tous les départs. soit il queutent, soit il rejoignent le reste du réseau. 
le nouveau boyau exploré est cependant intéressant. il est proche de siphon, le courant d'air aspirant laisse penser qu'il pourrait bien shunter ce dernier. la désob du bloc ne serait pas trop difficile et il ya des insectes... autres possibilités intéressantes, plusieurs gros puits remontant mériteraient d'être escaladés. affaire a suivre donc... je ferais un croquis sur la topo que vous puissiez y voir plus claire! 


Samedi 7 Janvier : Grotte de la Trouillette (FC1)

Participants : Clément Sage
Clément : Je suis allé à la Trouillette ce soir chercher 2-3 truc pour les pertes demain.
Il y a de la neige sur le chemin mais en gardant un peu d'élan ça passe niquel surtout maintenant que j'ai fais la trace. J'ai jamais vu aussi sec la flaque d'eau de l'entrée juste avant l'échelle est vide la galerie d'entrée est sèche et même une bonne partie de la salle de l'horloge !!
Je compte aussi plonger dimanche j'ai du matériel a amener aussi si du monde pourrait donner un coup demain ça serait cool !!
Il y aura mon père normalement et probablement mon frère.


Lundi 9 Janvier : Grotte de la Trouillette (FC1)
(Galerie du Mat, Ressortie du matos)

Participants : Stéphane Girardin, Nicolas Andreini, Clément, Philippe et Quentin Sage, Bruno Moiret
Stéphane : Nous nous sommes donnés rendez-vous hier à 10 h. pour amener du matos en vue de la plongée direction l’exondé prévue le we suivant. 
Nico me rejoint sur le parking mais n'est pas très chaud... Il faut dire qu'il n'est pas encore complètement remis de sa production ostréicole intensive...
Peu après Bruno arrive, suivi de Clément, accompagné de Philippe (son père) et Quentin (son frère). 
En discutant notamment avec Bruno et Philippe qui nous expliquent les particularités d'enneigement du coin en rapport avec les prévisions annoncées, nous décidons finalement de ne pas envisager cette plongée et de seulement récupérer le matos qu'il reste dans l'eau et en dehors. 
Heureusement qu'il y avait tout ce monde car ce fut du gros boulot ! 
Un grand merci à tous ! 


Dimanche 29 Janvier : Méandre des Avalanches (FC2)
(Explo amonts)

TPST :
Participants : Pierre Valton, Ludovic Manillier
Pierre : je ne vais pas faire de CR en détail.
hier nous avons été au méandre avec ludo. on décide d'aller dans les amonts. nous avons fais tous les coins et recoins des amonts. un en particulier a retenu notre attention. un boyau étroit et très glaiseux d'ou vient un courant d'air bien marqué. on a fait une toute petite première la dedans avant qu'une concrétion (don l'avenir est compromis) nous barre la route. faudra allé la faire péter (a la massette ça suffit).
j'aimerais bien retourner au méandre bientôt, c'est un des seuls trous du plateau facilement accessible en hiver et ya a y faire...
je pense qu'il faudrait en premier finir la désob après la cathédrale. on avait commencé a faire péter, faut continuer, la courant d'air est vraiment très fort et la falaise toute proche, ça permettrait d'accéder directement a l'actif sans s'emmerder avec la partie chiante!
ensuite il y a la cathédrale a escalader, les puits remontants vers l'affluent 2, et une fouille approfondie serait intéressante.


13,14,15,16 juillet: Camps Spéléo
Organisé par Pierre Valton, la colonie des Echaseaux est louée pour l'occasion...
Roche Fauconnière, le siphon est plein
Méandre, visite jusqu'au P10
Canyon de la Semine

Juillet : Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Aménagement galeries)


Stéphane: Surtout pour des raisons météo, nous avons reporté la sortie au Mât qui est repoussée au we du 29-30.7. De l'aide serait encore et toujours bienvenue, surtout en sortie car cette fois-ci tout sera prêt les jours avant.

Je n'ai pas eu le temps d'écrire de CR cette année mais il y a eu quelques sorties d'effectuées avec Nico, Pierre et Ludo. Clément y est aussi allé de son côté pour passer du matos par le siphon. Donc, plusieurs sorties pour amener du matos par le S1 ou par en haut, et deux autres où j'ai tenté une plongée aux Conduits grâce à Pierre et Ludo. 
La première a foiré avant même la mise à l'eau car le Joki n'était plus étanche au bord de l'eau, contrairement à la maison. On a remballé une partie avec Pierre (joint défectueux) et je suis revenu avec Ludo pour une deuxième tentative : à nouveau fuite au bord de l'eau (et encore ok à la maison !), légère cette fois-ci. Ai quand même voulu tenter le coup : très rapidement irrespirable, ai un peu insisté avant de retourner en ouvert après quelques dizaines de mètres de nettoyage de vieux fils et de début de pose de câble (joint envoyé par le fabricant inadéquat...) : recycleur complètement inondé.
Commandes de nouveaux joints effectuée, étanchéité devrait être définitivement ok... 
Samedi nous avons regardé avec Nico pour poser deux échelles pour monter au Mât. Une qui irait sur la plateforme où il y a l'échelle spéléo. La deuxième de cette plateforme à la galerie. L'idée est de faciliter l'acheminement du matos, surtout si on est seul : pas besoin de le monter au Mât en plusieurs fois et économie d'énergie. J'ai les deux échelles. Pour la deuxième partie, on ajouterait une main courante à côté de l'échelle pour se longer. 
Comme discuté avec certains d'entre vous, je cherche une idée de poutrelle métallique pour renforcer l'échelle en son milieu car elle est articulée et il faut compenser l'angle qui ne sera pas assez vertical.
Deuxième chose pour grappiller encore un peu d'énergie : des planches dans les portions droites de la galerie d'accès pour faire facilement glisser les kits, au besoin en les précédant avant de se poser et de les tirer à soi au moyen d'une corde. Elles ne devraient pas être trop large pour reposer le plus possible sur le fond et donc ne pas bouffer de l'espace en hauteur.
Voilà, si vous avez des idées ou du matos, poutrelles ou planches... J'aimerais bien finir ceci avant la sortie du 29.

Dimanche 27 Aout: Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Plongées au Mât)


Stéphane: La série noire continue, le recycleur de Nico est momentanément HS, mais on ne faiblit pas : comme dans les tranchées, avec Nico, on a disposé aujourd'hui des planches dans la galerie d'accès, et même cassé un peu de roche, pour faciliter les portages. On grignote toujours un peu plus (après les échelles) et, surtout, on grappille du côté où l'on a prise !
Je n'ai pas fait de CR pour toutes les sorties (mais il y en a eu quelques une), par manque de temps à cause des petits, manque de résultats, et aussi parce que beaucoup s'en foutent éperdument.
Etant donné que ce n'est pas votre cas, et ayant croisé Ludo aujourd'hui, Nico et moi serions ravis de vous rejoindre pour le barboc à la sortie vendredi. Notre but sera de topographier la galerie annexe du Mât (celle de Michel) et j'irai jeter à nouveau un œil dans le siphon qui s'y trouve. On ne devrait pas sortir tard.
Je me suis aperçu qu'il y a des pluies annoncées et qu'une partie du matériel devra donc être sortie ou simplement poussée plus loin, donc si vous pouviez faire juste une courte incursion pour nous donner un coup de main avant qu'on vous rejoigne, ce serait cool. Vous allez voir, l'accès est vraiment amélioré (plus besoin de matos vertical) et, promis-juré, il y aura presque rien à sortir, et que du léger. C'est juste pour nous éviter un deuxième trajet. Si vous ne pouvez pas pour cause d'horaire ou autre, on s'arrangera.
J'ai pris des vacances les deux premières semaines d'octobre pour Vallorbe, je ne sais toujours pas si ça se fera, mais je compte aussi plonger à la Trouillette pour avancer. C'est normalement durant le mois d'octobre que nous tenterons l'exondé avec Nico qui est prioritaire.

Samedi 30 Septembre: Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Plongée du siphon du Chien)

TPST: 5h
Participants: Clément Sage, Bruno Moiret, Benoit Guinguenaud, Savannah Le Strat
Clément: Ça y est on est fixé pour le chien ! C'est malheureusement la fin de l'explo ...
J'ai fais 10m de premières a peu près a la suite de ce qu'on avait fait avec Jérôme il y a 2 ans. La galerie devient ensuite obstrué par des gros blocs et de la glaise. Déçu de pas pouvoir aller plus loin j'essaye de me frayer un passage a la massette ce qui me permet de faire 2 mètres de plus mais la c'est vraiment la fin et aucun passage n'est possible.
Sur le chemin du retour je remarque de la glaise beaucoup mouillé que dans le reste de la galerie. 
J'essaye donc d'escalader pour passer d'où vient l'eau entre les rochers. Je monte en opposition dans le glaise ce qui est plutôt drôle j'avance de 30cm pour reculer de 60...
Je gratte dans la glaise a la main pour pouvoir passer et ainsi continuer de monter voir ce qu'il y a plus haut.
J'arrive a remonter d'une petite quarantaines de mètres avant d'arriver sur une trémie qui le bloque le passage. 
Jusqu'à avant la trémie c'est blindé de glaise il y en a tellement que je colle a la glaise et n'arrivait plus a descendre. 
Je ne trouve aucune autre galerie ou passage possible sur le chemin du retour dommage ...
Je sors du siphon en avance et est donc tout seul pour ressortir le matériel.
Je croise les autres au niveau des puits de la St Valentin.
Merci pour le coup de main pour le portage du matériel !
Je crois que la galerie derrière le siphon n'est pas prête de revoir quelqu'un...
3h d'explo pour environ 50m de première

Samedi 14, Dimanche 15 Octobre: Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Galerie du Mat, explo post siphon)

TPST: 20h
Participants: Stéphane Girardin, Nicolas Andreini, Cément Sage
Stéphane: Passons sur les nombreuses sorties de préparation, la plongée avortée pour cause de problèmes techniques, et surtout sur la météo qui nous a souvent contrariés. Cette fois, nous y sommes enfin et c’est la seule fenêtre de tir que nous sommes sûrs d’avoir encore cette année, Nico et moi. Rendez-vous est pris sur place à 9h30 avec Clément et Lucie.
L’aide de Clément nous est précieuse pour finaliser la préparation et nous aider à la mise à l’eau. Nous ne nous attendions pas à une très bonne visibilité mais elle s’avère bien plus médiocre que prévue, de l’ordre de 3-4 m. Chargés comme nous le sommes (trois blocs de sécurité - en plus de ceux que nous gardons sur nous - à poser pour Nico, le container étanche et deux gros kits pour moi), nous cheminons assez lentement. Le trajet s’avère pénible malgré le soin apporté à la confection du chargement, mon hydrodynamisme est altéré, je dois constamment me battre pour maintenir l’équilibre du matos remorqué et un kit se révèle au final bien trop lourd. Je finis par m’essouffler et dois m’arrêter. Nico enlève une gueuse du kit et ça va bien mieux, mais ça restera difficile jusqu’à la sortie du siphon où les cordes de la vasque pendent de plus de deux mètres au-dessus de nous, mais suffisamment pour que nous puissions nous en servir afin d’attacher tout le matos.
Cette fois-ci, nous installons deux bâches en travers de l’anfractuosité où nous nous changeons afin de réduire l’irrégulière pluie qui nous asperge, mais le résultat est mitigé. Une fois changés, nous remontons jusqu’au terminus de l’année passée. Sur ce trajet, certaines cordes sont complètement bouffées ou rompues mais celles qui comptent vraiment, installées dans les parties verticales, sont en bon état.
Une fois au dernier ressaut, nous nous restaurons et discutons des différentes options possibles. Nico se colle à la suite de l’équipement à droite de la cascade afin d’être sûrs que les cordes demeurent toujours hors crues. Pendant qu’il continue avec la perforatrice, je vais voir la partie à gauche que j’avais gravie l’année passée : les cordes sont rompues, les maillons rapides bouffés, noircis et ouverts et, de plus, il n’y aura décidément pas moyen de passer sans être arrosé.
Il y a une possibilité de rejoindre la galerie suivante en passant par le côté avant le sommet du ressaut mais nous préférons le suivre jusqu’en haut pour n’avoir ensuite qu’à se laisser glisser sur l’autre versant. Mauvaise pioche : une fois la « crête » atteinte, ça continue encore à monter sur plusieurs mètres, avec en plus une faible hauteur pour travailler, sans parler de la boue présente. Nico qui s’est coltiné seul cette montée s’est donc démené sans succès, mais pas en vain, car l’accès est désormais sécurisé jusqu’en haut. Après qu’il ait longuement bataillé, nous nous restaurons et visons donc le passage latéral pour rejoindre le haut de la cascade. La première possibilité n’est pas la bonne car, bien qu’ayant réduit la distance horizontale nous séparant de la cascade, nous en sommes encore à plusieurs mètres, et nous serions alors obligés de d’abord descendre dans le vide jusqu’à atteindre la paroi, raide, voire légèrement surplombante, glissante, avant de devoir la remonter jusqu’au sommet.
Mais, légèrement plus haut, moins de distance horizontale nous sépare du sommet de la cascade. De plus, c’est le seul endroit où il n’y a ni boue ni eau.
Nouvelle pause en bas et nous y retournons. Nico s’en va d’abord au sommet du ressaut de 16 m. pour assurer en double, ce qui lui prendra un bon moment à cause de la boue omniprésente. J’essaie ensuite de passer pendant que Nico reste en arrière pour m’aider; il a auparavant déployé une autre corde afin de pouvoir redescendre du ressaut au cas où je doive faire de même par la cascade pour une raison ou une autre, car je me sers de celle qui est déjà en place.
Il faut d’abord monter un bout sur le ressaut avant de passer sur le descendeur et donc le contourner par la gauche pour s’approcher du haut de la cascade. Il y a heureusement de bonnes prises et la possibilité de bientôt s’adosser à la paroi. Une fois la corde d’assurage trop à l’horizontale, je dois la quitter pour fixer un amarrage, me longer, et continuer à escalader la petite portion restante avec une nouvelle corde, la dernière qui nous reste. Une fois en haut, derrière le rocher coincé en travers de la galerie, il y en a un autre, me permettant de me poser, ainsi que le matos, afin d’ajouter une fixation plus en hauteur pour faciliter le retour. Ceci fait, il ne me reste qu’à reprendre la même corde pour enfin descendre les quatre mètres me séparant du dessus de la margelle qui comporte une zone hors d’eau, cet endroit qui nous titillait depuis plus d’une année ! Et, effectivement, comme entrevu auparavant, ça part à 45° sur la droite et, surtout, depuis le siphon, à l’exception du bas des ressauts, il y a enfin, comme nous l’espérions tant, un tronçon véritablement horizontal sans qu’il soit aussitôt interrompu par de la verticale! Je pense alors à Toune qui avait bien senti le coup, pars en reconnaissance et, lorsque je suis sûr que ça continue vraiment, je retourne sur mes pas chercher Nico pour déguster ce nouveau parcours en sa présence. Il a beaucoup donné, il est très tard, nous sommes fatigués, alors il choisit de ne pas venir. J’y retourne en lui promettant de ne pas prendre de risque.
Il s’agit d’une succession de petites vasques et de non moins petits ressauts, la largeur de la galerie est d’un peu plus d’un mètre à parfois bien cinq mètres, la hauteur semble atteindre dix mètres par endroits, un shunt permet d’éviter un ressaut gênant, ceci jusqu’à une trémie de très gros blocs qui bloque le passage sur plusieurs mètres de haut, à l’endroit où la roche en place perd en largeur. Il n’y a pas de boue jusqu’à cette trémie et la distance est d’une cinquantaine de mètres et, surtout, l’eau que nous suivons depuis la sortie du siphon s’écoule d’ici. Je me faufile entre les blocs pour gagner un peu de hauteur mais ce ne serait pas prudent de poursuivre alors j’en reste là pour cette fois, mais il semble bien qu’il y ait un passage possible au sommet.
Vers les deux tiers du trajet se trouve perpendiculairement une petite galerie de section très régulière, en forme de tunnel, d’environ 1,5 m. de haut et dont le fond est intégralement recouvert d’eau. Elle file tout droit jusqu’à une voûte mouillante qui, peut-être, se transformera en siphon. Après l’unique passage bas où je me suis un peu mouillé auparavant, je n’ai nulle envie de regoûter à l’eau, alors mystère…
Remontée jusqu’à l’amarrage, changement de place de la corde pour redescendre en direction du ressaut, passage sur la première corde et je retrouve Nico qui a eu la gentillesse de remonter pour me délester du matos, et ensuite descente finale de ce ressaut.
Nous finissons tout ce qui nous reste à boire et à manger tout en saluant les nouveautés de cette année : repas chauds, duvets et cagoules. Au retour, nous perfectionnons l’équipement avec de nouveaux amarrages aux endroits où il a souffert de l’eau et plaçons des protections de corde.
Le reconditionnement et l’habillage pour la plongée sont comme toujours longs et le siphon bien dégueulasse. Nous rentrons doucement mais le trajet s’avère encore plus difficile qu’à l’aller : dans le passage bas, j’ai l’impression de rester scotché au plafond, une partie du chargement étant trop lourde, l’autre trop légère, si bien que peu après la remontée du puits qui suit, je m’essouffle plus fortement qu’à l’aller, m’arrête et, ne parvenant pas à récupérer, passe en circuit ouvert (un détendeur fixé au mauvais endroit a de plus fait que j’ai eu une tension sur l’embout en permanence au retour). En cas de problème, nous avions convenu d’un signal afin que le partenaire décroche tout ce qui ne sert pas à la plongée car il n’est pas évident de se délester soi-même suivant la situation. Avant que je le fasse, Nico réagit très vite, détache le kit et le container avant de me taper sur la cuisse pour me dire qu’au besoin je peux foncer en circuit ouvert vers la sortie. Les quelques respirations dans le détendeur m’ont permis de rapidement récupérer, je repasse sur le recycleur, lui fais signe que ça va et il me soulage de mon chargement. Cette répartition nous prend un peu de temps mais mieux vaut être bien prêts pour continuer.
Lors du trajet restant, je tends l’oreille pour être sûr que Nico est toujours à proximité, ralentis parfois pour voir s’il en profite pour en faire de même, ce n’est pas le cas et j’en suis surpris vu ce qu’il trimballe. Il passera quand même en vitesse lente vers la fin pour avoir à fournir moins d’efforts en compensant les mouvements du matos remorqué, et il me dira plus tard avoir été à la limite de l’essoufflement.
Mise hors d’eau de tout le matos, habillage, et direction la sortie avec un gros kit chacun. Là nous attend un magnifique ciel étoilé dans une douce atmosphère. Nous découvrons ensuite des bières, une tarte, du Cerdon, un thermos de thé… Merci Pierre, Ludo et Cie ! La bière brune nous pète agréablement la tronche lorsque nous redescendons dans l’aube naissante. Je m’endors à plusieurs reprises sur le trajet et, lorsque Nico s’arrête devant chez moi, j’ai la vision de peupliers rosis par le soleil.

Paramètres des plongées : 55 m. 52’ / 55 m. 60’
Remarques :
L’équipement est désormais protégé des crues jusqu’au terminus. Il n’y aura donc plus besoin d’y aller avec du matériel lourd, ce qui présente un énorme gain au niveau logistique, sécurité et, évidemment, temps.
Un film d’exploration (de qualité très médiocre) a été réalisé mais, à cause de la fatigue accumulée et du temps passé, aucune topo. Ceci sera soigneusement effectué la prochaine fois avec un meilleur film et, pourquoi pas, une prise d’échantillons de roche ou d’autres travaux utiles.
Je suis très motivé pour voir si cette trémie est franchissable et, éventuellement, envisager une mini reconnaissance de la petite galerie en humide avec un biberon.


ANNEE 2018

Jeudi 24 Mai: Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Portage matos galerie du Màt)

Participants: Sylvain Sommer, Stéphane Girardin
Sylvain: Arrivé sur place nous chargeons les kits avec le matos à laisser sur place pour les prochaines explorations du réseau. Depuis la place de parque nous entendons l’eau couler… A l’entrée de la grotte rien ne coule. Dans la salle d’entrée le niveau du S1 est juste au-dessus du gros rocher repère. Nous commençons avec la galerie des Diverticules qui est assez humide. Peu avant d’arriver au siphon permanant nous sommes bloqués par l’eau en bas d’un ressaut. Avant de faire demi-tour nous prenons une photo souvenir quand Stéphane repère quelque chose sous l’eau… Une de ses bouteilles de plongée qui a flotté jusqu’ici et s’est bloquée sous un rocher à 1m sous l’eau. Après une petite trempette Stéphane arrive à la récupérer. Nous vérifions l’intégrité de la bouteille ainsi que la pression qui sont ok. Nous partons ensuite à la galerie du Mât où l’échelle du dernier ressaut est de travers. Les crues printanières ont arraché les gougeons qui la retenaient en haut. Après un rapide bricolage nous remettons l’échelle en place, mais il faudra revenir avec une perfo pour bien fixer tout ça. Nous sommes à nouveau bloqués par l’eau peu avant le siphon. Nous déposons le matos hors crue puis Stéphane fait l’inventaire du matos sur place avant que nous ressortions. 


Samedi 23 Juin: Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Portage galerie du Mat) 

TPST : 1H30
Participants : Clement, Bruno, Lucie, Jerome
Jérôme: On va a la trouillette pour poser le matos de plongée de clement et faire l'inventaire des affaires des plongeur toujours en place.
Cela fait longtemps que je ne suis pas retourné à la trouillette, ca a bien changé ! Faute de main d'oeuvre les plongeurs ont amenager certaines parties de la cavité pour se simplifier la vie, difficile de leur en vouloir. 
Du coup nous faisons un tour au mat, un tour aux conduits avant de ressortir. 
S'en suis le tradittionnel lavage de materiel à Coz .
Clément: Avec le retour du beau temps, je décide d'aller poser mon matériel au Mat pour y plonger rapidement et pour voir les conditions.
Donc traditionnel portage du matériel. Nous sommes 5 pour 6 kits ce qui est plutôt raisonnable.
Nous faisons en ressortant l'inventaire du matériel qui reste encore là bas de Stéphane et Nico.
Bière sur la parking, lavage à Coz et retour chacun chez soit.


Merci beaucoup pour l'aide au portage !!


  
Dimanche 24 Juin : Prospection à Giron

TPEXT : 1H
Participants : Pierre Valton, Jérôme Rousselle
Pierre à une heure a tuer avant de s'embarqué avec Hugon pour Bostan, du coup on prospecte vers le sud depuis la perte de mures. On se reparti en deux lignes sur le versant Est. 
Pierre qui a plus l'habitude des prospections sur la haute chaine est un peu surpris avec son short dans les orties et autres agreement des sous-bois. 
Au finale on ne trouve rien, le coin ne manque pas d'interet avec une longue barre rocheuse mais ca ne donne rien. En contrebas le synclinal nous nargue, on rentre chacun par une route, et il semble que la descente par St Germain soit plus rapide que par montanges puisque j'arrive sur le parking de la félicité avant Pierre. Sur le parking on trouve Jean Jacques et Vistalle qui sortent du trou. 



Lundi 25 juin 2018 - Trouillette
 (Plongée siphon du Mat)

TPST: 2h
Participant: Clément
Clément: Mon matériel est déjà tout prêt sur place je n'est  que un petit kit à acheminer.
Je me change et me met rapidement à l'eau.
Je ne suis engagé que de quelques mettre dans le siphon que je doit déjà faire demi tour car je doit avoir la purge haute de la stage de bloquer ouverte ce qui m’empêche de gonfler cette dernière. Je dévisse la stab dans la vasque du siphon, débloque la purge, remonte le tout et retourne à ma plongée.
La visi n'est pas mauvaise, entre 3 et 4m voir 5 a certains endroits.
J'avance tranquillement jusqu'à -28m ou j'arrive sur du fil cassé. Le temps de le réparer j'arrive sur la fin de mon autonomie et prend donc la direction de la surface.
Je me change avant que le froid arrive, refais mon kit pour ressortir ma combinaison et ce qui avait besoin de sécher et retourne dehors.

      

Jeudi 5 juillet: Exsurgence des Avalanches (FC1)
(sortie de matériel)

TPST: 40min
Participants: Clément  
Clément: Ayant besoin de récupérer mes bouteilles pour les gonfler et Stéphane de récupérer le stabilisateur du caisson étanche pour aller au ressel, je ne fais qu'une pierre 2 coups et ressort tout un soir après le boulot.
J'en profite aussi pour ressortir ma stab pour pouvoir la régler sur un autre bi.
Je suis donc bien chargé avec 2 kits dont un très lourd.

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Dimanche 8 juillet 2018 - Trouillette - portage+plongée:
(Plongée galerie des Conduits)

TPST: 4h
Participants: Lucy, Jérôme, Stéphane, Bruno, Clément 
Clément: Nous devions à la base juste emmener notre matériel pour plonger le vendredi d'après. Cependant, vu les orages annoncés, on décide que je plonge pour équiper en cablette le début du siphon.
Il y a donc beaucoup à faire: emmener mon matériel aux conduits, emmener également celui de stéphane, récupérer une partie de mon matériel au Mat pour la plongée, plonger et ressortir le matériel qui a besoin de sécher. Heureusement donc que nous sommes pas mal pour aider !
Nous commençons par mon matériel. Pendant que je prépare mes bouteilles et commences a me changer, le reste de l'équipe va chercher le matériel qu'il me manque au Mat et emmène aussi celui de Stéphane.
Une fois prêt je me met à l'eau. Je passe facilement le départ assez étroit du siphon.
Ça s'élargit alors et je retrouve le départ en cablette avec 1m plus loin le dévidoir ou tout un sac de nœud de cablette que les crues hivernales ont ramené ici. Je démèle tout ça et commence à équiper avec ça avant d'entamer la grosse bobine que j'avais emmené.
Je suis super chargé avec ma grosse bobine de cablette et les 6litres acier 300bars dans le dos. Je descend doucement dans le puits en attachant bien la cable correctement et en coupant l'ancien fil qui gène.
De retour à une progression horizontale, j'arrive au bon du dévidoir alors que j'ai  le cable que je doit relier en visuel. Je suis donc quand même obliger d'utiliser la grosse bobine. Je prend plusieurs longues minutes pour raccorder le cable, le sécateur va vraiment pas pour couper aussi gros ! En restant sans avancer un moment ça déguille sévère au plafond je me retrouve vite dans la touille.
Je continue d'avancer jusqu'au cable installer précédemment par stephane et fait demie tour pour retourner a la surface vu le froid qui commence à arriver.
A la sortie de l'eau Jérôme et Lucy sont devant la vasque à attendre mon retour.
Je me change rapidement et nous faisons vite les kits de ce qui doit retourner au Mat et que nous posons donc à salle de l'horloge et de ce qui doit ressortir. Ayant tout les 3froid ça va assez vite.
Nous retrouvons dehors Stéphane et Bruno qui discutent à la voiture avant de discuter un moment et de rentrer chez nous.
Merci encore beaucoup a tous pour l'aide pour le matériel !!

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Dimanche 15 juillet 2018:  Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Portage galerie du Mat)

TPST: 1h
Participant: Clément :
Clément : Je fais l'aller retour poser mon bi-12 et ma wing au Mat pour plonger un soir cette semaine.
Le bi12 est super gros et lourd j'en chie vraiment !
A la sortie je discute avec des promeneurs
Jérôme: Je profite de la sieste de Sonia pour transporter le Matos de Steph des conduits aux mats. Je devais le faire la veille, mais j'avais un soucis de lampe. 
Bref rapidement sur place, je jette un oeil au siphon qui est limpide malgré les quelques orages localisés de la veille. Je cale les bouteilles carbones de steph et le bi de Clément avec des blocs, et attache en passant sa stab. Si jamais les pluies a venir se transforment en gros orage, on sera sereins. 
La suite consiste a monté les deux gros kits avec recycleurs et detendeurs en haut des ressaut du mat pour une éventuelle plongée de Steph et Sylvain Mardi.


Mardi 17 juillet 2018:  Exsurgence des Avalanches (FC1)
(Ma première plongée au Mât)


PST: 6h30
Participant: Stéphane Girardin, Sylvain Sommers
Sylvain :  Nous arrivons au terminus du chemin forestier vers 11h et sortons toutes nos affaires pour les rempaqueter dans des kits. Il est alors décidé conjointement que je vais plonger au siphon du Mât. Quant à Stéphane il se tâte encore : plonger le siphon des Conduits pour continuer le rééquipement commencé la semaine dernière ou alors plonger une galerie annexe du siphon du Mât, la galerie Michel Neyroud ? Le choix est difficile et après un lourd aller-retour au Mât, Stéphane décide de ne pas plonger aujourd’hui afin de m’aider à m’équiper et afin de préparer tranquillement son matos pour une plongée le lendemain. 
Du coup nous retournons au Mât pour m’équiper pour ma plongée. Arrivé à la vasque du siphon du Mât je regarde la glaise qui tapisse entièrement la galerie et me demande bien ce que je fous ici… Mais bon ça fait presque 2 ans que Stéphane me vante la beauté du siphon, il m’a indiqué tout ce que je dois aller voir et tout mon matos est là. Bref je me mets un coup de pied au cul et je commence à me préparer avec l’aide bienvenue de Stéphane afin de ne pas trop me salir. Une fois dans la vasque, qui jusque-là était translucide, celle-ci vire au bain de boue. 
Une fois la tête sous l’eau je vois à peine ma main sur le fil, puis après 4-5m de progression tout s’éclairci d’un coup. Encore quelques mètres et je suis au croisement avec la galerie Michel Neyroud. Je continue la galerie du Mât sur ~40m jusqu’au grand puits qui descend en colimaçon de -10m à -25m. Wouah c’est magnifique et pas une tâche de glaise. Un siphon digne du Lot ! La visi est très bonne avec 8-10m. Mes bulles s’enfilent dans les fissures avec des grands "Bang" qui donnent une ambiance sonore de feux d’artifice. En bas du puits je continue jusqu’à la conduite forcée avant de faire demi-tour vers -30m. L’eau est à seulement 6.5°C et je suis bien content d’être en combi sèche afin de profiter pleinement du spectacle. Sur le retour je vais visiter une cloche d’où part une galerie exondée explorée par Clément. 
De retour au croisement je pars dans la galerie multi-siphons de Michel Neyroud. La plongée est beaucoup
plus courte mais le passage d’un siphon à l’autre est très sympa et facile. J’ai vais jusqu’au terminus qui se termine par une belle cheminée recouverte de glaise. Au retour je m’arrête pour escalader un ressaut et aller voir le puits de ~10m au fond duquel un autre siphon commence. A ma sortie j’ai juste le temps de commencer à me déséquiper avant que Stéphane me rejoigne et m’aide à ressortir tout mon matos. 
Au final contre toute attente ce siphon est vraiment très beau et je comprends désormais mieux ce qui attire Stéphane, Clément et les autres plongeurs ici au fond de cette galerie boueuse. 


Octobre: Trouillette (FC1)
(Pompage 1er siphon)

Du à la sècheresse et au mauvais état des conduite d'eau du Bordaz, la commune manque d'eau, un pompage est fait par la commune de Champfromier



Samedi 17 Novembre 2018: Source d'Orvaz
(Pollution)

La Fontaine Froide, la source qui alimente de réseau d’eau de la petite localité de Belleydoux, à la limite des départements de l’Ain et du Jura, présente un « risque de pollution », selon les récents relevés de l’Agence régionale de santé (ARS). 
Depuis samedi 17 novembre, les trois cents habitants sont ravitaillés en bouteilles d’eau potable par les services de Haut Bugey agglomération. 
Trois distributions ont été faites, d’abord aux domiciles des habitants, puis en mairie. « En tout, 20 palettes, contenant chacune quatre rangées de onze packs d’eau », expose le maire Claude Cavallini. Un pack faisant 9 litres, la commune a de quoi voir venir : jusqu’au lundi 10 décembre, selon l’élu, qui ne nourrit pas de crainte excessive. « Tout va rentrer dans l’ordre. Reste à connaître les causes de cette pollution. 
Est-ce la sécheresse estivale qui a fait baisser le niveau d’eau ? Ou le ruissellement sur la vieille roche ? »La cause de cette interdiction ?
L’utilisation de chlore en plus grande quantité au centre de traitement, pour des raisons qui restent à ce jour indéterminées.En attendant, des palettes de 20 000 litres d’eau en bouteille ont été distribuées aux habitants. 
Tout le village et ses hameaux sont touchés par l’interdiction, hormis Orvaz qui a sa propre source.


Dimanche 16 Décembre 2018: Forêt de Champfromier, (FC56)
(Prospection Cinq Chalets)

TPST: 5mn
Participants:  Jean-Jacques Hubert, Ludo Manillier, Philippe Lyardet
Philippe: L’année passée, à cette date, nous avions fait déjà deux sorties ski de fond à Giron, et cette année, bien que certains aient déjà fait quelques tours, c’est en 4X4 que nous prenons la Piste de la Biche, en direction des Cinq Chalets. Au moins pas besoin de forfaits. Jean-Jacques pense avoir retrouvé en sortant du chemin pour aller pisser un trou signalé par Le Toune dans les années 80-90. Ce dernier avait hélas aussitôt perdu la localisation. On est bien chargé en cordes et amarrages, preuve de confiance. Sûr que cette sortie est le premier jour de la découverte d’un réseau. On descend dans une petite combe enneigée et, après 200 m,  on s’écarte à droite du chemin en suivant les pas de Jean-Jacques. Le trou est là : 2 m sur 4 m au niveau du sol, 1,5 sur 3 à l’endroit le plus étroit, un plancher à 5 m de profondeur. On distingue bien ce qui pourrait être deux départs au niveau du fond.


On descend et on est immédiatement déçus. Au fond, une strate a été largement dégagée par gélifraction, mais on ne s’enfonce pas sur plus d’1m.  Comme on reste sur notre faim, on fait une prospection dans le coin. Je suis pendant quelques centaines de mètres les traces d’un gros ongulé (de sa race) qui a fait des petits jets d’urine tous les 50 m. Effectivement un grand cerf a été repéré par les chasseurs il y a quelques jours, me dira Jean-Jacques. Mais  à part quelques traces de bestioles (surtout du renard), on reviendra bredouilles là aussi.


            De retour à la maison, en préparant le compte rendu, je vérifie dans  l’Inventaire : rien. J’ouvre Basekarst et là à ma grande stupeur, je vois sur la carte un point à l’endroit de notre trou. Une fiche existe, du 9 décembre 2015 : Le « trou à Gérard », numéroté FC56.  Cette numérotation existe depuis les années 80, me semble t’il ? C’est celle du SCMJCB. Qui est alors ce Gérard et qui serait alors le découvreur ? Et est ce bien le trou du Toune ? Le mystère s’épaissit. 

            En retrouvant la voiture, Ludo propose d’aller revoir un trou en falaise qu’il a repéré en bas de Champfromier. Nous voilà repartis sur la piste de la Biche pour descendre par le Pas du Bœuf. On luge un peu, mais ça passe. Stationnement au tunnel du Domplomb.  On prend au pas de course le sentier du Pont du Dragon, jusqu’au moment où on est au niveau de la Valserine. On est au pied d’une falaise qui s’avance en mamelon dans la vallée. Ludo nous pointe deux trous dans la falaise. Le plus haut qui est le plus grand pourrait n’être qu’un porche. « Mais ça vaut le coup d’aller voir, nous affirme t’il ».

            La photo écrase un peu la falaise. Mais en fait, cela semble délicat de monter depuis le bas. Il faut y arriver depuis le haut et donc aller voir comment c’est et faire un repérage. Il existe au-dessus le chemin, celui qui monte de la planche à Dujoux jusqu’à la voix du tram. On l’a pris lors de notre balade des bas de Champfro (30 septembre). Cela fait un super détour. Sur la droite de la falaise, il y a un long pierrier. On décide de remonter par là ; cela nous permet d’inspecter la petite falaise qui flanque le mamelon. On prend 100 m de dénivelé en un rien de temps. Le plateau au-dessus est couvert de buis. Il faudra pas mal de cordes pour rejoindre le trou depuis la plateforme du haut. On rejoint la voie du tram où l’on repère l‘aplomb de la falaise avec des restes de ma combi. C’était sa dernière sortie : elle va passer à la poubelle.
            Comme on sort des buis, équipés en spéléo, on tombe sur des copains de Jean-Jacques. Ils vont jusqu’à l’ancienne gare perdue au milieu des bois. On les accompagne. Ludo pousse en plus jusqu’au hameau ruiné de Chaudanne en contrebas. On lui a parlé des deux établis de lapidaire repérés sous les gravats. Fin des courses dans les bois enneigés. La nuit tombe déjà ; il n’est pas encore cinq heures. Retour sur Giron où sont les voitures et où Jean-Jacques paiera sa bière.



ANNEE 2019

Dimanche 17 Mars 2019: Méandre des Avalanches (FC2)
(Visite du 3ème affluent)

TPST: 
Participant: Clément Sages, Clément Loiseau, Pierre Valton
Pierre :  Comme d'habitude, on brule d'envie d'aller en spéléo. manque de pot la saison ne se prête guère aux explorations d'envergures. toutes nos grosses explos sont en stand by cause météo pourrie sur les massifs calcaires. trop d'eau, trop de neige, réseaux noyés ou impraticables, bref on a la scoumoune! 
on se creuse pour savoir que faire et l'idée d'aller au méandre des avalanches me traverse l'esprit. certe c'est un trou à pine notoire mais il présente l'avantage d'être praticable même en temps de crue et il y a de l'équipment à y faire. le méandres des avalanches se situe sur ou plutôt sous la commune de champfromier. l'entrée est en pleine falaise et le trou se développe dans les calcaires du kimmeridgien. c'est un méandre étroit ponctué d'étroitures, de "baignores" et passablement dégueulasse.
on se donne RDV chez ludo à 9h. on s'avale un thé et nous voici sur la piste menant à la falaise. de nombreux névés subsistent et l'on doit terminer à pied. ludo choisit de monter direct dans la pente d'éboulie ce qui est plus court mais plus sport (et surtout plus con!!) avec les 2 clément, nous preferons suivre la piste.
l'accès est toujours aussi scabreux! roche délitée par la gélifraction, on progresse sur une petite vire menant à l'entrée du trou. la température est agréable même printannière et l'on peut se changer au soleil. se changer, pour notre groupe d'homme des cavernes signifie s'équiper en tenue de spéléo mais surtout exiber fesses et phallus aux amis!
nous voici à pied d'oeuvre. même si le temps passé sous terre ne sera pas énorme on sait que la sortie sera assez "baston". trou difficile et arrosé...
c'est partit! on rampe au milieu des insectes crevés et des déjections animales, pas le top....
40 mètres après l'entrée, vient la baignoire. un passage de 50 cm de haut dont 20 cm d'eau. malgré les éfforts pour ne pas trop se mouiller, l'eau glacée rentre dans ma botte. vient ensuite "la boite aux lettres" qui consiste (comme sont nom l'indique) a s'enfiler tête la première dans une étroiture pour ensuite retomber de l'autre côté. nous voici dans le méandre à proprement parler. progression jamais vraiment difficile mais jamais vraiment facile non plus. on transpire sévère ce qui permet d'évacuer les bières de la veille... après ce méandre nous voici à l'étroiture verticale qui a causer de grandes misères à plusieurs spéléos! une fois cette étape passée, c'est la cathédrale, un gros puits remontant qui n'attend que notre escalade (impraticable ce jour, l'eau tombe de partout!)
on continue notre progrssion dans "le laminoir" qui n'a de laminoir que le nom puisque c'est en réalité un boyau étroit qui met nos coudes et genoux à l'épreuve. à la sortie de ce laminoir, on rejoint l'actif et un petit puits de 20m coupé par une margelle. l'équipement de ce puits à dut être fait par lucie l'australopithèque ou otzi l'homme des glace! mono-point rouillé et dégueulasse... on sort le perfo et rééquipons ce puits en double point et fractionnons pour éviter les frottements.
à la base de ce puits on mange un morceau. menu de luxe today: coquillettes à la tomate. on se grouille d'avaler cette denrée peu ragoutante parce on se les gèles sévère!
on progresse dans un méandre actif et l'ambiance aquatique est vraiment top, on pourrait même dire agréable! ça ne pouvait durer ainsi! vient un passage bas qui bien sûr est remplit d'eau... à 4 pattes dans la flotte glacée, je sens le liquide remonter le long de ma combinaison et s'insinuer sur mon corps, putain qu'elle est froide!!!! (5 degrés).
on continue dans un dédale de blocs éfondrés, de méandres et de passages humides. ludo nous informes que l'obstacle suivant "la piscine" ne l'enchante guère et qu'il n'ira donc pas au bout avec nous. on arrive à l'affluent numéro 3. on décide de le remonter pour jeter un oeil, ça bute sur siphon au bout de 50m...
on reprend notre progression vers l'aval. nous voici enfin à la redoutée "piscine". ludo fait un refus d'obstacle. je vais repérer pour savoir ce qu'on fait. il y a de l'eau, envrion 100l/seconde de débit et surtout il n'y que 30cm de haut entre l'eau et le plafond, ce qui signifie reptation dans l'eau et donc se tremper intégralement. on hésite. clément loiseaux lance:"si jamais je vais voir et si ça passe vous venez" ma réponse:"jamais!!! jamais je ne laisserai un doubiste apatride passer en tête dans un trou de champfromier! l'honneur des spéléos de l'ain est en jeu!)
victime de ma connerie me voila en train de ramper de la flotte et cette fois c'est le bain intégral ce qui me vaut quelques cris de douleur. les 2 autres zouaves me rejoignent tandis que ludo prend le chemin de la sortie. bon ça valait le coup de passer car dérrière la rivière est magnifique.
après un cheminenent dans cette rivière nous voici proche du terminus. la galerie donne sur un puits de 10 mètres que l'on doit rééquiper. c'est l'ami loiseaux qui s'occupe de ça. il regarde comment mettre les 2 points en tête de main-courante pendant qu'avec clément on l'assiste. dans l'excitation,le broua de la rivière et le bordel, on perd la corde qui se barre vers l'aval. nous voici planté comme 3 couillons en haut du puits et la corde 10m plus bas qui nous nargue! quelle bande de con! il nous reste un bout de corde hélas trop court pour atteindre le fond du puits... on équipe quand même la tête de puits, ça sera fait pour la prochaine fois...
on prend le chemin du retour et il faut à nouveau se tremper le baigneur! on continue la progression à bon rythme pour éssayer de ne pas se refroidir. les conversations que nous avons sont toujours aussi hétéroclites. il nous arrive de partir dans des sujets intéressants sur les sciences humaines, la géologie, la généalogie, l'histoire mais ça finit toujours par parler de pilosité féminine, bière, débauche et autres orgies...
on file à bon rythme. dans le dernier méandre avant la sortie, avec clément sage on attend un peu clément loiseaux. le voila qui arrive en gueulant. "quand je dis que ça va pas c'est que ça va pas"!!! ahah le bougre s'était coincé dans le méandre et en ressortir lui à causé quleques tracas!
à nouveau la boite aux lettres, la baignoire et enfin la sortie. pendant notre voyage sous la terre la météo a changée. il a neigé et il fait froid. nos gants et combinaisons trempés se transforme et armure de glace.on file dans l'éboulis en courant pour enfin atteindre les voitures. on se change et on passe chez ludo pour narrer nos (mes)aventures et surtout s'enfiler une bière!
on se sépare en rêvant à la prochaine exploration et aux plus beaux mots que l'on peut entendre dans une vie: "ça continue"....

Dimanche 5 Mai: Meandre des Avalanches (FC2)
(Affluent 2)

TPST:
Participants: Pierre Valton, Clément Sage
Clément:
Suite a un accident de corde la dernière fois au niveau du dernier petit puits, et ne pouvant toujours pas monter à Bostan, nous décidons de retourner voir la fond du méandre.
Malgré la fine pellicule de neige tomber dans la nuit on monte jusqu'au parking en évitant les cailloux tomber de cette hiver sur le chemin.
D'ailleurs cette neige commence a vraiment nous faire chier elle tombe encore en mai !!! ça veut pas fondre la haut bordel on peut toujours pas aller a Bostan !!!

Émilie qui est aller courir arrive quand on est en train de se changer et descend jusqu'à l'entrée du trou avec nous.
11h10 on rentre sous terre. Comme d'ab on a aucune envie de passer la flaque de bout et comme d'ab on essaye de pas se mouiller mais ça échoue...

On passe la cathédrale et direction le fond, le méandre est plus facile maintenant.
On laisse une partie du matériel à l'affluent 2, on mange un bout et on y retourne.
Il y a vraiment beaucoup moins d'eau que la dernière fois on ne se mouille que à la piscine, là on a pas le choix d'y passer ...
On mets la corde sans la faire tomber dans le puits cette fois et on descend.
 Pierre qui avait déjà vu le fond me ventait que après le puits c'était grand et joli... Bah il devient comme le Toune celui là... Il vend du rêve mais ça vaut rien du tout !!

C'est étroit faut ramper dans l'eau et dans les blocs avant d'arriver dans un tas de glaise de merde... Donc comme on pouvais s'en douter c'est bien la fin de la fin... c'est boucher complet et il n'y a pas d’opportunité de suite...
En remontant, nous allons voir l'affluent 3 qui s’arrête sur une trémie qui serait désobable. Avis à d'autres ou au générations futures...
Le passage dans de la baignoire au retour est tout aussi pourris qu'à l'aller...

Notre deuxième objectif était de voir si l'affluent 2 était bien un siphon ou juste une voute mouillante. On avait pris un masque et une néo légère pour voir ce que ça donnait.
Étant déjà bien mouillé et gelé je n'ai aucune envie de me foutre à poil pour enfiler la néo je me mets donc dans l'eau comme ça et constate qu'il y a au moins 2mètres d'eau de long avant de remonter... Je mets la cagoule et le masque mais je vois rien c'est trop touiller... On attend quelques minutes que le courant chasse les sédiments soulever et je remet la tête dedans. Cette fois la visi n'est pasdigne du lot mais c'est mieux...
Ça ressemble bien à un petit siphon il faudrait des biberons pour essayer de passer et un fil d’Ariane pour le retour vu la glaise par terre et au plafond ça touille a mort ça me fait un peu penser au siphon du chien à la trouillette (hein Jérôme !!).

On a vu tout ce que l'on voulait voir on prend maintenant la fuite vers la sortie...

Pierre n'est pas prêt de remettre les pieds dans ce trou je crois...
Moi non plus d'ailleurs... sauf si j'arrive par un miracle a motiver une ou deux personne pour m'aider a porter de quoi plonger pour voir ce qu'il y a derrière ce fameux affluent 2...

On fini la journée par boire quelques bières chez Ludo et Emilie où nous sommes encore reçu dignement ...

Voici quelques photos: Méandre des avalanches 05/05/19



Mardi 4 juin: Trouillette (FC1)

TPST : 1h
Participants : Stéphane, Philippe, Pierre, Clément, Julie(une pote a Pierre)
Clément: La météo de la semaine dernière n'étant pas bonne nous reportons le portage d'une semaine.
Stéphane monte en premier pour passer les bouteilles dans le S1. On le rejoins après être passer boire l'apéro chez Ludo.
Il n'y a que deux kit a passer par en haut. On récupère les bouteilles dans l'horloge et on prend la direction des conduits.
Pendant qu'avec Stéphane nous mettons les détendeurs sur les bouteilles, les autres montent 3 kits en haut des ressauts du mat.
On se rejoint dehors pour un bon barbecue.


Dimanche 9 juin: Trouillette (FC1)

TPST : 30min
Participant : Clément
Clément: Le mauvais temps étant arrivé plus tôt que prévu on est obligé d'annuler la plongée.
Je vais donc sortir les détendeurs et attacher tout le matériel correctement en cas de crue.
Nous remettrons tout début juillet au retour de Stéphane en espérant que la météo soit avec nous.


Mercredi 03 juillet: Trouillette (FC1)

TPST: 1h30
Présents: Stéphane Girardin, Philippe Sage, Clément Sage
Clément: Stéphane voulant plongée en fin de semaine, nous allons remettre les détendeurs sur les bouteilles et poser le recycleur.
Nous avons un kit chacun. En arrivant au conduits, nous constatons que le matériel a pris la crue, le harnais qui était pourtant attaché est par terre avec une sangle en moins et les palmes ont été embarquées aussi.
Nous préparons tous et ressortons pour un bon barbecue.




Vendredi 05 juillet: Trouillette (FC1)

Temps de plongée: 15min
TPST: 2h
Présents: Stéphane Girardin, Pierre Valton, Jérôme C, Cécile, Clément Sage
Clément: Jour de la pointe pour Stéphane, je monte en sortant du boulot le rejoindre vers 19h.
J'arrive à peine sur le parking que je le voit arrivé du trou. Vu l'heure c'est mauvais signe... Il m'explique que l'ADV du recycleur s'est mis en débit continu et qu'il n'a donc pas pu plonger...
Je fini de préparer mon matériel avant l'arrivée des Belges et de Pierre pour aller aux conduits jeter un œil à la galerie qu'il a trouver.
Je conditionne tout dans 3 kits et nous partons sous terre. Je me change en prenant bien mon temps et me mets à l'eau.
Pendant ce temps Stéphane fini de sortir une partie de son matériel et les autres vont faire un tour au Mat et jusqu'en bas des ressaut de la saint valentin.
Je passe les cloches et parts en direction de mon objectif. J'accroche mon fil et je commence à dérouler.
Ma config ne va pas dutout les deux 4l sont attaché trop basse derrière et la 7l se coince de partout et me gène en permanence...
En plus de ça je perd une palme en attachant le fil. Je fait bien touiller en le remettant. La galerie étant remontante, ça touille bien devant moi et quand je veux repartir je ne voit plus rien dutout devant...
A force d'ajouter des choses qui ne vont pas je décide de faire demi tour pour ressortir.
Je remets tout dans les kits en restant en néo et prend le direction de la sortie.
Au milieu de la galerie je rencontre les autres qui vont chercher le reste de mon matériel et on se retrouve tous dehors.

Merci beaucoup pour le coup de main !!




Samedi 06 juillet: Trouillette (FC1)

TPST: 30 min.
Présents: Clément Sage
Clément: Vu la chaleur je décide d'aller me mettre au frais dans le s1 de la trouillette.Cela me permet de bien régler mon matériel pour pas que cela ne fasse comme la veille et j'en profite aussi pour bien fouiller le siphon pour essayer de retrouver le matériel embarqué par la crue. Je ne retrouve malheureusement que la sangle du harnais


                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            ANNEE 2020


Mercredi 22 avril: Tombaret du Mercredi (FC103)
TPST: 45 min.
Présents: : Jean-Jacques Humbert, Philippe Liardet
Philippe: Coordonnées GPS : X : 5°50’19’’ – Y : 46°13’30’’ – Z  : 1302 m.
On arrête la voiture à quelques 500m, bloqués par une des plaques de neige qui fondent tranquillement à 1300m. Après une bonne demi-heure à chercher le trou que personne n’a visité depuis 2009, c’est à l’aide de la carte sur lequel je l’avais pointé assez bien que je le retrouve.
Avec Jean-Jacques Humbert, on s’équipe, on sort les instruments de mesure et on descend prendre les indications qui seront transmises à Jean-Jacques Rosier pour la topo qui était restée en plan en 2009.


Dimanche 14 Juin: Meandre des Avalanches (FC2)
(escalade Cathédrale)
TPST: 8h
Présents: Clément et Philippe Sage, Bruno Sourzac, Pierre Valton
Equipe de logistique bière/savagnin: Ludo et Emilie Manillier! 
Pierre: Comme notre ami Bruno Hugon n'était pas dispo, que les accès au Bouchet et à la Calame sont encore réglementés (oui ça m'arrache la gueule de dire ça) nous optons pour un objectif proche et qui attend depuis de nombreuses années: l'escalade de la cathédrale au méandre!
La veille je reçois un appel de Bruno Sourzac, la machine de Flaine! Il propose une sortie spéléo pour le lendemain, je lui annonce qu'on se prévoit une sortie dans le Jura et que bien sûr il peut venir. A ma grande surprise il accepte. 
Nous voilà donc 4 ce dimanche matin: Clément et Philippe Sage, Bruno Sourzac et moi-même
On fait les kits sur le parking du haut. On hésite à faire 2 équipes de grimpes mais on se dit que vu ce qui est tombé ces derniers temps, c'est déjà bien si on peut entamer une escalade. Donc finalement on opte pour un binôme Bruno/Philippe pour l'escalade de la cathédrale, Clément et moi irons voir d'autres départs.
Toujours un grand moment la bassine de merde à l'entrée! Prévoyant de rester assez longtemps sous terre et de plus inactif, on tente de ne pas se mouiller. On y parvient à peu près...
La boîte aux lettres et le méandre passe crème, c'est la première fois que Philippe progresse dans ce genre de cavité et il s'en tire pas mal! 
On arrive à la cathédrale, Bruno est chaud, après un casse-dalle vite avalé il entame la grimpe. Philippe l'assure tandis qu'avec Clem on se dirige vers la cathédrale 2. Pas de regret, cette dernière est in-grimpable avec ces conditions, faudrait entreprendre à l'étiage. 
On se dirige ensuite vers une série de petits amonts escaladés il y a quelques années (par Ludo et Jérôme??). c'est sans espoir de continuité mais ils avaient laissés de nombreuses cordes et sangles dont certaines quasi-neuves. On en profite pour les ressortir, on en a plus que besoin ailleurs!!
On retrouve nos acolytes à la cathédrale. Bruno à grimpé environ 40m et s'apprête à descendre lorsqu'on arrive. On change un peu les rôles et c'est Clément qui continuera la grimpe tandis que je l'assurerai au relai, à 40m du sol.
En montant, on fait cracher la Méandre à fond et on repère plusieurs arrivées d'eau dont une pénétrable! il faudra néanmoins penduler depuis le haut pour l'atteindre. A notre grande surprise, la cathédrale n'est en fait qu'une petite partie d'un puits beaucoup plus gros!! en effet, Bruno à grimpé environ 40m et il en reste au moins le double au dessus! De plus, le puits se divise... Clément doit d'abord progresser sur une vire pour ensuite remonter. On fait quelques manips de cordes qui nous prennent un peu de temps puis il avance bien jusqu'à une margelle qui servira de relai pour les prochaines grimpes. Nous sommes à environ 50m du sol et c'est vraiment esthétique!! 
On fait un point matos, les cordes trouvées plus en aval serviront à merveille pour continuer cette escalade et nous les laissons sur place. On est tous chaud pour revenir très prochainement continuer cette grimpe.
La sortie se fait à un rythme tranquille et vers 18h nous sommes dehors. Une petite discussion sur la spéléo avec 2 cyclistes Champfromerands qui ignorent tout des galeries qui courent sous leurs pieds et s'étonnent de l'aspect dégueulasse de nos tenues!
On redescend au village et bien sûr on a une grande envie de bière!! mais dimanche vers 19h à Champfromier y'a pas un troquet d'ouvert! On se souvient qu'on avait laissé quelques bières chez notre pote Ludo et on décide de passer faire un saut. On se pointe tranquillement, on veut pas déranger et on le retrouve en véritable amphitryon d'une équipe de coureur! On partage un moment bien sympa avec cette équipe. 
Tout le monde se sépare mais pas pour longtemps car la cathédrale nous appelle et nous la retrouverons bientôt! 



Dimanche 28 Juin: Meandre des Avalanches (FC2)
(Escalade cathédrale)
TPST: 5h
Présents: Clément Sage, Pierre Valton
Pierre: Bien entendu avant d'atteindre le paradis au sommet de la cathédrale, il faut passer par le purgatoire: d'abord un ramping au milieu des excréments de renards et de blaireaux puis la fameuse bassine de boue, la boîte aux lettres (le nom vient du mouvement que l'on doit faire pour passer cet endroit) et ensuite le méandre à proprement (ou plutôt salement)  parler. Le bon dieu ayant vu nos péchés et nos modes de vies bien éloignés des dogmes nous inflige ce méandre de merde ou l'on récite des "je vous salis Marie" et autres "notre paire".
Encore l'étroiture verticale qui est beaucoup plus facile depuis qu'elle a été agrandie par l'ami Jean-Jacques et nous voici dans le saint des saints (bien que je me sente plus proche du sein des seins). Il y a deux semaines on avait grimpé environ 40 mètres avec Bruno Sourzac. A notre grande surprise le puits montait d'encore au moins le double et gagnait en volume avec plusieurs départs. Bon malgré que l'escalade soit assez aisée et très bandante, la pluparts des explorateurs ont passés leur tour, ces mécréants iront rôtir aux boues de l'enfer!
On reprend la grimpe et c'est moi qui passe en tête, je monte encore d'une quinzaine de mètres et arrive sur un palier plutôt merdique où il y a néanmoins de la place pour un relai. Ah, il faudra dire à Romane Huet , que sa combinaison avec fermeture éclair est d'une très bonne utilité j'ai pu pisser plein vide en plein pendant mon artif ce qui m'a procuré un grand bonheur, un peu moins à mon équipier au dessous...
Du relai, j'aperçois ce qui ressemble être une grosse galerie qui part de l'autre côté du puits. C'est assez scabreux pour y accéder donc je cède volontiers ma place à Clément! Il entame la traversé sur une vire "un peu exposées" et le premier goujons d'assurage qu'il plante ressort de la paroi... Ensuite la roche est de meilleure qualité et après 10 mètres de traversée et une opposition à 60 mètres du sol le voilà au départ de la galerie. Il équipe un grand pendule et je le rejoins en déséquipants les points d'assurage ce qui est assez sport. On va voir la galerie ensemble, au bout de 10 mètres on arrive au bas d'un puits remontants d'environ 6 mètres de haut. Il s'escalade facilement en libre et je grimpe, au sommet c'est une grosse trémie très instable. Clément va voie à son tour et me dit que ça continuerai par un méandre étroit, rien de fou, on redescend. 
Retour sur mon point d'arrêt et on repart dans l'escalade de cette fameuse cathédrale! Encore 10 mètres de progression et mon équipier casse notre deuxième mèche de perforateur ce qui marque l'arrêt de l'exploration pour ce jour! on laisse la matériel en place et l'on regagne la sortie. Nos péchés ont été trop grands et le seigneur nous a refuser l'accès au Graal! On regagne la sortie après un nouveau bain de glaise comme  Ponce Pilate qui "se lave les mains" de la crucifiction du Christ, on se lave aussi les mains et tout le reste car nous sommes couverts de boue intégralement!


Lundi 29 Juin: Meandre des Avalanches (FC2)
(Escalade cathédrale)
TPST: 5h
Présents: Clément Sage, Pierre Valton
Pierre: Impatient de voir continuer nos explorations, on retourne la bas après le taf de Clément. Le matos a à peine eu le temps de sécher qu'il faut déjà le renfiler. Qu'importe la motivation est là!  
On repasse à nouveau la flaque de boue liquide, et tous les obstacles de ce chemin de croix souterrain pour enfin atteindre la cathédrale. Le seigneur sera t'il plus Clément avec les païens que nous sommes? 
On commence par remonter les cordes fixes de nos précédentes sessions, déjà plus de 70 mètres. Arrivé au relai on reprend la grimpe, c'est l'évangile selon saint Pierre ce soir et c'est donc moi qui escalade. Ca monte facilement bien que les parois soient couvertes de "Mondmilch" cet espèce de matière entre la glaise et le lait, d'où son nom. Et bien qu'étant des saints, nous sommes guère tentés par la lactation de ce breuvage! 
Je grimpe encore quelques mètres et j'atteins un nouveau pallier. je traverse et la grimpe reprend en opposition  assez facile mais toujours aussi crade. Le courant est vraiment marqué. plus de 80 mètres de puits remontés et me voici à une lucarne qui débouche sur une trémie. J'équipe en fixe et Clément me rejoins. Nous sommes sur un petit puits d'environ 10 mètres et qui n'offre aucune suite évidente. Je grimpe quand même à la poursuite du courant d'air et débouche sur une autre petite lucarne qui à l'instar des voix du seigneur est impénétrable. Cependant, il en sort un violent courant d'air et derrière il y a un beau volume! En une séance de désobstruction ça passe! De plus, nous n'avons grimpé qu'une partie du puits, d'autres départs sont à atteindre...
On range le matos et  nous regagnons le bas du puits, il est déjà 23h. On ne peut s'empêcher d'avoir une pensée  pour notre ami Alain Marbach décédé il y a peu et avec qui j'étais venu ici il y a quelques années pour explorer un boyau ingrat. Il était tombé malade, avait déposé le bilan en bas de ce puits et le temps que nous avions mis pour sortir avait inquiété les copains qui avaient déclenchés un pré-secours...
Bon cette fois ci c'est différent, on cavale dehors et nous atteignons un magnifique ciel étoilé sur le coup des minuits. En tant qu'alcoolique pratiquant, j'avais mis une excellente bouteille de bière au frais dans l'entrée de la grotte. On lui fait honneur tout en profitant de la belle nuit sur la vallé. Retour à nos pénates pour dormir quelques heures avant le travail et sous le massif, ça continue, Alléluia! 

Bilan: au moins 80 mètres de puits remontés, un arrêt sur étroiture avec un violent CA et de nombreux insectes "de surface". sur une autre partie du puits il y a encore bien 40/50 mètres à remonter également,plusieurs départs à atteindre en pendulant.



Jeudi 9 Juin: Trou du Saut à L'Ane (FC58) et grotte des Gours (FC57) 
TPST: 1h
Présents: Jean-Jacques Humbert, Philippe Lyardet
Philippe: Lors de la rando de dimanche, une petite entrée a été repérée au pied de la falaise en rive droite de la Semine au niveau de la cascade du Saut à l’Âne. Une entrée inconnue dans une falaise ; et aussitôt mon imagination s’échauffe : c’est sûr, ils ont trouvé la porte d’un réseau majeur du plateau de Champfromier. Je suis donc volontaire pour y faire de la « grosse » première. Dans la semaine, Jean-Jacques a repérée un chemin pour aller au plus près. Nous garons tout près d’une de ces ruines nombreuses et dispersées aujourd’hui perdues dans la forêt sur le plateau, vestiges d’une époque où le moindre replat était exploité et où champs et pâtures trouaient la forêt. Celle-ci, dans la Combe-Bandit, devait être une ferme de belles dimensions. Il reste de belles pierres d’angle taillées et des longs linteaux de fenêtres. On rejoint le sentier qui chevauche la conduite des eaux de Giron et permet de descendre au pied de la falaise, juste à l’entrée d’un porche de belle taille. « Au fond, il y a la Grotte des Gours, connue, m’annonce JJ. On ira y faire un tour tout à l’heure… » On fait 30 m le long de la falaise et il me pointe un trou tapissé de vert. Comme je suis un être délicat, je tente de ne pas montrer ma déception. D’autant plus que malgré la chaleur, le souffle est faible, voire même inexistant. 3,50 de galerie pleine de cailloux pointus, et on dirait que c’est tout.
dans une autre diaclase, au sommet d’un ressaut, ça continue par une étroite galerie rectiligne au plancher de calcite. C’est un ramping sur le côté et sur un coude. Heureusement il y a une banquette à mi-hauteur qui donne un peu de liberté pour progresser. Après 4,50 m, nouvelle orientation. La suite descend dans le sable durci et les pierres. Par contre c’est presque tout de suite très bas. Peut-être que ça se relève après un ou deux mètres de plafond. Pas moyen de se tenir à deux. Je reviens au pied du ressaut pour laisser la place à JJ qui pense possible une désob. Lui sent toujours le courant d’air, mais à mon avis il a l’imagination encore plus fertile que moi.
Bon, mais on a fait de la première ? 10 m d’accord, mais c’est un trou tout neuf ? On n’est pas des supers découvreurs à la Semine ? Quelques recherches s’imposent : rien dans l’inventaire, rien dans Basekarst. A priori, rien dans le BRGM. Je cherche donc dans « explos sous Champfromier », et là je tombe sur un petit CR :

« 8 Août 1987 : Grotte des Gours
Participants : Thierry Tournier, Jean-Jacques Humbert.
Désobstruction dans la grotte puis visite des 2 trous souffleurs entrevus cet hiver près de la conduite de Giron, sans intérêts apparents. »

J’entends déjà Gibus, commenter qu’autrefois les CR ce n’était pas de la littérature, mais du synthétique. Oui, mais moi, j’aime faire des phrases et puis de toute façon, c’est moi qui raconte alors, chut !…
Je me renseigne auprès du Toune, toujours super réactif, et ce casseur de rêve m’écrit que oui, il s’agit bien du FC58, même s’il n’est pas sûr d’y être entré à l’époque. Comme je suis un être charitable, je ne ferai pas de commentaires sur JJ qui a l’impression de redécouvrir un trou nouveau.
Et même si, à l’époque, ils ont jugé ce trou « sans intérêts apparents », je lui fais un croquis d’explo et le baptise comme a dit JJ. Non mais ! D’ailleurs ce serait bien de retrouver l’autre… de trou souffleur !
Je ne suis même pas mouillé, et je compte sur la Grotte des Gours pour me rafraîchir. Avec un tel nom, cela devrait être possible. Là, JJ se souvient y être entré. C’était donc le 8 août 1987 où déjà il passait ses loisirs à désober des trous sans espoir. Bon, en plus, ce jour-là n’était pas le jour de la première puisque qu’on trouve un autre CR dans la même source.

« 11 Janvier 1987 : Grotte des Gours (Source des Abrans ?)
Participants : Michel Gallice, Thierry Tournier
Immersion en néoprène dans cette source étroite et humide par – 17 degrés. Arrêt sur galerie étroite et à demi noyée. »
               
Par contre, les coordonnées sont fausses dans le BRGM et c’est pour ça que je ne les trouvais pas, même s’il existe une Grotte des Gours – FC 57, et un FC 58 appelée « Petite grotte ».
Par un report sur la carte, je trouve : X : 869,05 - Y : 143, 90 - Z : 1000 m.
On fait une petite dizaine de mètres sous le porche imposant encombré de grosses pierres. Puis il faut se mettre à genoux et même à plat ventre presque tout de suite. JJ prétexte de connaître pour rester à m’attendre. « Je suis plus sûr de passer ». La galerie montante  s’enfonce droit sous le plateau, perpendiculaire à la falaise.
Très vite, on comprend l’appellation : c’est une suite de gours profonds, d’abord secs, puis pleins d’eau très froide. J’évite de me tremper en rampant sur les la pointe des rebords. J’avale du culex particulièrement nombreux. Ma combi déchirée s’accroche au plafond. Encore un endroit sympa à visiter !
Au bout d’une quinzaine de mètres, je pense être au bout. On peut se mettre à quatre pattes. Sur la gauche, une lucarne basse, très basse et très étroite. En forçant, je passe et derrière je suis debout sur quelques mètres.

Et c’est ce qui semble être la fin : il faudrait se mettre à plat ventre dans l’eau pour pouvoir aller plus loin, si plus loin il y a. La galerie fait un virage à droite au-delà d’un petit bassin. Je ne sens aucun courant d’air.
En faisant donc des recherches, ils sont venus en néoprène. Il doit y avoir donc plus d’eau au mois de janvier ou en 1987. Par contre, je confirme c’est étroit et humide. JJ n’a pas bougé ! Mais c’est vrai que lui il connaît. Bon, je vais bien arriver à le motiver pour revenir faire la topo.