samedi 15 octobre 2016

Petit rappel historique de la spéléologie sur le plateau de Champfromier

Les entrées des grottes et gouffres de la commune sont certainement connus de longue date, en particulier les tombarets (gouffres) et la résurgence de la Trouillette.

En 1867, le Baron Achille Raverat, membre de la Société Littéraire de Lyon mentionne les grottes et Tombarets dans son ouvrage : Les vallées du Bugey - Excursions – Historique – Pittoresques, et Artistiques…Tome 2

En 1901, Chanel mène la première expédition spéléologique sur le plateau.

Par l’arrété du 14 juin 1909, la grotte des Abrans est classée au patrimoine National.

Durant la seconde guerre mondiale, grottes et Tombaret serviront de cache aux maquisards.

Puis divers groupes de spéléologues ont effectué des recherches plus conséquentes : dont le Spéléo club de Saint Claude, la section spéléo de la MJC Montluel et la Section Suisse de Spéléologie de Genève qui en 1954 repéra la grotte de la Trouillette jusqu’au premier siphon.

Le 27 Novembre 1970, Michel Bugnet et Roland Chenevier franchisent le siphon d’entrée puis explorent les galeries dont une petite, qui après avoir passé une voûte mouillante en apnée et après une désobstruction, le Spéléo Club de Lyon, le 17 Octobre 1972 ouvre l’accès de la grotte et au réseau de galeries au spéléologues non plongeurs. On doit aussi la découverte après désobstruction de la grotte des Lyonnais où (méandre des Avalanches), et à différents club de la région, dont le Spéléo Club de Bourg, le  Bresse Bugey Spéléo. Le SCMJCB prendra la suite des explorations et une nouvelle cavité découverte en 1983 par le SCMJCB et principalement Patrick Bienfait, permettra de s’enfoncer par le nord du plateau et sur plusieurs kilomètres..
Plusieurs expéditions interclubs ont été organisées notamment avec le club des Plongeurs Spéléo de Paris, la Section des Naturalistes d’Oyonnax, un membre du Groupe Lémanique de Plongée Souterraine.
Les perspectives intéressantes des réseaux souterrains de Champfromier ont attiré également de nombreuses personnes ou clubs divers, notamment nos voisins suisses ,qui en 2011 reprendront systématiquement l’exploration des zones noyées de l’exsurgence de la Trouillette..

En 2015 et 2016, grâce à la persévérance les compétences de certains, de nombreuses découvertes sont faites post siphon…